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L’Espace UltraDanse raconté par son créateur (8/10)

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Partie 9 de la saga «Espace UltraDanse de 2013 à 2025 »
[<< Précédemment en partie 7 : les à-côtés et la gestion]

Préambule

Je m’appelle Christian ROLLAND et c’est moi qui ai créé l’école de danse « Espace UltraDanse » à Aucamville, en périphérie nord de Toulouse, en 2013. Créer sa propre école ne vient pas de nulle part et c’est un projet qui ne s’improvise pas. Je vous raconte ici, en quelques épisodes et sans trop entrer dans les détails (d’où l’absence de la plupart des noms de personnes et lieux précis), le parcours qui a mené à la création de cette école de danse à laquelle je me suis consacré, tel un sacerdoce, où de nombreuses personnes ont pu s’épanouir et dont je m’apprête à fermer le livre prochainement en juin 2025.

PARTIE 8 : les livres sur la danse et la photo de danse

Comme je l’ai dit en partie 1, j’ai créé ma propre maison d’édition sur le thème de la danse avant de créer mon école de danse. Depuis que je suis enfant, j’adore la lecture (elle permet de s’évader et de s’instruire dans un temps ralenti, contrairement aux autres médias) et manipuler le livre en tant qu’objet. J’ai environ 1400 livres dans ma bibliothèque qui ne compte pas les ouvrages que j’ai empruntés et rendus. La danse est un thème qui regroupe déjà 400 de ces livres des années 1900 à nous jours et en diverses langues. Je m’étais déjà essayé à l’écriture de livres depuis tout jeune en recopiant des articles d’encyclopédie sur tel ou tel thème. Plus tard, à l’âge de 21 ans, je publiais déjà mon premier vrai livre dans le domaine de l’informatique aux éditions Addison-Wesley et deux autres ont suivi, dont un chez O’Reilly, des maisons d’édition connues dans ce domaine. Dans mon envie de partager sur le sujet de la danse, il m’a donc semblé naturel de me mettre à l’écriture d’un premier livre sur la technique du rock en 2003.

Fiche technique sur une figure de rock avec notation originale
Fiche technique sur une figure de rock avec notation originale

Je voulais faire une vraie référence technique détaillée permettant non seulement d’apprendre à danser mais surtout au lecteur aguerri de concevoir lui-même sa méthode d’apprentissage. J’ai beaucoup travaillé sur le concept et les notations. Les descriptions sous forme de texte avaient déjà été utilisées et les notations des pieds au sol sous la forme de schémas également dès les années 1950. J’ai ajouté une notation de mon invention qui visualise le couple de danse depuis le dessus avec les positions de corps et de bras. Il ne me restait plus qu’à décrire par écrit la technique du rock’n’roll basé sur ces outils en y adjoignant des vues 3D que je réalisais en images de synthèse. Peu d’autres que moi pouvaient le faire, car il fallait regrouper des compétences techniques en informatique et des compétences techniques et pédagogiques en danse pour écrire ce livre de plus de 400 pages. Malheureusement pour moi, aucune maison d’édition n’a voulu de mon manuscrit qui s’inscrivait dans une niche.

Le rock’n’roll : etchnique de danse et pratique par C. Rolland

Le rock'n'roll : technique de danse et pratique par C. Rolland
Le rock’n’roll : technique de danse et pratique par C. Rolland

Vous commencez à le comprendre, je ne me laisse jamais abattre et, quand j’ai une idée en tête, je me donne les moyens pour aller jusqu’au bout. J’ai donc décidé de faire imprimer moi-même mon livre, puis de le mettre en vente. J’ai démarché les librairies, glané les informations qu’elles me donnaient sur le réseau de fournisseurs qu’elles utilisaient, puis décidé de professionnaliser mon activité pour être présent dans tous les rayons. J’ai donc créé ma structure d’édition sous la forme d’une micro-entreprise, j’ai suivi le parcours du combattant pour me faire référencer un peu partout dans les réseaux professionnels, créé un site Internet et commencé à envoyer mes livres aux librairies et aux particuliers qui me passaient commande dès 2006. Puisque j’avais atteint ce stade, autant continuer à écrire d’autres livres qui seraient distribués grâce au circuit mis en place. J’ai donc continué à écrire des livres sur la danse : techniques des danses à deux, nouvelles, etc. Et puis je suis tombé sur l’autobiographie en anglais de Frankie Manning, monstre sacré du lindy hop, dont j’avais suivi les cours en stage intensif. Quand j’en parlais autour de moi, beaucoup me disaient qu’ils ne maîtrisaient pas assez l’anglais pour le lire. Il me fallait faire découvrir ce texte aux francophones et, comme mon credo est toujours « Ça n’existe pas ? Fais-le toi-même ! », je me suis mis en tête de le traduire.

Livre de Frankie Manning
Livre de Frankie Manning

J’ai contacté l’éditeur américain, acheté les droits d’adaptation en français et je me suis mis au travail. J’ai beaucoup échangé avec le co-auteur du livre par e-mail et par téléphone pour produire une traduction fidèle et même améliorer le livre par rapport à l’original en lui adjoignant des éléments spécifiques et originaux pour la version française. Je passe sur mes 9 mois de labeur pour produire ce livre de 368 pages et mon unique échange téléphonique avec Frankie Manning, un mois avant son décès, qui attendait avec impatience de voir la première adaptation étrangère de son livre en 2009. C’est à cette époque que j’ai contracté avec un diffuseur-distributeur qui m’a permis d’atteindre le statut d’éditeur à part entière et de rendre disponibles mes livres dans tous les pays francophones.

Livres sur la danse Rolland Editions sur un stand
Livres sur la danse Rolland Editions sur un stand

Lorsque j’ai créé mon école et eu mes propres locaux professionnels, j’y ai naturellement regroupé aussi les livres de ma maison d’édition et le stock correspondant. J’ai continué à travailler de nouveaux projets après le lancement de l’école, mais il restait de moins en moins de temps pour me consacrer régulièrement à l’édition et l’écriture de livres. Actuellement, je maintiens la commercialisation et j’attends d’avoir le temps de mettre en place de nouveaux projets ou rééditions. Depuis 2013, j’ai pu partager mon expérience par le biais de conférences, dont une sur l’adaptation en Français du livre de Frankie Manning. Par ailleurs, plusieurs personnes sont venues me voir après avoir connu mon livre de référence sur le rock et apprendre la technique auprès de moi. C’est un plus pour une école de danse que de pouvoir proposer un support correspondant à certains de ses cours. Au moins, la crédibilité technique de l’enseignant est mise en avant et accessible à tous librement. Je sais que de nombreux profs utilisent certains de mes livres (certains ne donnent pas leurs sources malgré tout) et ça montre que mon travail a été utile.

Lorsque le Covid a pointé le bout de son nez avec la fermeture obligatoire des écoles de danse, je me suis demandé ce que j’allais faire de tout ce temps enfermé dans mon école en centre-ville sans jardin pour m’aérer. Comme je l’ai dit en partie 7, j’ai essayé de gérer cela au mieux. J’ai consacré une partie de tout ce temps libre pour acquérir de nouvelles compétences et j’ai choisi le domaine de la photographie. Depuis que je me produis sur diverses scènes avec ma troupe, j’ai souvent été photographié et j’ai découvert qu’on pouvait faire de jolies choses sur une photo. Je maîtrisais déjà un outil complexe comme Photoshop et la retouche d’image, mais je n’avais vraiment aucune compétence en prise de vue. Le fait de côtoyer des photographes passionnés et de voir leur travail m’a donné envie d’en faire autant. J’ai donc suivi des heures et des heures de cours en vidéo en ligne et lu des livres sur la photo. J’ai ensuite dû expérimenter les notions. En premier lieu, j’ai utilisé mon smartphone avec des réglages manuels. Ensuite j’ai acheté un petit appareil photo micro 4/3 et j’ai exploré le mode manuel et encore appris beaucoup de choses.

Séance photo au studio par Christian
Séance photo au studio par Christian

Puis j’ai acheté des éclairages et flashes et, dès la fin des confinements du Covid, j’ai mis à contribution les élèves de l’école de danse pour m’exercer à toutes ces techniques dont je connaissais la théorie. De fil en aiguille, j’en suis arrivé à voir les limites de mon matériel et je suis passé sur un appareil photo plein format et du matériel professionnel. En 2020, j’ai décidé d’inclure une activité de studio photo dans l’école. Pour cela, j’ai remodelé la 3e salle de danse et je l’ai aménagée, isolée et climatisée pour pouvoir servir à la fois de studio photo avec du matériel fixé au mur et de salle de danse avec des miroirs cachés derrière des rideaux. Actuellement, j’y reçois des particuliers pour des photos d’identité, des familles pour des portraits, des professionnels pour des photos relatives à leur profession, etc. Je me déplace aussi pour couvrir des concerts (j’ai déjà eu une photo publiée dans un magazine), festivals et spectacles (dont évidemment des spectacles et galas de danse). Et voilà donc que prend place dans ce local une nouvelle activité en rapport avec la danse et le développement personnel et culturel.

Studio Kwiscat Photo
Studio Kwiscat Photo

[>> À venir en partie 9 : fermeture du livre et conclusion]

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L’Espace UltraDanse raconté par son créateur (9/10)

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Partie 9 de la saga «Espace UltraDanse de 2013 à 2025 »
[<< Précédemment en partie 8 : les livres sur la danse et la photo]

Préambule

Je m’appelle Christian ROLLAND et c’est moi qui ai créé l’école de danse « Espace UltraDanse » à Aucamville, en périphérie nord de Toulouse, en 2013. Créer sa propre école ne vient pas de nulle part et c’est un projet qui ne s’improvise pas. Je vous raconte ici, en quelques épisodes et sans trop entrer dans les détails (d’où l’absence de la plupart des noms de personnes et lieux précis), le parcours qui a mené à la création de cette école de danse à laquelle je me suis consacré, tel un sacerdoce, où de nombreuses personnes ont pu s’épanouir et dont je m’apprête à fermer le livre prochainement en juin 2025.

PARTIE 9 : fermeture du livre et conclusion

Chacun peut le lire dans les parties précédentes, je n’ai pas vraiment chômé dans mes locaux de l’Espace UltraDanse. J’ai eu un grand terrain de jeu (au sens propre comme figuré) et j’en ai bien profité. Il est temps pour moi de mettre une fin à mon « sacerdoce », comme je disais en préambule, et de lever un peu le pied. Je pourrais très bien poursuivre l’aventure car l’école fonctionne sur de bonnes bases, mais je n’ai pas trouvé d’associé ou de partenaire pour partager la charge du fonctionnement de l’école de danse au quotidien 365 jours par an et je ne me vois pas assurer cela tout seul encore des années. Se donner à 200% à une activité, aussi agréable soit-elle, n’est pas toujours une solution sur le long terme et il faut aussi penser à soi. Bien sûr, je n’arrête pas l’enseignement de la danse, ni l’écriture de livres, ni la photographie, ni l’informatique. Je vais juste rééquilibrer mes activités pour une meilleure qualité de vie en mettant la priorité sur ma vie personnelle, qui a été pendant 12 ans quasi inexistante, fusionnée avec ma vie professionnelle et liée à l’activité de la salle de danse. Je quitte ce mode de vie un peu nostalgique mais aussi heureux, car l’école de danse m’a permis de rencontrer ma compagne (qui était une de mes élèves à l’origine) ainsi qu’un petit compagnon à quatre pattes, Mimi, que j’ai recueilli dans la cour et que j’emmène avec moi pas si loin, du côté de Villemur-sur-Tarn, à tout juste 30 minutes du local de l’Espace UltraDanse.

Christian ROLLAND en cours d'interview sur son école
Christian ROLLAND en cours d’interview sur son école

Le 30 juin 2025, je libère ce local où se sont déroulées toutes les aventures que je vous ai racontées dans les parties précédentes et je mets fin au bail signé 151 mois (soit 12 ans et 7 mois) plus tôt. Vous l’avez lu, c’était mal parti, et ça s’est bien fini malgré tout. Il y a eu des hauts et des bas, j’ai parfois été seul, parfois été soutenu, j’ai beaucoup perdu financièrement, mais j’ai énormément gagné personnellement et humainement. Lorsque j’ai annoncé ma décision en début de saison, il y a eu des larmes dans l’équipe des professeurs en poste. Il est vrai que travailler des années ensemble rapproche les gens, d’autant plus que j’ai essayé de donner aux professeurs un espace de liberté où exprimer librement leur vision de la danse. L’équipe de la dernière saison était incroyable de par la qualité des cours proposés et je pense que tout le monde était heureux de travailler dans mon école. Les élèves se sont attachés à chaque professeur et c’est bien la preuve que l’on apporte pas que de la danse aux élèves, une école de danse va au-delà du simple exercice physique et artistique.

