Partie 3 de la saga «Espace UltraDanse de 2013 à 2025 »
[<< Précédemment en partie 3 : les cours de danse collectifs]
Préambule
Je m’appelle Christian ROLLAND et c’est moi qui ai créé l’école de danse « Espace UltraDanse » à Aucamville, en périphérie nord de Toulouse, en 2013. Créer sa propre école ne vient pas de nulle part et c’est un projet qui ne s’improvise pas. Je vous raconte ici, en quelques épisodes et sans trop entrer dans les détails (d’où l’absence de la plupart des noms de personnes et lieux précis), le parcours qui a mené à la création de cette école de danse à laquelle je me suis consacré, tel un sacerdoce, où de nombreuses personnes ont pu s’épanouir et dont je m’apprête à fermer le livre prochainement en juin 2025.
PARTIE 4 : les événements à l’école de danse
Une école à part entière de danse fonctionne sur trois axes : les cours réguliers (souvent hebdomadaires et collectifs), les cours et événements ponctuels (stages collectifs, cours privés, soirées) ainsi que les locations de salle lorsque des créneaux sont libres. Je vous ai présenté le premier axe dans la partie précédente. Voici quelques mots sur les autres.

Commençons par les stages. Ils ont été nombreux en 12 ans et ont abordé de nombreux styles de danses. J’ai moi-même organisé et assuré les premiers stages de week-end ou durant les vacances scolaires. Ils concernaient les danses à deux, évidemment, et permettaient de compléter l’offre de cours collectifs tout en permettant aux personnes désireuses de découvrir de nouvelles danses ou nouveaux mouvements de progresser. Je faisais des après-midi complets autour de trois cours le week-end une à deux fois par mois. Il y avait toujours un niveau débutant pour permettre à de nouveaux élèves de démarrer leur apprentissage et découvrir l’école de danse. Dans un second temps, les professeurs de l’école ont proposé aussi des stages intensifs, parfois sur un thème technique. Là aussi des personnes ne prenant pas de cours hebdomadaires découvraient l’école et ses professeurs à cette occasion ponctuelle. Et dans un troisième temps, il y a eu l’intervention de professeurs extérieurs aux activités régulières de l’école de danse. Ils amenaient encore un autre public à découvrir le local et ses activités. Il y a eu des stages de danses à deux évidemment, mais aussi jazz, street, dancehall, heels, danse africaine, etc. Et enfin, par le biais de locations des salles, des professeurs indépendants ont pu organiser leurs stages indépendamment de l’école dans des créneaux libres restants. Pour certains stages internes comme externes, on aurait parfois pu pousser les murs tellement il y avait de monde ! Dans d’autres cas, on se rapprochait des cours privés avec un petit groupe. Dans tous les cas, l’objectif de donner accès à la danse au plus grand nombre était rempli.

En parallèle des cours collectifs, il y a généralement des cours privés, en couple ou en petit groupe. Ces cours se déroulent évidemment en dehors des créneaux hebdomadaires réservés ou pendant les vacances scolaires. Dans le domaine des danses à deux, les cours particuliers sont destinés aux couples ne désirant pas changer de partenaire durant l’apprentissage ou à apprendre des chorégraphies spécifiques, comme lors d’une préparation à l’ouverture d’un bal de mariage par exemple. Ce dernier exercice est particulièrement intéressant (et je le propose depuis de nombreuses années) car il a pour but de mettre en valeur un couple de mariés le jour de leur mariage. Souvent, les futurs mariés ne savent pas danser et il faut leur apprendre les bases techniques d’un style de danse avant de passer à la mémorisation de la chorégraphie conçue spécialement pour eux sur la musique qu’ils ont choisie. Dans un domaine connexe, ces cours privés peuvent aussi être donnés dans le cadre d’un enterrement de vie de jeune fille (EVJF) à un groupe souhaitant s’amuser une heure ou deux à cette occasion.

Dans certaines situations, la grande salle de danse de l’école a pu devenir une salle de spectacles avec quelques aménagements comme l’ajout de rangées de chaises, le masquage des miroirs et parfois même la mise en place d’une scène sur estrade. Depuis la seconde année de l’école, j’ai souhaité proposer un goûter de Noël aux enfants qui fréquentent les cours de danse. Le spectacle associé est composé de passages des enfants devant leurs familles et proches, mais aussi certaines années de passages autres comme ceux de ma troupe (voir en partie 6) ou de certains groupes d’élèves. Ponctuellement, d’autres événements orientés spectacles ont eu lieu dans l’école, la plupart du temps la salle était mise à disposition gratuitement comme pour des événements caritatifs (au profit de l’association Marie-Louise, par exemple).

Si j’ai souhaité disposer d’une grande salle de danse, c’est parce que je voulais pouvoir organiser des soirées ou après-midis dansantes autour des danses à deux. La première soirée était une soirée « country & line dance », puis cela a enchaîne sur du rock & swing, etc. Comme l’isolation n’était pas encore faite (voir en partie 2), il m’a fallu interrompre l’engouement pour ces nouveaux rendez-vous peu après le début de la première saison. Je les ai reprises la saison suivante, mais la dynamique était cassée et les fréquentations furent irrégulières.

Néanmoins, nous avons eu de très belles soirées durant toutes ces années. Des soirées simples dans la grande salle avec une thématique « toutes danses » ou « rock’n’roll » mais aussi des soirées multi-ambiances sur 3 salles, chacune proposant un thème musical propre comme rock’n’roll dans une salle, latino/salsa dans une autre et West Coast swing dans une troisième.

La grande salle disposant d’un bar pour se désaltérer, c’est son programme qui rassemblait le plus de suffrages. J’ai plusieurs fois fait intervenir des orchestres pour animer des soirées rock et swing pour le plus grand plaisir des élèves. Ça coûte de l’argent, ce n’est pas toujours rentable quand on fait les choses bien, mais c’est aussi important d’avoir ce type d’organisation où musiciens et danseurs peuvent se retrouver dans une ambiance « live » pour partager une soirée.

Lorsque les salles ne sont pas utilisées pour les besoins internes, elles sont disponibles à la location. J’ai privilégié les événements liés à la danse ou organisés par des danseurs afin d’éviter les problèmes de dégradations ou incivilités. J’ai donc accepté quelques anniversaires mais aucun mariage. Certaines locations ont été faites pour des circonstances particulières et pas toujours médiatisées : des stages organisés par des candidats de The Voice de TF1, des tournages de castings pour Incroyable Talent de M6, des répétitions pour Miss Toulouse et Midi-Pyrénées. Il y a eu aussi des entraînements et tournages de vidéos par des professeurs Toulousains ou encore des entraînements de compétition de danse sportive ainsi que des répétitions de spectacles. Il y a même eu des formations en informatique ou des réunions de syndics de copropriétaires. Avec un grand espace, on fait un peu ce qu’on veut en réalité.
Un événement récurrent complète l’année de cours de l’Espace UltraDanse depuis le début : le gala. Il s’agit d’un spectacle annuel où les élèves montrent sur scène le résultat du travail de la saison tout entière. Si cet événement a eu lieu au sein même de l’école la première année, il a fallu l’organiser dans un lieu beaucoup plus grand et adapté les saisons suivantes. Toute l’histoire est à lire dans la partie suivante.
[>> À venir en partie 5 : le gala annuel]