Il se trouve que j’emménage à la campagne dans une vraie maison et que l’Espace UltraDanse cesse son existence, mais il est réjouissant de savoir que les efforts et sacrifices faits dans ce projet auront une continuité, car le local a trouvé un nouveau locataire en une autre école en plein développement : Hopus School. Il s’agit d’une école avec des points communs avec la mienne, mais aussi des différences ; c’est normal, chaque dirigeant a sa propre vision d’un tel projet. Ainsi, dès la rentrée de septembre 2025, la nouvelle école sera inaugurée à la suite d’une nouvelle tranche de travaux et d’améliorations basées sur ce que j’ai mis en place 12 ans plus tôt. Certains s’y retrouveront, d’autres moins, mais ce qui est sûr c’est que ce lieu continuera d’être animé par la passion de la danse. Et puis… il paraît que je fais partie de l’équipe des enseignants de la nouvelle école à la rentrée en lindy hop et rock un soir par semaine 😉

Merci !
Merci !

Pour conclure, j’adresse un grand merci à toutes celles et tous ceux qui sont passés par l’Espace UltraDanse à Aucamville : professeurs, élèves, participants aux événements, spectateurs du gala, occupants des salles en location, etc. Si mon école est devenue ce qu’elle est, c’est aussi grâce à vous ! Je ne suis pas particulièrement en recherche de travail, mais si vous pensez que je peux apporter mon expérience technique autour de vous, n’hésitez pas à me contacter. Je pourrais peut-être venir partager tout cela lors d’un stage ou un événement !

[>> À venir en partie 10 : diaporama de la 1ère année épique]

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L’Espace UltraDanse raconté par son créateur (7/10)

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Partie 7 de la saga «Espace UltraDanse de 2013 à 2025 »
[<< Précédemment en partie 6 : stages externes, démonstrations et  troupe ]

Préambule

Je m’appelle Christian ROLLAND et c’est moi qui ai créé l’école de danse « Espace UltraDanse » à Aucamville, en périphérie nord de Toulouse, en 2013. Créer sa propre école ne vient pas de nulle part et c’est un projet qui ne s’improvise pas. Je vous raconte ici, en quelques épisodes et sans trop entrer dans les détails (d’où l’absence de la plupart des noms de personnes et lieux précis), le parcours qui a mené à la création de cette école de danse à laquelle je me suis consacré, tel un sacerdoce, où de nombreuses personnes ont pu s’épanouir et dont je m’apprête à fermer le livre prochainement en juin 2025.

PARTIE 7 : les à-côtés et la gestion

Je vais me servir de cette partie de mon récit pour présenter tout ce qui doit être fait dans le cadre du fonctionnement d’une école de danse, mais qui n’est pas de la danse (et j’en oublierai sûrement). Bref, ça a été mon travail pendant 12 ans, un travail parfois caché qui prend beaucoup de temps en plus des cours de danse (dont il ne faut pas oublier le temps de préparation).

Mon école de danse fonctionne comme toute autre entreprise. Comme je suis tout seul à tout gérer, je suis à tous les postes à la fois chaque semaine. Il faut faire la comptabilité, les déclarations légales, le règlement des salaires, payer les impôts et taxes (dont la TVA) ainsi que les cotisations sociales. Il faut aussi gérer la relation client avec le fait de répondre au téléphones et messageries diverses, de conseiller, de résoudre les problématiques et demandes spécifiques à chacun, faire les devis, factures, encaissements et relances.

Ménage à l'Espace UltraDanse
Ménage à l’Espace UltraDanse

Il faut aussi s’occuper de la communication dont la réalisation des supports de communication sur papier ou en ligne (Web et réseaux sociaux) sans oublier d’être à temps dans les délais. Une école ne va pas sans une équipe recrutée avec soin et un planning étudié et ajusté durant des heures et il en est de même pour chaque événement comme le gala où chaque détail doit être préparé et coordonné. Et puis avoir son propre local nécessite aussi d’y faire le ménage hebdomadaires (et en particulier les parquets de danse) et d’assurer l’entretien et réparations nécessaires à l’accueil des élèves.

Comme je suis un féru de technologie et d’informatique, j’ai naturellement fait le nécessaire pour en faire profiter le fonctionnement de mon école. Cela a commencé par l’installation d’un réseau informatique, d’un ensemble de serveurs dédiés (stockage, applications, etc.) et du paramétrage d’applications permettant de gérer et faciliter le quotidien. Je passe un peu sur ces détails techniques. J’ai aussi développé le site Web de l’école de danse, y greffant un module reprenant les publications des réseaux sociaux pour m’éviter de saisir des choses deux fois. J’ai aussi mis au point deux systèmes liés à un grand affichage présent dans l’école.

Affichage continue d'informations à l'Espace UltraDanse
Affichage continue d’informations à l’Espace UltraDanse

Le premier système affiche des informations en continu, un peu comme les chaînes info, avec différentes zones, des textes et vidéos qui défilent ainsi que quelques autres informations (heure, prénoms des fêtes du jour, météo, etc.). C’est pratique pour attirer l’attention des élèves lors des périodes de rentrée car les affichages sur les murs ne sont pas vraiment consultés. Le second système que j’ai développé est un module qui affiche la vitesse des musiques que je passe lors des soirées dansantes, ainsi que le nom des morceaux et les différents types de danse que l’on peut faire sur un titre donné. C’est pratique pour les débutants qui ne savent pas vraiment reconnaître un style de musique, mais aussi pour les danseurs plus aguerris qui veulent connaître la vitesse d’une musique dès les première notes afin de décider s’ils se lancent sur la piste ou non.

Quand on dirige une école qui assure une présence permanente d’une personne responsable, cela signifie que cette dernière doit être présente dans les locaux de manière très fréquente. Ainsi je donne mes cours et j’assure diverses tâches de gestion, mais il ne faut pas oublier que lorsque un tiers loue une salle de danse, je suis aussi présent au cas où (ce n’est pas une obligation, mais c’est avec cette qualité de service que j’ai souhaité faire tourner l’école). De même, si un professeur est malade durant la période scolaire, il rattrape ses cours durant les vacances scolaires et cela m’oblige aussi à être présent, même si je n’ai de mon côté pas de cours à rattraper. Quand il y a plusieurs professeurs sui doivent rattraper, cela multiplie les jours supplémentaires et réduit les « petites vacances scolaires » à peau de chagrin. C’est dire que certaines périodes, ma présence dans les locaux doit être 7 jours sur 7 et parfois de 9h du matin jusqu’à 23h le soir. Avoir ce mode de fonctionnement quand on est plusieurs responsables, c’est facile, mais à une seule personne, c’est définitivement plus compliqué par rapport à une vie personnelle qui en pâtit forcément. Je n’ai jamais vu ce type de choses dans aucune autre école jusqu’ici et je pense (modestement) que je suis le premier et le seul à l’avoir proposé.

Christian toujours prêt à l'accueil de l'école
Christian toujours prêt à l’accueil de l’école

À un moment donné, j’ai dû emménager dans les locaux de l’école de danse, n’ayant pas les moyens de me rémunérer assez pour payer un loyer. Une fois la période d’adaptation passée, ce n’est pas si mal qu’il y paraît. D’ailleurs, comme de nombreux passionnés de danse en train de découvrir ce monde merveilleux, j’avais un peu rêvé, à une époque, d’une situation où je dormais à 1 mètre de la piste de danse pour pouvoir danser toujours plus. Rêve devenu réalité, mais avec aussi les inconvénients : mon école de danse n’a pas de fenêtre, se situe en plein centre-ville (sans verdure mais avec les bruits et le béton autour), lors des occupations on a la musique plein les oreilles même quand on s’occupe de sujets personnels et, une fois que l’on sait que j’y suis la plupart du temps, les gens ont tendance à vouloir venir n’importe quand et à n’importe quelle heure (ça ne devait pas me déranger, puis que j’étais là de toute façon…). A côté de cela, j’avoue que pouvoir utiliser une salle de 300 m² quand on veut pour y faire quelques pas de danse ou d’autres activités c’est tout de même sympa sans tous ces inconvénients. J’en ai ainsi profité durant la période du Covid. J’étais dans l’école 24h/24, pas beaucoup de verdure à proximité, mais un grand terrain de jeu rien que pour moi. Cela dit, la période était stressante pour un responsable d’école de danse qu’on a obligé à fermer son établissement durant des mois sans réelle perspective. J’ai en effet fermé, j’ai continué à devoir les loyers du local au propriétaire, j’ai remboursé les élèves des cours non fournis et je dois dire que si je n’avais pas élu domicile dans l’école de danse, elle aurait déposé le bilan depuis longtemps. Aujourd’hui, l’école ferme, mais c’est parce que je le souhaite et j’ai pu organiser cette fermeture et la passation à une autre école, et c’est très différent.

[>> À venir en partie 8 : les livres sur la danse et la photo de danse]

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L’Espace UltraDanse raconté par son créateur (6/10)

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Partie 6 de la saga «Espace UltraDanse de 2013 à 2025 »
[<< Précédemment en partie 5 : le gala annuel]

Préambule

Je m’appelle Christian ROLLAND et c’est moi qui ai créé l’école de danse « Espace UltraDanse » à Aucamville, en périphérie nord de Toulouse, en 2013. Créer sa propre école ne vient pas de nulle part et c’est un projet qui ne s’improvise pas. Je vous raconte ici, en quelques épisodes et sans trop entrer dans les détails (d’où l’absence de la plupart des noms de personnes et lieux précis), le parcours qui a mené à la création de cette école de danse à laquelle je me suis consacré, tel un sacerdoce, où de nombreuses personnes ont pu s’épanouir et dont je m’apprête à fermer le livre prochainement en juin 2025.

PARTIE 6 : les stages externes, les démonstrations et la troupe

Lorsqu’on a sa propre école de danse, on donne essentiellement ses cours dans le local correspondant. Cependant, le fait d’avoir pignon sur rue et d’avoir un niveau de danse et d’organisation suffisant pour posséder sa propre école amène aussi quelques demandes de cours à l’extérieur de l’école. Ainsi j’ai été amené à enseigner ponctuellement lors de stages dans divers endroits en France et à l’étranger où j’ai pu donner mes cours à côté d’autres professeurs connus (dont des références dans leur domaine ou des danseurs passant dans l’émission « Danse avec les Stars »). Comme j’avais déjà beaucoup de cours à donner dans mon école aussi bien en semaine que le week-end, je n’ai pas énormément démarché pour développer ce domaine des stages à l’extérieur jusqu’ici, mais j’ai répondu aux demandes qui me sont faites le mieux possible. J’ai ainsi enseigné ponctuellement dans diverses associations en Occitanie ainsi que lors de voyages-stages de danse en Espagne.

Stages à l'extérieur par Christian Rolland
Stages à l’extérieur par Christian Rolland

Le fait de donner des cours lors de festivals et stages assure en partie la promotion de l’école de danse du prof qui les assure. Il est parfois nécessaire de participer à des opérations spéciales localement pour compléter la stratégie de communication de l’école de danse. Ainsi, avec certains professeurs et des élèves de l’école, nous avons pu faire des animations lors d’événements comme la marathon de Toulouse, le salon des Séniors, divers Téléthons, la sortie de films ou des soirées spéciales thématiques dans des cinémas où la danse avait sa place (Dirty Dancing, Retour vers le Futur, etc.) ou encore des festivals swing ou vintage (avec des démonstrations de lindy hop, de charleston ou de rock par exemple). Cela est arrivé également pour des élèves d’autres professeurs de l’école, ceux-ci ayant compris que la promotion autour de leurs cours pourrait aussi passer par là.

Les élèves de l'Espace UltraDanse animent une soirée au cinéma
Les élèves de l’Espace UltraDanse animent une soirée au cinéma

En avril 2016, j’ai eu l’idée de lancer un atelier autour des danses latines. L’idée était de travailler des chorégraphies en groupe basées sur des mouvements de salsa, mambo ou cha-cha dans l’objectif de les montrer à l’extérieur de l’école lors de festivals. Comme je n’ai pas identifié de garçon dans mes cours avec le potentiel pour participer à cet atelier, je me suis retrouvé avec 6 filles et j’ai commencé à leur faire travailler des mouvements de solo de salsa plutôt réservés aux filles (lady style) et à les faire progresser dans ce domaine. Cela a mis du temps à démarrer, car nous travaillions une heure par semaine le week-end. C’était un atelier gratuit où j’échangeais mon enseignement contre un peu de disponibilité, le moment venu, pour produire mes chorégraphies sur scène. Le premier essai en public s’est déroulé lors de la soirée dansante de Noël de la même année. Puis nous avons continué à travailler l’enchaînement dans l’objectif de le montrer sur la scène du Bascala pendant le gala au mois de mai 2017. C’était une chorégraphie de bon niveau et qui aurait tout à fait pu être montrée dans les festivals spécialisés en danse latino. Les Ultyra’s

Les Ultra's Chicas en mode latino
Les Ultra’s Chicas en mode latino

Entre-temps, certaines des participantes à l’atelier n’ont pas pu continuer à se libérer ou ont déménagé et d’autres sont venues les remplacer dans le groupe. Avant le gala, l’idée est venue de donner un nom à ce qui allait être par la suite connu comme la troupe des Ultra’s Chicas (« Ultra » pour UltraDanse, le « ‘s » pour l’appartenance comme en anglais et les « Chicas » du mot espagnol pour signifier que c’était un groupe de filles faisant de la danse latino). Quelques semaines avant le gala, l’une des filles voit un projet professionnel se lancer et doit quitter la troupe. Au pied du mur, comme la chorégraphie était faite pour un nombre pair de danseuses et que je connaissais la chorégraphie (forcément, je l’avais imaginée), je l’ai remplacée au pied levé lors du gala, intégrant un chico aux chicas sans pour autant changer le nom de la troupe. Cette première sur une vraie scène ne fut pas excellente, car nous passions en fin de spectacle et la fatigue se faisait sentir. Nous avons été meilleurs quelques semaines plus tard, lorsque nous nous sommes produits à l’occasion d’un dîner-spectacle oriental dans un restaurant de la périphérie toulousaine.

Les Ultra's Chicas en spectacle en mode vintage après-guerre
Les Ultra’s Chicas en spectacle en mode vintage après-guerre

Par la suite, j’ai proposé de tester un autre style de mouvements féminins en partant sur le registre vintage/pin-up qui m’intéressait particulièrement. Cela me permettait de mettre à contribution mes compétences en swing, lindy hop, charleston et rock’n’roll. J’ai donc lancé le travail sur une musique des Andrews Sisters issue des années 1940-1950. Nous avons choisi une tenue évoquant l’armée de l’air américaine et une autre l’US Navy de l’après-guerre. Outre les mouvements swing et pin-up, j’y ai mis un peu de rock’n’roll à deux avec des acrobaties. En tant que seul danseur homme de la troupe, c’est moi qui dansait avec chacune des filles et faisais le porteur pour les acrobaties. Dès que nous avons eu l’occasion de montrer en public cette chorégraphie « pin-up militaire », nous avons eu un bon succès et des demandes pour la produire dans divers événements.

Acrobaties en lindy hop Ultra's Chicas
Acrobaties en lindy hop Ultra’s Chicas

C’est à ce moment-là que les Ultra’s Chicas se sont réorientées avec le registre vintage, plus porteur d’occasions de montrer notre travail sur scène. Les années passant, certaines danseuses de la troupe ont cessé d’y participer et d’autres sont venues les remplacer. Actuellement, elles sont 6 filles et je suis toujours le chorégraphe de la troupe en même temps que l’interviens de temps à autre sur scène, parfois de manière anecdotique en guide de clin d’œil. Nous avons un spectacle qui peut durer 1h30 avec de nombreux tableaux plutôt dans le registre vintage et américain à présent. Nous nous déplaçons plus loin que les premières prestations et la troupe est à présent indépendante de l’école et ses activités.

[>> À venir en partie 7 : les à-côtés et la gestion]

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L’Espace UltraDanse raconté par son créateur (5/10)

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Partie 5 de la saga «Espace UltraDanse de 2013 à 2025 »
[<< Précédemment en partie 4 : les événements à l’école de danse]

Préambule

Je m’appelle Christian ROLLAND et c’est moi qui ai créé l’école de danse « Espace UltraDanse » à Aucamville, en périphérie nord de Toulouse, en 2013. Créer sa propre école ne vient pas de nulle part et c’est un projet qui ne s’improvise pas. Je vous raconte ici, en quelques épisodes et sans trop entrer dans les détails (d’où l’absence de la plupart des noms de personnes et lieux précis), le parcours qui a mené à la création de cette école de danse à laquelle je me suis consacré, tel un sacerdoce, où de nombreuses personnes ont pu s’épanouir et dont je m’apprête à fermer le livre prochainement en juin 2025.

PARTIE 5 : le gala annuel

Comme dans beaucoup d’écoles de danse, la fin de l’année est marquée par un grand événement où les élèves font découvrir leur travail de l’année à un public très souvent composé de leurs familles ou amis. J’ai choisi de faire le premier événement de ce type dans les locaux de l’école de danse en juin 2013. C’était la fin de la première saison et j’étais assez inexpérimenté dans l’organisation de ce type d’événement regroupant beaucoup de monde, même si j’avais moi-même participé à de nombreux autres que je n’organisais pas.

Dans le milieu des danses à deux, l’objectif n’est habituellement pas de faire des démonstrations quand on apprend à danser. Les élèves souhaitent juste savoir danser dans des soirées dansantes ou événements de danse à deux en improvisation. Ainsi, les écoles qui ne font que des cours de danses en couple marquent elles la fin de saison en organisant une grande soirée dansante ponctuée d’une pause où les élèves font une petite démonstration dans la salle de danse (généralement cela se passe même dans leur école de danse). Ce n’est pas la même formule qu’un vrai spectacle avec une scène. Comme j’avais élargi mon projet aux danses d’expression en solo (classique, contemporain, jazz, etc.), les professeurs concernés ont porté à mon attention qu’il serait judicieux d’organiser un spectacle pour motiver les élèves de leurs cours et faire découvrir l’école à leurs proches.

J’ai donc accédé à leur proposition et organisé une grande soirée à la fin de la première saison de l’école en juin 2014. La soirée s’est déroulée à l’école de danse en deux parties. En premier lieu, un spectacle donné par les élèves de tous les cours, y compris les danses à deux, et dans la suite la soirée dansante telle que je pensais l’organiser au départ.

Espace UltraDanse : premier gala
Espace UltraDanse : premier gala

Entre les deux, j’avais fait des sandwiches maison vendus sur place pour les personnes restant aux deux parties. Même si tous se déroulait « à domicile », c’était déjà pour moi une grande organisation. J’étais à tous les postes, billetterie, sono, coordination, présentation, vente des sandwiches, dj et animation. Et pour couronner le tout, c’était une journée de juin où les températures avaient dépassé les 30 degrés, autant dire que dans une école sans climatisation c’était chaud ! Cela dit, le public et les élèves ont aimé cette première soirée de gala et cette année difficile se terminait dans une bonne ambiance. Les élèves sont passés sur le parquet de l’école, groupe après groupe, sans logique précise en dehors du temps pour se changer dans le cas où des personnes faisaient plusieurs passages.

L’année suivante, je me suis mis en quête d’une vraie salle de spectacle. L’idée était de dissocier le spectacle du gala du scène de la soirée dansante de fin d’année. J’ai d’abord démarché la mairie locale qui n’a pas voulu me louer la salle des fêtes car mon école ne fonctionnait pas sur une base associative. Quand je m’adressais aux autres communes, on me disait que la location était réservée aux structures basées dans la même ville. Bref, rien ne pouvait se faire dans ces conditions et, n’ayant pas de connaissances haut placées, je n’était pas pistonné pour contourner les règles. J’ai donc dû me tourner vers les salles de spectacles à part entière. J’ai finalement eu un accord de la salle Altigone à Saint-Orens, une salle d’environ 600 places à 30 minutes de l’école de danse début mai 2015. C’est tôt dans la saison, mais les meilleures dates étaient déjà réservées. En parallèle, j’ai déposé un dossier au Bascala, à Bruguières, plus proche de l’école et davantage dans la zone d’où venaient les élèves.

Gala UltraDanse 2015 à l'Altigone
Gala UltraDanse 2015 à l’Altigone

Le gala de la seconde année à l’Altigone était aussi le premier gala que j’organisais en salle de spectacle. Je l’ai préparé avec les professeurs et les élèves de manière un peu plate, prévoyant juste une succession de passages dissociés les uns des autres. Et puis la veille du spectacle, je me suis dit que l’ensemble manquait de logique et de liant. J’ai donc passé la nuit entière à travailler sur des textes des sketches racontant la journée d’une personne (moi), du lever au coucher, qui croisait différents groupes de danse au fil des heures. Après une nuit blanche à écrire et mémoriser des textes, ainsi que chercher des accessoires et costumes correspondants, je commençai donc le spectacle sur scène en pyjama avec un nounours sous le bras pour introduire le premier passage. J’avais écrit des textes beaucoup trop longs et au final ça faisait des transitions trop nombreuses et longues qu’il a fallu en supprimer en cours de spectacle pour garder l’ensemble dans une durée raisonnable. C’est comme cela que j’ai appris sur le tas à organiser et scénariser un gala. Bien évidemment, je passe sur les répétitions, les mises en lumière et autres éléments d’un vrai spectacle sur scène que j’apprenais sur le tas.

Le troisième gala en 2016 fut donc fait sur la scène du Bascala, une salle d’environ 830 places au nord de Toulouse. C’est une grande salle aux coulisses spacieuses et très prisée par les écoles de danse. C’est cette année-là qu’avec l’expérience des 2 spectacles précédents j’ai décidé de lier les passages des élèves autour d’un thème qui fut « le cinéma ». Depuis cette édition, chaque gala a eu son thème et les éclairages, décors et accessoires étaient préparés en correspondance. Il y a ainsi eu le voyage autour du monde, la machine à voyager dans le temps, les contes et belles histoires, le cirque (mais ce thème reconduit durant les 2 années Covid a été annulé deux fois), le cabaret, couleurs et sentiments (plus abstrait que les autres), les séries télé et films à épisodes et enfin les villes du monde pour la dernière édition de mai 2025. Le thème, donné aux professeurs dès le mois de septembre, aide le public à se raconter des histoires en voyant les différentes danses et permet des transitions fluides et rapides, contrairement au premier spectacle à l’Altigone. L’expérience paie.

Les affiches des galas de l'Espace UltraDanse
Les affiches des galas de l’Espace UltraDanse

À chaque édition, le gala de l’école constitue à la fois une fête pour les élèves et le public, mais aussi un challenge pour tous les participants qui préparent ce spectacle durant des mois. Une fois le thème donné, chaque cours apprend sa chorégraphie avec son professeur, imagine un costume de scène, travaille la mise en scène, etc. et j’établis l’ordre de passage en tenant compte de diverses contraintes, regroupe les musiques, fais imprimer les programmes, vends les billets pour le public, prépare le nécessaire pour la le jour j. Comme j’organise l’événement et danse sur scène avec mes élèves, c’est à chaque fois une journée marathon dont je rentre vidé. Je commence tôt le matin vers 8h avec l’état des lieux d’entrée, je termine vers 1h du matin avec l’état des lieux e sortie. Ensuite, c’est la coordination de la journée avec les profs et élèves volontaires qui contribuent à installer les loges, préparer les bar et la billetterie, mettre en place la signalétique dans les couleurs, nettoyer, etc. Et puis, durant le spectacle, c’est la course pour se changer dans un spectacle où je suis sur scène environ un tiers du temps sur les 27 passages de moyenne. Ensuite, il faut encore ranger, ramener les décors et accessoires à l’école de danse et tout ranger avant la reprise des cours collectifs qu’il reste avant la fin de la saison.

Gala de l'Espace UltraDanse au Bsacala
Gala de l’Espace UltraDanse au Bsacala

J’ai résumé en quelques mots rapides ce en quoi consiste un gala d’école de danse, mais j’en oublie sûrement. En tout état de cause, je ne regrette pas d’avoir franchi ce cap dès la première année, poussé par les autres profs. Je vois à chaque fois les étoiles dans les yeux du public qui assiste à notre gala. Certaines personnes non adaptes de la danse m’ont fait part du fait qu’ils avaient adoré sans s’ennuyer et qu’ils avaient découvert une manière de présenter un gala de danse qui les a fait changer de point de vue sur le sujet. Les professeurs sont satisfaits, les élèves sont fiers d’avoir réussi à se lancer sur scène devant un public et moi je suis heureux d’avoir été à l’origine de tout cela malgré le gros travail que cela représente.

Final du gala de l'Espace UltraDanse
Final du gala de l’Espace UltraDanse

[>> À venir en partie 6 : stages externes, démonstrations et  troupe]

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L’Espace UltraDanse raconté par son créateur (4/10)

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Partie 3 de la saga «Espace UltraDanse de 2013 à 2025 »
[<< Précédemment en partie 3 : les cours de danse collectifs]

Préambule

Je m’appelle Christian ROLLAND et c’est moi qui ai créé l’école de danse « Espace UltraDanse » à Aucamville, en périphérie nord de Toulouse, en 2013. Créer sa propre école ne vient pas de nulle part et c’est un projet qui ne s’improvise pas. Je vous raconte ici, en quelques épisodes et sans trop entrer dans les détails (d’où l’absence de la plupart des noms de personnes et lieux précis), le parcours qui a mené à la création de cette école de danse à laquelle je me suis consacré, tel un sacerdoce, où de nombreuses personnes ont pu s’épanouir et dont je m’apprête à fermer le livre prochainement en juin 2025.

PARTIE 4 : les événements à l’école de danse

Une école à part entière de danse fonctionne sur trois axes : les cours réguliers (souvent hebdomadaires et collectifs), les cours et événements ponctuels (stages collectifs, cours privés, soirées) ainsi que les locations de salle lorsque des créneaux sont libres. Je vous ai présenté le premier axe dans la partie précédente. Voici quelques mots sur les autres.

Espace UltraDanse : stage
Espace UltraDanse : stage

Commençons par les stages. Ils ont été nombreux en 12 ans et ont abordé de nombreux styles de danses. J’ai moi-même organisé et assuré les premiers stages de week-end ou durant les vacances scolaires. Ils concernaient les danses à deux, évidemment, et permettaient de compléter l’offre de cours collectifs tout en permettant aux personnes désireuses de découvrir de nouvelles danses ou nouveaux mouvements de progresser. Je faisais des après-midi complets autour de trois cours le week-end une à deux fois par mois. Il y avait toujours un niveau débutant pour permettre à de nouveaux élèves de démarrer leur apprentissage et découvrir l’école de danse. Dans un second temps, les professeurs de l’école ont proposé aussi des stages intensifs, parfois sur un thème technique. Là aussi des personnes ne prenant pas de cours hebdomadaires découvraient l’école et ses professeurs à cette occasion ponctuelle. Et dans un troisième temps, il y a eu l’intervention de professeurs extérieurs aux activités régulières de l’école de danse. Ils amenaient encore un autre public à découvrir le local et ses activités. Il y a eu des stages de danses à deux évidemment, mais aussi jazz, street, dancehall, heels, danse africaine, etc. Et enfin, par le biais de locations des salles, des professeurs indépendants ont pu organiser leurs stages indépendamment de l’école dans des créneaux libres restants. Pour certains stages internes comme externes, on aurait parfois pu pousser les murs tellement il y avait de monde ! Dans d’autres cas, on se rapprochait des cours privés avec un petit groupe. Dans tous les cas, l’objectif de donner accès à la danse au plus grand nombre était rempli.

Espace UltraDanse : cours particuliers
Espace UltraDanse : cours particuliers

En parallèle des cours collectifs, il y a généralement des cours privés, en couple ou en petit groupe. Ces cours se déroulent évidemment en dehors des créneaux hebdomadaires réservés ou pendant les vacances scolaires. Dans le domaine des danses à deux, les cours particuliers sont destinés aux couples ne désirant pas changer de partenaire durant l’apprentissage ou à apprendre des chorégraphies spécifiques, comme lors d’une préparation à l’ouverture d’un bal de mariage par exemple. Ce dernier exercice est particulièrement intéressant (et je le propose depuis de nombreuses années) car il a pour but de mettre en valeur un couple de mariés le jour de leur mariage. Souvent, les futurs mariés ne savent pas danser et il faut leur apprendre les bases techniques d’un style de danse avant de passer à la mémorisation de la chorégraphie conçue spécialement pour eux sur la musique qu’ils ont choisie. Dans un domaine connexe, ces cours privés peuvent aussi être donnés dans le cadre d’un enterrement de vie de jeune fille (EVJF) à un groupe souhaitant s’amuser une heure ou deux à cette occasion.

Grande salle en configuration spectacle
Grande salle en configuration spectacle

Dans certaines situations, la grande salle de danse de l’école a pu devenir une salle de spectacles avec quelques aménagements comme l’ajout de rangées de chaises, le masquage des miroirs et parfois même la mise en place d’une scène sur estrade. Depuis la seconde année de l’école, j’ai souhaité proposer un goûter de Noël aux enfants qui fréquentent les cours de danse. Le spectacle associé est composé de passages des enfants devant leurs familles et proches, mais aussi certaines années de passages autres comme ceux de ma troupe (voir en partie 6) ou de certains groupes d’élèves. Ponctuellement, d’autres événements orientés spectacles ont eu lieu dans l’école, la plupart du temps la salle était mise à disposition gratuitement comme pour des événements caritatifs (au profit de l’association Marie-Louise, par exemple).

Espace UltraDanse : première soirée country
Espace UltraDanse : première soirée country

Si j’ai souhaité disposer d’une grande salle de danse, c’est parce que je voulais pouvoir organiser des soirées ou après-midis dansantes autour des danses à deux. La première soirée était une soirée « country & line dance », puis cela a enchaîne sur du rock & swing, etc. Comme l’isolation n’était pas encore faite (voir en partie 2), il m’a fallu interrompre l’engouement pour ces nouveaux rendez-vous peu après le début de la première saison.  Je les ai reprises la saison suivante, mais la dynamique était cassée et les fréquentations furent irrégulières.

Espace UltraDanse : soirée dansante
Espace UltraDanse : soirée dansante

Néanmoins, nous avons eu de très belles soirées durant toutes ces années. Des soirées simples dans la grande salle avec une thématique « toutes danses » ou « rock’n’roll » mais aussi des soirées multi-ambiances sur 3 salles, chacune proposant un thème musical propre comme rock’n’roll dans une salle, latino/salsa dans une autre et West Coast swing dans une troisième.

Orchestre à l'Espace UltraDanse
Orchestre à l’Espace UltraDanse

La grande salle disposant d’un bar pour se désaltérer, c’est son programme qui rassemblait le plus de suffrages. J’ai plusieurs fois fait intervenir des orchestres pour animer des soirées rock et swing pour le plus grand plaisir des élèves. Ça coûte de l’argent, ce n’est pas toujours rentable quand on fait les choses bien, mais c’est aussi important d’avoir ce type d’organisation où musiciens et danseurs peuvent se retrouver dans une ambiance « live » pour partager une soirée.

Réunions à l'Espace UltraDanse
Réunions à l’Espace UltraDanse

Lorsque les salles ne sont pas utilisées pour les besoins internes, elles sont disponibles à la location. J’ai privilégié les événements liés à la danse ou organisés par des danseurs afin d’éviter les problèmes de dégradations ou incivilités. J’ai donc accepté quelques anniversaires mais aucun mariage. Certaines locations ont été faites pour des circonstances particulières et pas toujours médiatisées : des stages organisés par des candidats de The Voice de TF1, des tournages de castings pour Incroyable Talent de M6, des répétitions pour Miss Toulouse et Midi-Pyrénées. Il y a eu aussi des entraînements et tournages de vidéos par des professeurs Toulousains ou encore des entraînements de compétition de danse sportive ainsi que des répétitions de spectacles. Il y a même eu des formations en informatique ou des réunions de syndics de copropriétaires. Avec un grand espace, on fait un peu ce qu’on veut en réalité.

Un événement récurrent complète l’année de cours de l’Espace UltraDanse depuis le début : le gala. Il s’agit d’un spectacle annuel où les élèves montrent sur scène le résultat du travail de la saison tout entière. Si cet événement a eu lieu au sein même de l’école la première année, il a fallu l’organiser dans un lieu beaucoup plus grand et adapté les saisons suivantes. Toute l’histoire est à lire dans la partie suivante.

[>> À venir en partie 5 : le gala annuel]

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L’Espace UltraDanse raconté par son créateur (3/10)

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Partie 3 de la saga «Espace UltraDanse de 2013 à 2025 »
[<< Précédemment en partie 2 : l’aménagement du local]

Préambule

Je m’appelle Christian ROLLAND et c’est moi qui ai créé l’école de danse « Espace UltraDanse » à Aucamville, en périphérie nord de Toulouse, en 2013. Créer sa propre école ne vient pas de nulle part et c’est un projet qui ne s’improvise pas. Je vous raconte ici, en quelques épisodes et sans trop entrer dans les détails (d’où l’absence de la plupart des noms de personnes et lieux précis), le parcours qui a mené à la création de cette école de danse à laquelle je me suis consacré, tel un sacerdoce, où de nombreuses personnes ont pu s’épanouir et dont je m’apprête à fermer le livre prochainement en juin 2025.

PARTIE 3 : les cours de danse collectifs

Espace UltraDanse : cours de rock avec Christian
Espace UltraDanse : cours de rock avec Christian

Si l’on revient particulièrement aux activités du début de l’école de danse, on y voit un planning déjà bien rempli. Lorsque je réfléchissais à la création de ma propre école, j’imaginais tout d’abord une grande salle où je donnais seul mes cours de danse à deux : rock, lindy hop, salsa et autres danses en couple. Et puis, le projet se précisant, après avoir trouvé le local, j’ai réalisé que, pour faire face aux charges, il me faudrait rentabiliser un peu plus l’espace et proposer d’autres cours de danse en parallèle des miens. À l’époque, je regardais régulièrement l’émission de danse américaine « So You Think You Can Dance » (non diffusée en France) et j’adorais découvrir divers styles de danse très différents et les voir se mélanger dans une même émission. On pouvait voir un danseur de West Coast swing exceller en hip-hop ou une danseuse de jazz réussir de belles chorégraphies en couple. Je me suis donc mis en quête d’autres professeurs aux styles complémentaires. C’est comme cela que j’ai embauché la première équipe de professeurs qui assuraient dès la première rentrée des cours de danse classique, de danse contemporaine, de modern jazz, de ragga dancehall, de street jazz, de Bollywood, de West Coast swing, de kizomba et semba, de country et de Pilates. Pour ma part, j’assurais le rock, le lindy hop, les danses de salon standard (valse, tango, etc.), les danses de salon latines (cha-cha, rumba, samba, etc.), les danses des Caraïbes (salsa, merengue, bachata) ainsi que les claquettes. J’avais envisagé de donner moi-même les cours de West Coast swing (que je n’avais alors jamais enseigné), mais j’ai vite compris qu’élaborer une méthode pédagogique pour cette danse aurait trop chargé ma rentrée, et puis un professeur dans ce domaine s’est présenté à bon escient. Et oui, dès la première année, le planning était déjà bien rempli avec quasiment deux cours en permanence en parallèle dans l’école tous les soirs de la semaine.

Espace UltraDanse : cours de jazz
Espace UltraDanse : cours de jazz

Le premier planning a été réalisé en tenant compte de l’existence d’une association de danse dans les locaux de la mairie de la même commune et de son planning. Je peux à présent dire qu’ils n’ont pas fait de même par la suite et qu’ils n’ont pas cherché à collaborer avec ma nouvelle école qu’ils considéraient comme « concurrente » dans la même commune alors qu’ils avaient leurs salles gratuites sans charge et ainsi que des subventions municipales… Leurs tarifs sont pourtant à peine inférieurs aux miens et même plus chers pour les tout petits et l’illimité. J’aurais bien aimé qu’ils fassent preuve d’un peu plus d’ouverture d’esprit toutes ces années pour le développement de la danse, surtout pour une association à but non lucratif. Mais il n’en a rien été et j’ai fini par faire mon bout de chemin dans mon coin, sans rien demander, indépendamment de cette association et des largesses octroyées par la mairie. Dès le début, j’ai souhaité proposer une école familiale avec des cours pour enfants à partir de 4 ans jusqu’aux adultes, dont la doyenne à ce jour avait 82 ans. C’est ce large mélange des âges et des styles qui a donné une partie de l’identité de mon école dès le départ. J’ai essayé de faire en sorte que tous ces profils différents se croisent et cohabitent au sein d’un même ensemble. Quand c’était possible, j’ai aussi favorisé la collaboration entre les professeurs pour enrichir ce qui était proposé. Dans cette aventure, mon objectif a toujours été de favoriser l’accès à la danse au plus grand nombre quitte à en être de ma poche. Ainsi je maintenais un cours annoncé au planning de la rentrée même s’il n’avait que 3 personnes inscrites. Autant dire que 3 cotisations annuelles ne paient pas le salaire d’un professeur et encore moins les frais fixes d’une école de danse (il faut au minimum 10 élèves). J’ai donc « subventionné » personnellement l’activité de certains profs avec des tout petits cours pendant des années, de la première à cette année encore. L’essentiel est de tenir un engagement de créneau annuel vis-à-vis des profs et des élèves, je comptais sur un calcul globalisé sur l’ensemble des cours pour assurer l’équilibre financier de l’école (un peu comme une association à but non lucratif, mais mois j’étais sous forme d’entreprise), ce qui a fonctionné.

Espace UltraDanse : un planning de cours 2024-25 bien rempli sur 3 salles
Espace UltraDanse : un planning de cours 2024-25 bien rempli sur 3 salles

Comme je l’ai écrit dans la partie précédente, cette première année a été bien perturbée du fait d’un chantier non achevé et d’un maître d’œuvre malhonnête. Néanmoins, je remercie les 150 premiers élèves qui ont eu le courage (ou l’inconscience) de me faire confiance à cette époque incertaine concernant l’avenir du projet. Beaucoup de personnes sont venues voir et, prenant connaissance du chantier, n’ont pas souhaité tenter l’inscription annuelle. Moi-même, je n’étais sûr de rien, mais en bon Breton têtu, je me suis accroché et j’ai mené mon projet au bout. Je n’aurais peut-être pas imaginé que l’école fonctionnerait encore 12 années plus tard, mais je l’espérais très fort… J’ai donc mené cette nouvelle école au bout de sa première année en ayant perdu 12 kilos et beaucoup d’argent, comme quoi il faut savoir s’accrocher à son rêve. La fin de la première année a été marquée par un événement combinant démonstrations des élèves et soirée dansante de danse à deux dans les locaux de l’école. Ce fut le premier gala (voir la partie qui y est consacrée plus loin) qui marqua le départ de nombreux autres.

Espace UlraDanse : cours de Pilates en salle 2
Espace UlraDanse : cours de Pilates en salle 2

La seconde année voit l’ajout de quelques nouvelles activités, comme le boogie, la salsa portoricaine, plusieurs niveaux de bachata (assurée par un autre que moi), le Pilates et la danse africaine et sa cousine afro-remix. De nouveaux professeurs amènent de nouvelles disciplines et une variété de choix pour les élèves chaque saison.

Espace UltraDanse : cours par Christian
Espace UltraDanse : cours par Christian

C’est l’occasion pour moi de parler un peu des professeurs qui m’ont accompagné toutes ces années. Je les ai recrutés après un entretien classique, mais j’avoue que je fonctionne beaucoup au feeling. Si je sens bien l’enseignant, il gagne de nombreux points quant au fait de rejoindre l’équipe. Certains ont intégré mon école alors qu’ils étaient déjà installés et on amené leur style et leur expertise. Pour d’autres, c’est moi qui leur ai donné leur chance de démarrer ou développer leur activité d’enseignement de la danse alors qu’ils n’avaient pas d’expérience (ou tout juste quelques mois). Pour certains, mon école a donc été un marchepied pour leur carrière de prof de danse, certains sont reconnaissants de la confiance que j’ai placée en eux, d’autres moins. En même temps, je ne les ai pas aidés pour la reconnaissance, même si c’est parfois dommage d’oublier d’où l’on vient. Vous retrouvez actuellement certains d’entre eux dans d’autres écoles à Toulouse et aux alentours. À chaque fois, j’ai souhaité associer un seul prof à un style de danse. Ainsi, quand on venait apprendre tel style de danse dans mon école, on savait qu’on allait travailler avec tel prof et son approche de la danse, sans surprise.

Espace UltraDanse : cours dans la grande salle
Espace UltraDanse : cours dans la grande salle

Saison après saison, l’équipe évolue au gré des contraintes des uns et des autres. Parfois, j’ai remplacé un prof sur le départ, parfois j’ai laissé un style de danse de côté pour essayer un autre. L’idée est de satisfaire les élèves en recherche de nouveaux cours au sein de leur école favorite. Ainsi, au gré des rentrées et des tendances, j’ai pu proposer de nouveaux cours, comme le tango argentin, la Zumba, la barre à terre, le reggaeton, le hip-hop, la danse orientale, la danse polynésienne, le heels, etc. Et tout cela sans compter les stages ponctuels où d’autres disciplines ont pu être enseignées par des professeurs venant ponctuellement apporter leurs connaissances. De mon côté, j’ai enseigné certaines danses ou niveaux pendant un temps, puis interrompu quelques saisons, puis redémarré ces mêmes danses selon les demandes, tendances, besoins et contraintes de planning. Et puis, j’ai continué à me former, soit en présenciel auprès d’autres professeurs reconnus via des cours et stages professionnels, soit à distance, sans compter le travail personnel de développement de mes propres mouvements et figures durant toutes ces années, ce qui assurait à mes élèves d’apprendre des figures originales en venant dans mon école.

Cours de danse Covid en vidéo avec partenaire bricolée
Cours de danse Covid en vidéo avec partenaire bricolée

J’ai toujours eu du plaisir à animer mes cours de danse. Je me suis donné à fond et en 12 ans je n’ai manqué aucun cours collectif. Même durant la période du Covid j’étais dans l’école en permanence (j’avais  été amené à élire domicile dans l’école pour m’en sortir financièrement et faire survivre le projet) et j’y ai donné des cours en visio ou en vidéo en essayant de divertir les élèves dans ces moments difficiles à vivre pour tous. Pour la petite anecdote, comme j’étais isolé dans l’école en cette période de confinement, j’avais même bricolé une partenaire à roulettes pour montrer les mouvements de danse à deux en vidéo et certains m’en reparlent encore aujourd’hui. Je ne sais pas si c’est extraordinaire, d’autres sont sûrement dans le même cas, mais ce que je peux dire c’est que ma priorité était d’assurer mes cours et mon engagement envers mes élèves pour leur apprendre à danser en passant un agréable moment. Chaque année des photos de groupe ont pu être prises ça et là pour conserver un souvenir des bons moments passés en cours.

Espace UltraDanse : photos de groupe des élèves
Espace UltraDanse : photos de groupe des élèves

Et voici enfin, une petite liste non exhaustive des danses qui ont été enseignées depuis 12 ans dans mon école : rock, lindy hop, balboa, collegiate shag, charleston, West Coast swing, boogie woogie, jive, salsa cubaine, salsa portoricaine, bachata, merengue, mambo, kizomba, semba, cha-cha, rumba, samba en couple, samba no pe, tango de bal, tango argentin, paso doble, valse musette, valse viennoise, valse lente, valse american smooth, slow, slowfox, quickstep, danse (country) en ligne, claquettes américaines, danse classique, modern jazz, danse contemporaine, street jazz, hip-hop, dancehall, heels, reggaeton, africaine, orientale, Bollywood/indienne, polynésienne, etc. On peut y ajouter des activités d’entretien physique connexes à la danse comme le Pilates, la barre à terre, la Zumba. Bref, toute une diversité de styles pour satisfaire les amateurs de danse du nord toulousain et d’ailleurs !

[>> À venir en partie 4 : les événements à l’école de danse]

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L’Espace UltraDanse raconté par son créateur (10/10)

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Partie 10 de la saga «Espace UltraDanse de 2013 à 2025 »
[<< Précédemment en partie 9 : dernier chapitre et conclusion]

Préambule

Je m’appelle Christian ROLLAND et c’est moi qui ai créé l’école de danse « Espace UltraDanse » à Aucamville, en périphérie nord de Toulouse, en 2013. Créer sa propre école ne vient pas de nulle part et c’est un projet qui ne s’improvise pas. Je vous raconte ici, en quelques épisodes et sans trop entrer dans les détails (d’où l’absence de la plupart des noms de personnes et lieux précis), le parcours qui a mené à la création de cette école de danse à laquelle je me suis consacré, tel un sacerdoce, où de nombreuses personnes ont pu s’épanouir et dont je m’apprête à fermer le livre prochainement en juin 2025.

PARTIE 10 : diaporama de la 1ère année épique

À la fin de la première année de l’Espace UltraDanse et avec la fin des gros travaux d’aménagement, j’ai eu l’idée de faire un livre-photo retraçant cette histoire rocambolesque.  Voici donc à la suite différentes photos commentées (centrées sur l’évolution de la grande salle) de ce livre qui était disponible à la consultation à l’accueil de l’école de danse durant les années suivantes. De nombreux élèves ont eu du mal à croire à cette évolution épique en arrivant alors que tout était prêt à les accueillir les années suivantes.

Espace UltraDanse : histoire 1
Espace UltraDanse : histoire 1
Espace UltraDanse : histoire
Espace UltraDanse : histoire 2
Espace UltraDanse : histoire 3
Espace UltraDanse : histoire 3
Espace UltraDanse : histoire 4
Espace UltraDanse : histoire 4
Espace UltraDanse : histoire 5
Espace UltraDanse : histoire 5
Espace UltraDanse : histoire 6
Espace UltraDanse : histoire 6
Espace UltraDanse : histoire 7
Espace UltraDanse : histoire 7
Espace UltraDanse : histoire 8
Espace UltraDanse : histoire 8
Espace UltraDanse : histoire 9
Espace UltraDanse : histoire 9
Espace UltraDanse : histoire 10
Espace UltraDanse : histoire 10
Espace UltraDanse : histoire 11
Espace UltraDanse : histoire 11
Espace UltraDanse : histoire 12
Espace UltraDanse : histoire 12
Espace UltraDanse : histoire 13
Espace UltraDanse : histoire 13
Espace UltraDanse : histoire 14
Espace UltraDanse : histoire 14
Espace UltraDanse : histoire 15
Espace UltraDanse : histoire 15
Espace UltraDanse : histoire 16
Espace UltraDanse : histoire 16

[ >> Retour à la partie 1 : les prémisses ]

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L’Espace UltraDanse raconté par son créateur (2/10)

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Partie 2 de la saga «Espace UltraDanse de 2013 à 2025 »
[<< Précédemment en partie 1 : les prémisses]

Préambule

Je m’appelle Christian ROLLAND et c’est moi qui ai créé l’école de danse « Espace UltraDanse » à Aucamville, en périphérie nord de Toulouse, en 2013. Créer sa propre école ne vient pas de nulle part et c’est un projet qui ne s’improvise pas. Je vous raconte ici, en quelques épisodes et sans trop entrer dans les détails (d’où l’absence de la plupart des noms de personnes et lieux précis), le parcours qui a mené à la création de cette école de danse à laquelle je me suis consacré, tel un sacerdoce, où de nombreuses personnes ont pu s’épanouir et dont je m’apprête à fermer le livre prochainement en juin 2025.

PARTIE 2 : l’aménagement du local

Espace UltraDanse : le hangar le premier jours
Espace UltraDanse : le hangar le premier jours

J’ai signé le bail commercial en décembre 2012 et entamé dans la foulée les démarches pour lancer les travaux de transformation du hangar en école de danse équipée. Inexpérimenté dans ce type de chantier, je me suis adressé à un maître d’œuvre pour gérer tout cela pour moi, de la coordination des corps dé métier à l’achat des matériaux en passant pas les déclarations légales. En parallèle, j’ai créé une EURL pour donner un cadre légal à l’école de danse et son fonctionnement. Le 15 mars 2013, la société est créée, mais les travaux prennent du retard, du fait de déclarations mal détaillées par le maître d’œuvre… En juin, les travaux peuvent enfin démarrer, mais il ne reste que 3 mois avant l’ouverture…

Espace UltraDanse : hangar vide
Espace UltraDanse : hangar vide

Les artisans et ouvriers se succèdent et l’aménagement se précise de jour en jour à l’intérieur du hangar, murs en parpaings montant jusqu’à 5 mètres de haut, installation de la plomberie, de l’électricité, sols en carrelage, plafond en placo, etc. Quelques imprévus demandent une rallonge financière et puis, durant la seconde quinzaine d’août, le chantier ralentit. Certains matériaux commencent à manquer et je me demande si le chantier arrivera au bout. La prérentrée est prévue le dimanche 8 septembre 2013 avec une journée « portes ouvertes » destinée à faire découvrir la nouvelle école.

Parquet tout neuf Espace UltraDanse
Parquet tout neuf Espace UltraDanse

Les ouvriers achèvent la pose du parquet des 2 grandes salles le 4 septembre et le 5 septembre à 7h du matin, je loue une ponceuse et je mettrai la journée jusqu’à 20h à tout poncer. Le lendemain sera la journée traitement du sol et le 7 septembre, j’accueille les professeurs pour leur faire découvrir l’état des lieux… Les peintures ne sont pas finies, les miroirs viennent à peine d’être posés ainsi que la sono installée, il n’y a pas d’isolation et il n’y a pas encore de lumière (oubliée par le maître d’œuvre…) malgré les jours qui diminuent. Heureusement, la nuit tombe encore assez tard pour que les portes ouvertes se déroulent bien et on ne peut pas avoir des portes plus ouvertes, puisqu’aucune porte n’est encore posée ! Le lundi, premier jour de cours collectifs, des projecteurs sont installés en urgence pour assurer l’éclairage en fin de soirée. Les toilettes ne sont pas branchées et il faut aller dans un local disponible à l’autre bout de la cour pour faire ses besoins (il vaut mieux éviter l’urgence…).

Espace UltraDanse : portes ouvertes Bollywood
Espace UltraDanse : portes ouvertes Bollywood

Les cours démarrent donc dans une école inachevée, mais fonctionnelle au minimum. Les travaux continuent lentement pendant la journée, mais il faut nettoyer les poussières et autres saletés qui les accompagnent. En particulier, le carrelage du sol et le parquet doivent être nettoyés tous les jours avant le début des cours collectifs. Mi-septembre, quelques portes arrivent et sont installées.

Espace UltraDanse : les premiers cours
Espace UltraDanse : les premiers cours

Mais il reste encore beaucoup à faire : la banque d’accueil n’est pas faite, le bar non plus (j’ai moi-même fabriqué ces deux éléments), il manque encore des fenêtres intérieures, et l’installation des barres de danse classique est encore en cours. Fin septembre, l’école commence à ressembler à quelque chose : les portes sont là, le bar est fait et il y a enfin des toilettes qui fonctionnent !

Espace UltraDanse : le bar n'est pas fini et une affichette indique que les toilettes sont au fond de la cour
Espace UltraDanse : le bar n’est pas fini et une affichette indique que les toilettes sont au fond de la cour

Il manque encore des peintures, du carrelage, l’isolation, la climatisation réversible censée assurer le chauffage en hiver, etc. Mais le chantier va connaître un nouveau revers, car le maître d’œuvre dépose le bilan avec des dettes et sans honorer la fin du chantier. Les ouvriers désertent les lieux, certains me menacent pour essayer d’avoir leur dû, mais je ne peux rien pour eux, puisque j’ai déjà tout réglé au maître d’œuvre. En effet, celui-ci a établi de fausses factures et encaissé toutes les avances possibles avant de volontairement mettre la clé sous la porte. Aucun moyen de récupérer quoi que ce soir, ni remboursement, ni dédommagement, ni finalisation du chantier. La situation semble inextinguible, d’autant plus que le mois de novembre pointe le bout de son nez et le froid avec.

Espace UltraDanse : travaux par les bénévoles dans le froid
Espace UltraDanse : travaux par les bénévoles dans le froid

Un peu à l’image d’une émission de télé de l’époque « Tous ensemble », des élèves de l’école se mobilisent pour m’aider à continuer les travaux, chacun en fonction de ses possibilités. Ils ont une poignée, mais ça fait du bien. Certains font du carrelage, d’autres de la peinture, d’autres participent au ravitaillement. Certains sont là chaque semaine, d’autres viennent m’aider de temps en temps. Le chantier avance lentement, cahin-caha. Et puis le manque d’isolation perturbe les activités de l’école de danse. D’un côté, le voisinage se plaint du bruit et va jusqu’à lancer des pierres sur le toit ou encore appeler la gendarmerie ; ce qui m’amène à annuler toutes les soirées dansantes jusqu’à nouvel ordre. D’un autre côté, il fait de plus en plus froid dans les cours, en particulier dans la grande salle. En effet, les élèves dansent dans un espace où 3 chauffages de chantier soufflants ventilent de l’air chaud, mais cela ne suffit pas : les cours se font avec les doudounes et la vapeur d’eau sort des narines des élèves pendant les cours… Je décide de localiser une moitié des cours dans la petite salle et d’aménager la réserve (qui n’était pas destinée à recevoir des cours) pour l’autre moitié. En un week-end, j’installe un sol en lino dans la réserve et un coup de peinture rapide est effectué sur les murs. Ce sera le dispositif jusqu’aux beaux jours. En parallèle, je continue les travaux de carrelage et parquet pour l’aménagement des vestiaires avec quelques bonnes volontés tout en cherchant une solution pour financer l’isolation manquante. Un hiver plutôt difficile à vivre…

Espace UltraDanse : grande salle avant l'isolation
Espace UltraDanse : grande salle avant l’isolation

Après plusieurs démarches infructueuses, je décide de vendre mon appartement en janvier 2014. La somme récoltée me permet tout juste de réinvestir dans l’école et de financer la seconde tranche de travaux que je ne pouvais pas faire moi-même. Cette étape a lieu durant les vacances d’hiver, en avril-mai 2014. Une nouvelle équipe d’ouvriers investit l’école et procède à la pose du faux plafond et de l’isolation acoustique et thermique qui va avec.

Espace UltraDanse : grande en cours d'isolation
Espace UltraDanse : grande en cours d’isolation

Je profite des échafaudages pour peindre moi-même le logo intérieur de l’école de danse. En ce 10 avril, il m’aura fallu 4h pour le faire et, jusqu’à ce jour, c’est ce logo qui a siégé sur le mur violet au fond de la grande salle et donné son caractère visuel à l’école. Je profite de la douceur du mois de mai pour achever de faire l’espace bar et banque d’accueil. Et voici donc les derniers jours de l’année scolaire qui se déroulent dans des conditions normales avec une occupation normale des espaces prévus pour les cours de danse et tous les équipements que j’aurais aimé proposer aux élèves dès le mois de septembre précédent.

Pour avoir d’autres images de cette première année d’aménagement, vous pouvez aussi directement consulter la partie 10 : diaporama de la 1ère année épique.

Espace UltraDanse : finition bar et accueil
Espace UltraDanse : finition bar et accueil

Quelques nouveaux aménagements verront tout de même le jour dans les années qui suivirent. Citons, par exemple, l’aménagement du bureau avec une cloison et une porte de communication, l’aménagement d’un second vestiaire qui n’ouvrira jamais et servira plutôt de réserve et de local pour le Social Club (voir plus loin), la création d’un box accueil/mezzanine qui permet de stocker des accessoires pour le gala annuel en hauteur, l’aménagement de la réserve au sol de lino en vraie salle de danse avec parquet et miroirs et même, plus tard, la transformation de cette salle en studio photo cosy, isolé et climatisé pouvant à l’occasion encore servir de salle de danse pour mes propres cours. Tout cela je l’ai fait moi-même ; autant vous dire qu’en quelques années de galère, j’ai énormément appris sur les techniques du bâtiment et de l’aménagement intérieur à force de tout faire par manque de moyens financiers.

Espace UltraDanse : aménagement principal fini !
Espace UltraDanse : aménagement principal fini !

[>> À venir en partie 3 : les cours de danse collectifs]

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Danse avec les stars 2021 (2/2) Émission par émission

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Suivant la présentation de la nouvelle saison (11ème déjà !) de l’émission « Danse avec les stars » (DALS 2021) démarrant le 17 septembre 2021 sur TF1 à 21h05, cet article me permet de passer en revue chaque émission et de vous livrer mon ressenti de professionnel de la danse. Plutôt que de créer un nouvel article chaque semaine, je mets à jour et complète cet article de blog au fil des semaines et il vous suffit donc de revenir en consulter la fin pour avoir chaque  suite ! Dans chaque section qui suit, je commente l’une des émissions de la saison qui est marquée par plusieurs changements notables dans la « mécanique » de fonctionnement par rapport aux années passées (plus de note technique, buzzer, etc.).

 

Pour avoir une présentation complète et une vue générale sur la saison 2021 de Danse avec les stars, vous pouvez consulter l’article suivant sur ce blog :

-> Danse Avec Les Stars 2021 (1/2) : présentation générale

De même, vous pouvez trouver des compléments ou des rediffusions de parties de l’émission sur le site MyTF1 dédié à Danse avec les Stars.

Voici donc comment j’ai vu les différentes émissions de cette saison 11 de Danse avec les Stars (cliquez ci-dessous sur le titre correspondant pour aller directement au paragraphe concernant l’une des émissions) :

  1. [S11E01] Émission du 17 septembre 2021
  2. [S11E02] Émission du 24 septembre 2021
  3. [S11E03] Émission du 1er octobre 2021
  4. [S11E04] Émission du 8 octobre 2021
  5. [S11E05] Émission du 15 octobre 2021
  6. [S11E06] Émission du 22 octobre 2021
  7. [S11E07] Émission du 29 octobre 2021
  8. [S11E08] Émission du 5 novembre 2021
  9. [S11E09] Émission du 12 novembre 2021
  10. [S11E10] Émission du 19 novembre 2021
  11. [S11E11] Émission du 26 novembre 2021

 

[S11E01] Émission du 17 septembre 2021

 

DALS S11E01 WejdeneÇa y est la nouvelle saison de Danse avec les Stars a démarré. Nouvelle formule, nouvelles règles et nouveau décor tout en LEDs. Les membres du jury ont chacun leur fauteuil bleu (le rouge était déjà pris par The Voice…) et des écrans géants affichent les notes derrière chaque membre du jury. Je vous résume tout ça rapidement avant de vous donner mon sentiment général à propos de ce démarrage.

 

Cette fois, 6 couples seulement ont concouru :

 

1- Lucie Lucas et Anthony Colette sur un tango argentin : un tango qui n’a d’Argentin que quelques ochos et ganchos, mais pour une première émission c’est déjà pas mal, on est habitués au fait que ce soit l’aspect spectaculaire qui prime sur la technique et ça fait partie du jeu dans ce type d’émission. Lucie s’en tire plutôt bien, mais pas au point de justifier le buzz et le 8 donnés par Chris Marques qui a visiblement voulu marquer le coup avec ce premier buzz de la nouvelle formule et une note qui ne correspond pas à ses habitudes de sévérité.

 

2- Wejdene et Samuel Texier sur une samba : à trop vouloir se prendre pour Beyoncé, Wejdene oublie qu’il faut beaucoup de travail pour atteindre le niveau en danse de la star américaine et qu’on n’apprend pas à danser en quelques heures, aussi intenses soient-elles. Le haut du corps est élégant (malgré les recoiffages multiples), mais les jambes manquent de tonicité et elle chante les paroles au lieu de se concentrer sur ses mouvements… Elle a déclaré qu’elle pensait avoir suffisamment travaillé pour obtenir les 4 buzz d’immunité, le pensait-elle vraiment ou était-ce de l’humour ?

 

3- Jean-Baptiste Maunier et Inès Vandamme sur un mélange de danse contemporaine et de tango : pourquoi mélanger deux styles de danse ? N’y a-t-il pas assez de pas dans le tango seul ? Était-ce plutôt pour faciliter la gestion de la grande différence de taille entre les partenaires et favoriser leur passage à la seconde manche ? Néanmoins, j’ai trouvé que Jean-Baptiste s’en est bien tiré, il a réussi à atténuer ce handicap de taille par rapport à sa partenaire.

 

4- Lââm et Maxime Dereymez sur un quickstep : admettons l’usage de la perruque longue et rose, mais il aurait fallu attacher les cheveux pour mettre davantage en valeur une silhouette un peu ronde. Côté danse, malgré sa bonne volonté, Lââm s’est bien plantée et Maxime Dereymez faisait la gueule sachant qu’il n’irait de toute façon pas loin dans la compétition avec sa partenaire. Rien de séduisant donc, leur élimination était méritée par rapport aux autres couples, même si la bonne humeur de Lââm n’aurait pas fait de mal pour la suite à l’ambiance générale un peu sérieuse de ce début de saison.

 

5- Bilal Hassani et Jordan Mouillerac sur une danse contemporaine : la grande surprise de l’émission. DALS S11E01 Bilal HassaniPas vraiment du fait que deux hommes dansent ensemble (ça se fait déjà dans les soirées d’école de danse et les spectacles malgré le fait que ce couple homme-homme soit particulièrement relevé par le jury), c’est plutôt que Bilal ait fait une excellente prestation avec Jordan. Dans la chorégraphie, on n’a pas échappé à la course ou au porté avec les pieds qui pédalent (ça fait très « danse contemporaine », semble-t-il…), mais ce pas de deux de danse contemporaine qui amène le jury à donner les 4 buzz d’immunité. C’est bien mérité, mais j’aurais bien voulu voir ce que donnait le cha-cha de Bilal dans la robe à franges roses qu’il avait prévu de porter. À noter que l’édition américaine de Danse avec les Stars, « Dancing With The Stars » aura elle-aussi son couple d’hommes pour la première fois de son histoire cette saison (qui démarre le lundi 20 septembre et que je vais suivre en parallèle à notre édition française).

 

6- Moussa Niang et Coralie Licata sur un paso doble : trop musclé et trop raide (et trop dévêtu aussi, mais c’est la production qui décide de mettre des pectoraux à l’écran pour faire de l’audience depuis des années…), Moussa a du mal à gérer son grand gabarit. Et puis les pas, trop simples, de ce paso doble ne lui permettent pas de sortir de l’ordinaire (mais le peut-il de toute façon dans cet exercice de danse à deux ?).

 

À la suite de la première manche où Lââm est en danger, c’est Moussa et Wejdene qui la rejoignent logiquement après une seconde manche où les 4 meilleurs couples (sauf Bilal qui est immunisé) font une séquence de pas imposée. Dernière partie : le face-à-face… à-face entre les 3 derniers couples (Lââm, Moussa et Wejdene), à l’issue duquel Lââm et son danseur Maxime sont définitivement éliminés.

D’une manière générale, je trouve qu’on a perdu une bonne partie du charme de cette émission dans la nouvelle formule. Tout est plus froid, plus mécanique, plus technologique : tout l’inverse de ce qu’est la danse en couple… Comme je vous le disais dans l’article de présentation générale de l’émission, le fait d’éliminer un couple alors qu’on n’a même pas vu concourir l’intégralité des candidats n’est pas équitable. Il y aura peut-être pire que Lââm lors de la seconde émission. Le principe original de n’éliminer personne à la première émission était beaucoup mieux. Bien sûr, dans deux semaines, il y aura la réunification à la Koh Lanta et on retrouvera tout le monde dans la même émission, mais pourquoi compliquer comme cela ?

DALS S11E01 Hot SeatPar ailleurs, je m’interroge sur l’identité du génie de la langue qui a dit que les sièges (façon metteur en scène) où les candidats les moins bons du classement s’assoient devaient s’appeler « une hot seat ». On peut traduire cela par « un siège chaud », dans le sens de siège éjectable… Cela devrait donc être du masculin et, comme il y en a deux, ce devrait être du pluriel (sic !). Camille Combal, rasé de près pour ce début de saison, essaie de mettre un peu de fantaisie dans ce programme, mais il lui faudra passer la vitesse supérieure pour compenser les manques de la nouvelle formule. Au niveau du jury, on a ainsi perdu le grain de folie qui présidait dans les années précédentes. D’un côté, il y a Jean-Paul Gaultier, habillé comme un peintre en bâtiment, qui trouve tout bien et beau et Chris Marques, veste sobre et marinière, qui est devenu consensuel ou fait des phrases incompréhensibles ; d’un autre côté, on a Denitsa Ikonomova qui pointe du doigt avec justesse et empathie des détails techniques et François Alu qui n’hésite pas à montrer et conseiller raisonnablement les candidats.

DALS S11E01 La suite

Et puis, il y a l’After (renommé le Débrief) juste après les résultats, présenté par Karine Ferri, où l’on se croirait devant un journal télévisé et où l’ennui se fait sentir parmi des discussions trop sérieuses et sans relief. Où sont les effusions, les signes de camaraderie et les rires des saisons précédentes dans la « Red Room » ?

Voilà donc un résumé un peu long pour cette première émission de reprise avec le nouveau concept et un sentiment mitigé : d’un côté je suis content que cela recommence et qu’on parle de danse à la télévision, d’un autre côté je suis déçu par la nouvelle formule qui me semble avoir perdu ce petit quelque chose de spontané et imprévu (les scènes de joie ou les blagues de la Red Room avaient leur charme) qui participait à son charme. Alors on peut dire que c’est un dispositif mis en place à cause du Covid mais, sérieusement, peut-on penser que les membres du jury ou les danseurs ne se fréquentent pas, ne mangent pas ensemble ou ne se touchent pas (surtout en dansant) en dehors de l’écran ? Espérons que la barre se redressera dans les émissions des semaines à venir…

 

[S11E02] Émission du 24 septembre 2021

 


 

S11E02 Camille Combal
S11E02 Camille Combal

La seconde émission de la saison, enregistrée dans la semaine, nous permet de découvrir les 7 derniers couples candidats de Danse avec les Stars. Comme je l’ai dit pour la première, il est dommage de ne pas pouvoir comparer tous les candidats dans une même émission dès le démarrage. Lâäm aurait-elle été éliminée si l’on avait vu les prestations des couples de ce soir ? Le nouveau principe est toujours le même, inspiré par des éléments de The Voice, Koh Lanta et de la Nouvelle star.

On commence cette émission avec un Camille Combal qui a retrouvé du punch et sa barbe de 3 jours par rapport à la semaine passée. Les 7 couples passent à la suite sur leur chorégraphie de la semaine :

1- Aurélie Pons et Adrien Caby sur un tango argentin : un passage correct pour démarrer avec un grand nombre de ganchos embellis par les grandes jambes d’Aurélie. Une chute en fin de chorégraphie, mais ça arrive en spectacle (surtout avec des lumières fortes, des ombres dans tous les sens et peut-être ici un accessoire glissant), je ne pense pas qu’il faille lui en tenir rigueur pour cette première émission.

2- Tayc et Fauve Hautot sur une samba : très bonne prestation qui justifie les 4 buzz. Tayc est à l’aise et souriant, il fait des pas de samba tirant sur le style afro (ça passera pour cette fois), mais on voit qu’il sait déjà danser et il le montre dans son style de prédilection afro/hip-hop/krump (où le rejoint sa partenaire de temps en temps) alternant avec les pas de samba.

3- Vaimalama Chaves et Christian Millette sur un cha-cha-cha : je qualifierais ce passage de mignon, mais le manque de hanches et de contraste dans la vitesse des mouvements  donne à la danse de la Miss un aspect un peu plat et mou. Ce genre de choses peut se corriger avec le temps, mais les saisons passées ont montré que les Miss France et les mannequins sont rarement toniques dans cet exercice.

DALS S11E02 Gérémy et Candice
DALS S11E02 Gérémy et Candice

4- Gérémy Crédeville et Candice Pascal sur une valse : une danse honorable pour Gérémy qui reste raide (une difficulté souvent à surmonter par les grands gabarits) et très appliqué. La connexion manquait parfois entre les partenaires, mais ce n’est que le premier passage dont l’aspect visuel de la valse en rotation a bien été aidé par une caméra qui virevoltait beaucoup autour du couple.

5- Dita von Teese et Christophe Licata sur un tango argentin : une bonne prestation, l’Américaine est mise en valeur par les éclairages et la chorégraphie, elle danse avec sensualité et des mouvements plutôt précis (elle enlève ses gants de manière très naturelle et ce n’est pas simple à faire en dansant) et contrastés, provoquant le buzz des 4 juges. Je trouve juste que l’association de Dita avec Christophe n’est visuellement pas l’idéal, même si ça fonctionne au niveau technique : j’ai l’impression que la bonhomie du danseur s’accorde difficilement avec l’image sulfureuse de la star.

DALS S11E02 Michou
DALS S11E02 Michou

6- Michou et Elsa Bois sur un foxtrot : il faut avouer que Michou est très spontané avec ses faux airs de Candeloro. Dansant sur une musique pas évidente pour un foxtrot, il est souriant et se laisse volontiers guider par sa partenaire (alors que cela devrait être l’inverse). Globalement, Michou s’en sort mieux que je ne l’avais imaginé de prime abord, malgré quelques raideurs, et son jeune âge devrait lui permettre de bien progresser par la suite.

DALS S11E02 Lola Dubini
DALS S11E02 Lola Dubini

7- Lola Dubini et Joël Luzolo sur un cha-cha-cha : gros déséquilibre dans ce partenariat, car Lola est littéralement éclipsée par son danseur qui compense son manque de technique manifeste en danses latines par une profusion de grands mouvements. Au premier visionnage de l’émission (oui, je regarde tout deux fois pour bien rédiger cet article…), mon regard n’était attiré que par le danseur pro qui ne laissait aucune place visuelle à la danseuse malgré les efforts et le gabarit de cette dernière.

Pour cette seconde émission, les juges n’ont pas changé leur manière de faire : d’un côté, il y a Jean-Paul Gaultier, cette fois habillé en combinaison de plombier, qui trouve tout bien et beau et Chris Marques, costume fuchsia, qui reste consensuel (sauf envers sa copine Lola Dubini…) et dit des choses dont on ne comprend pas toujours le sens ou l’utilité ; d’un autre côté, on a Denitsa Ikonomova qui n’hésite pas à contredire Chris (avec justesse) et fait la démonstration (s’il en était encore besoin) de ce qu’elle avance et François Alu qui, d’un ton toujours posé, donne clairement son point de vue technique et esthétique de danseur professionnel aguerri.

DALS S11E02 Egalité Hot Seat
DALS S11E02 Egalité Hot Seat

Au bout de cette première manche, Vaimalama et Michou sont à égalité et, comme il semble qu’une règle impose un seul couple en Hot Seat alors qu’on peut en avoir plusieurs immunisés par les buzz, c’est Chris Marques à lui tout seul (à quoi servent les autres juges alors ?) qui décide qui doit danser et qui reste (ou va) en Hot Seat. Il décide que c’est Vaimalama qui reste assise. Peut-être ne faut-il pas mettre trop tôt en danger un Michou aux 6 millions de followers sur les réseaux sociaux et le potentiel d’audience de l’émission du même coup ? Du coup, je me pose aussi la question de qui est avantagée par ce choix : est-ce le couple en Hot Seat, qui ne dansera qu’au face-à-face et ne prend pas de risque en attendant ; ou les autres candidats qui doivent prendre le risque de danser une première fois en seconde manche (et se fatiguent un peu plus de ce fait), puis encore une fois pour la troisième manche du face-à-face ? 

La seconde partie de l’émission, « La suite », commence alors qu’on ne sait toujours pas qui a été éliminé. Je trouve étrange cette découpe du programme, même si elle n’est pas nouvelle, d’autant plus qu’on trouve dans cette partie le face-à-face accompagné des résultats finaux, ainsi que le débrief plus détendu qui n’a rien à voir avec la compétition en elle-même. 

Quatre couples participent à la deuxième manche d’élimination sur un paso doble et avec une figure imposée nommée la vrille entrelacée. Les quatre derniers couples du classement en dehors de celui en Hot Seat s’affrontent : Aurélie, Gérémy, Michou et Lola. Gérémy et Michou obtiennent suffisamment de points pour être sauvés.

Comme pour la première partie, voici à présent le face-à-face… à face où s’affrontent Lola Dubini, Vaimalama Chavez et Aurélie Pons de nouveau sur un paso doble. Vaimalama et Christian placent la vrille entrelacée, montrant qu’ils la maîtrisent même s’ils n’ont pas pu faire la manche précédente. Lola Dubini est finalement éliminée. Ce résultat me semble justifié, mais n’est pas que de la faute de Lola.

DALS S11E02 Le Debrief
DALS S11E02 Le Debrief

Cette semaine, il semble que la production ait pris conscience de quelques-uns des défauts évoqués dans mon retour sur la première émission (lire plus haut), en particulier sur le débrief de 40 minutes avec Karine Ferri : ajout d’une rubrique de bêtisier nommée « Flash Dance » et surtout ajout de faux applaudissements pour donner une ambiance sonore et ponctuer les séquences. Il ne manquerait plus que les faux rires des sitcoms pour mettre la cerise sur le gâteau… En dehors de cela, on a toujours une Karine Ferri qui fait la maîtresse d’école, son stylo à la main. C’est mieux, mais on s’ennuie encore un peu…

Rendez-vous pour la troisième émission, celle de la réunification des groupes de candidats !

 

[S11E03] Émission du 1er octobre 2021

 


 

Pour cette troisième émission de la saison, je vais essayer d’être plus concis. Cette fois, Danse avec les Stars retrouve le direct et on a enfin tous les candidats dans une même émission. Autre fait à noter : le buzz du jury a disparu. Pour le reste, la mécanique est similaire aux deux premières émissions (Hot Seat, face-à-face, etc.).

DALS S11E03 Intro
DALS S11E03 Intro

L’émission démarre sur une introduction présentant les candidats et le jury. On remarque que seuls François Alu et Denitsa Ikonomova esquissent des pas de danse, contrairement à Jean-Paul Gaultier dans sa combinaison de marin-pêcheur (on pouvait s’en douter) et Chris Marques dans son costume vert pastel (on espère toujours le voir faire un effort en dansant comme les autres danseurs du jury…).

Les 11 couples restant en compétition proposent leur danse de la semaine. Sur le papier, les candidats du 1er prime sont avantagés puisqu’ils ont eu davantage de temps pour se consacrer à la préparation de cette émission de la réunification.

1- Lucie et Anthony sur une valse
2- Tayc et Fauve sur une rumba
3- Vaimalama et Christian sur une rumba
4- Jean-Baptiste et Inès sur une valse
5- Dita et Christophe sur un cha-cha
6- Michou et Elsa sur un jive
7- Wejdene et Samuel sur un american smooth
8- Bilal et Jordan sur un jive
9- Aurélie et Adrien sur une rumba
10- Gérémy et Candice sur un tango
11- Moussa et Coralie sur un cha-cha

Cette fois, je regroupe mes ressentis. Les bonnes surprises : le cha-cha de Dita, le jive de Michou, la valse de Wejdene (lisez la suite sur le terme « american smooth ») et le jive de Bilal. Les mauvaises surprises : le cha-cha de Moussa, la rumba de Tayc.

DALS S11E03A Dita cha-cha
DALS S11E03A Dita cha-cha

Quelques mots simples sur les bonnes prestations : Dita nous montre une très jolie action des jambes (et des pieds) et on sent que ses années de danse classique portent leurs fruits sur son maintien naturel ; même si on sent qu’il n’est pas tout à fait à l’aise derrière son sourire, Michou fait une bonne prestation de jive avec de l’énergie et je crois que ce style de danse convient bien au couple ; Wejdene fait une valse classe (qui lui convient manifestement mieux qu’une danse latine) mise en valeur par une jolie tenue et des portés réussis ; Bilal casse la baraque avec son jive dynamique où il sait manier les contrastes.

DALS S11E03A Wejdene Valse
DALS S11E03A Wejdene Valse

Est-ce que l’american smooth est une danse ? La réponse est : non ! C’est une catégorie de danses (valse lente, valse viennoise, tango et foxtrot) avec un style et des règles spécifiques pour les compétitions américaines. Ce qu’a dansé le couple Wejdene et Samuel était en réalité une valse viennoise « à l’américaine » dont le principe ne différait pas de celle dansée par Jean-Baptiste et Inès. Alors pourquoi ne pas appeler ce passage « valse » tout simplement ? Juste parce que ça fait mieux d’utiliser des termes que le grand public ne comprend pas probablement…

Autre objet de discussion dans cette émission : la rumba à l’afro-hip-hop de Tayc. Chris Marques soulève le fait que Tayc danse trop dans son propre style (sa zone de confort qui donne un résultat visuellement bon) et ne s’adapte pas assez au style imposé par la danse qu’il doit présenter. En réalité, une autre rumba de l’émission est aussi discutable : celle de Vaimalama qui comporte 3 pas de rumba, le reste étant composé de portés et mouvements libres (style danse contemporaine). Malgré des inévitables portés et quelques déplacements simples, la rumba d’Aurélie est restée davantage dans le registre naturel de la danse latine (point relevé par Denitsa d’ailleurs).

DALS S11E03 Face à face
DALS S11E03 Face à face

Toujours cet étrange changement d’émission en plein milieu (entre « le prime » et « la suite »), ici entre le passage de Bilal et celui d’Aurélie. À la fin de la série de danses des couples, Bilal est premier, sélectionné d’office pour l’émission suivante, et Jean-Baptiste est dernier, en Hot Seat, et ne participera donc qu’aux face-à-face de la fin de l’émission. Les neuf couples entre la position 2 et 10 font l’épreuve du quickstep avec la figure imposée du triple saut.

Les deux derniers dans le classement de la figure imposée, Moussa et Vaimalama, rejoignent Jean-Baptiste pour le face-à face… à face. Jean-Baptiste est sauvé par le public, Vaimalama est sauvée par le jury. Moussa est donc éliminé à l’issue de ce troisième épisode. Encore une fois, je suis d’accord avec cette élimination. J’avais d’ailleurs émis des doutes dès le premier prime sur la capacité de Moussa à progresser dans le temps de l’émission malgré les efforts de sa partenaire Coralie.

DALS S11E03 After
DALS S11E03 After

Karine Ferry étant malade, c’est Camille Combal qui assure l’animation du debrief qui ne dure que 15 minutes et se déroule sur la piste de danse, dans le décor de la compétition. Est-ce la durée limitée, l’animation ou la disposition moins statique, en tout cas je ne me suis pas ennuyé cette fois et j’ai davantage retrouvé l’ambiance de camaraderie d’après compétition que les amateurs de l’émission aimaient dans l’ancienne formule. C’était même un peu trop court…

Rendez-vous pour le bilan de la quatrième émission où je ne pourrai probablement pas m’empêcher de râler contre les règles du jeu qui vont changer de nouveau… mais vous avez remarqué, j’espère, que je sais aussi dire des choses sympas 🙂

[S11E04] Émission du 8 octobre 2021


Pour cette quatrième émission, troisième changement de formule de la saison. Décidément, la production de Danse avec les Stars est tellement peu sûre du concept original qu’il faut de nouveau changer le principe en s’inspirant d’une autre émission de la chaîne. Cette fois, les couples de danseurs sont associés deux à deux dans un duel (à la manière de The Voice) dont le perdant va en Hot Seat (qui cette fois est en 5 exemplaires doubles) puis passe en phase éliminatoire (face-à-face). Les couples mis en présence dans chaque duel sont sélectionnés en fonction de leur classement de la semaine précédente (1er contre le 2e, 3e contre le 4e, etc.).

  1. Tayc et Fauve sur un american smooth
    / Lucie et Anthony sur une samba
  2. Vaimalama et Christian sur un quickstep
    / Jean-Baptiste et Inès sur un cha-cha
  3. Aurélie et Adrien sur un jive
    / Michou et Elsa sur un quickstep
  4. Dita et Christophe sur une rumba
    / Bilal et Jordan sur un tango 
  5. Gérémy et Candice sur une rumba
    / Wejdene et Samuel sur un tango argentin

Ce principe donne un peu plus de possibilité de renversement dans le classement, mais les duels Tayc/Lucie et Aurélie/Michou me semblent vraiment déséquilibrés avec leur issue plus que prévisible. 

Tayc : je suis un peu mitigé sur ce passage qui mélange trop de choses et ne permet pas de voir de réels progrès. Je ne reviens pas sur la notion d’american smooth… Cette fois plusieurs danses sont mélangées et des pas de valse sur une musique en 4 temps ce n’est pas top… Fauve danse à plat en chaussures vernies noires avec une robe longue dorée : un mélange pas très classe.
Lucie : danse difficilement sa samba. Une chorégraphie avec trop de pauses, les hanches ne sont pas assez dissociées par rapport au haut du corps et sont même parfois fixes.

DALS S11E04 - Intro
DALS S11E04 – Intro

Pour cette quatrième émission, Jean-Paul Gaultier est enfin habillé pour la circonstance. Il aime toujours tout et trouve cela très beau : je relève un nombre impressionnant de « et tout » pour finir une phrase où il ne sait que dire. Ses bafouillages trop nombreux regroupés dans le bêtisier final sur le nom de Vaimalama montrent le peu de considération qu’il porte aux candidats.
De son côté, Vaimalama s’en sort plutôt bien, mieux que dans les émissions précédentes, même s’il y a toujours un manque d’explosivité dans ses mouvements (et non de violence comme dit Chris Marques).
Jean-Baptiste fait de trop grands pas, sa chorégraphie comporte beaucoup de marche ou positions, mais il est plus détendu du haut du corps qu’en début de saison.

Aurélie fait des faux pas, manque de précision, de force. Je ne comprends pas l’utilité de l’enlèvement du t-shirt de son partenaire Adrien en dehors de montrer des muscles et gagner du temps… Ses mouvements de hanche sont inexistants, et impliquent un manque de puissance sur son jive.
Michou s’en sort bien encore une fois, il est heureux de danser. C’est encore Elsa qui le guide régulièrement, mais de moins en moins par rapport aux prestations passées.

DALS S11E04 - Dita
DALS S11E04 – Dita

Dita est toujours élégante et sa chorégraphie comporte de jolis portés réussis en équilibre.
Bilal fait une danse propre, puissante, avec des expressions parfois exagérées. Je m’interroge sur le choix de la chanson « 3e sexe » : OK ce sont 2 garçons qui dansent ensemble, on a compris, pas la peine d’en rajouter en permanence sur ce sujet.

À ce moment de la soirée, c’est l’habituel changement d’émission (on passe à « La suite ») avant même les résultats du duel en cours et le dernier duel. Pourquoi placer le générique à ce moment ? Mystère toujours non résolu.

DALS S11E04 - Gérémy
DALS S11E04 – Gérémy

Gérémy fait beaucoup mieux que précédemment et nous offre une interprétation remarquable et remarquée (c’est la bonne surprise de l’émission) malgré une technique encore limite et un torse nu qui n’apporte rien à la danse. Son tronc est raide, et la gestion de ses bras est en amélioration.
Enfin, Wejdene ne parvient pas gainer ce qui lui donne un maintien difficile dans les postions, je ne ressens pas de complicité entre elle et son partenaire, sa chorégraphie comporte de trop nombreuses pauses ou temps morts et peu de pas techniques.

DALS S11E04 -Bilal
DALS S11E04 -Bilal

À l’issue des duels, c’est le face-à-face… à-face-à-face-à-face sur un cha-cha.
– Lucie ne fait pas réellement grand chose de technique et ne met pas le poids du corps sur les cuban breaks ;
– Jean-Baptiste fait de beaucoup trop grands pas ;
– Aurélie fait un passage correct mais manque de hanches ;
– Bilal égal à lui-même fait un bon passage : malgré sa tenue féminine et ses talons, je repère des mouvements et grands pas marchés faits avec la puissance d’un garçon ;
– Wejdene danse des pas faciles et propose peu de choses dans son passage.

Au final, Bilal et Aurélie sont sauvés par le public et Jean-Baptiste est éliminé la les juges.

Cette semaine encore, Karine Ferry est malade et le debrief est animé par Camille Combal. Il dure 30 minutes, cette fois, avec plusieurs rubriques backstage, bêtisier et répétitions. Cette dernière partie se déroule sur le parquet avec les 3 meilleurs couples de la 1re manche et le jury puis dans les coulisses avec tout le monde, un retour un peu à la manière des saisons précédentes.

[S11E05] Émission du 15 octobre 2021


DALS S11E05 JP Gaultier et Chris Marques
DALS S11E05 JP Gaultier et Chris Marques

Nouvelle séquence d’introduction de l’émission avec des acrobaties de François Alu, des pas rapides de Denitsa Ikonomova et toujours aucun effort de Chris Marques qui ne doit plus savoir danser. Ah oui, et j’oubliais Jean-Paul Gaultier qui a… euh… marché gaiement déguisé en manchot à côté de Chris Marques.

Cette semaine les règles changent encore ! Les buzzers refont leur apparition, mais leur action est négative à la manière de l’émission « Incroyable Talent » : si au moins 2 juges actionnent leur buzzer, le candidat va directement en Hot Seat sans obtenir de note. Je m’interroge de nouveau sur la raison d’un changement de règle chaque semaine… Envie d’avoir plus facilement la main sur le classement et garder un maximum d’audimat ? Probable.

  1. Tayc et Fauve sur une danse contemporaine : un style déjanté qui favorise Tayc, mais une chorégraphie réussie même si surjouée.
  2. DALS S11E05 - Vaimalama
    DALS S11E05 – Vaimalama
    Vaimalama et Christian sur un tango argentin : une agréable chorégraphie pour Vaimalama qui a du mal à aller jusqu’au bout de ses extensions de jambes, mais qui joue bien dans les attitudes.
  3. Michou et Elsa sur un cha-cha : la mauvaise surprise de la soirée, le cha-cha est ses déhanchés ne sont vraiment pas la tasse de Michou
  4. Lucie et Anthony sur une rumba : qui en réalité comporte beaucoup de passages libres/contemporains, mais Lucie s’en sort bien
  5. Aurélie et Adrien sur un paso doble : la bonne surprise de la soirée sur ce paso enragé et réussi
  6. Dita et Christophe sur un jazz Broadway : s’il faut faire trois mouvements inspirés de Bob Fosse pour faire une chorégraphie Broadway, c’est bien dénaturer le travail des chorégraphes de jazz spécialistes de ce style… Trop d’attitudes et de portés, pas assez de danse dans cette chorégraphie où l’on ne voit pas progresser Dita.
  7. Wejdene et Samuel sur un quickstep : une autre bonne surprise de cette soirée où Wejdene semble à l’aise dans les danses standards
  8. Bilal et Jordan sur un american smooth : une danse qui mélange plein de choses dont du foxtrot, de la valse, de la danse contemporaine, etc. Ce mélange fonctionne bien encore une fois avec le duo Bilal/Jordan.
  9. Gérémy et Candice sur un cha-cha : pas meilleur que celui de Michou, imprécis (de nombreux rattrapages de prises de main) et un travail des pieds inexistant. Il semble que Gérémy ait pris trop de confiance suite à sa bonne prestation de la semaine passée.

Au final, Michou, Lucie et Gérémy, qui ont été buzzés, passent en face-à-face sans faire l’étape intermédiaire. Sans surprise, Bilal est premier en nombre de points et est donc immunisé en passant directement à la prochaine émission. Si on compte, cette fois, trois buzzés et donc trois couples en Hot Seat (tiens, il y en a trois cette fois alors qu’il y a quelques jours on chipotait pour en ajouter un second ?).

DALS S11E05 - Wejdene
DALS S11E05 – Wejdene

La seconde manche se fait sur un jive avec une figure imposée : le combiné jive (kicks + chassés + pivots). Tayc, Vaimalama, Aurélie, Dita et Wejdene y participent. Vaimalama est classée dernière de cette épreuve (où aucun couple ne ressort vraiment du lot, même si le fait que Tayc ait fait tomber sa partenaire aurait pu être sanctionné) et va donc rejoindre les trois autres couples en face-à-face. Il y avait déjà trois buzzés et cela aurait été déjà très suffisant pour faire cette épreuve, sinon à quoi servent ces trois buzz ?

Enfin vient le moment du face-à-face… à face à face ! Décidément, ça change toutes les semaines. Une fois ils sont trois, une fois ils sont cinq, puis quatre, mais jamais deux comme le laisserait entendre le nom de l’épreuve. C’est un jive qui réussit à Michou, sauvé par le public. Vaimalama quant à elle est éliminée par le jury qui ne semble pas unanime sur le sujet.

DALS S11E05 - Debrief
DALS S11E05 – Debrief

Karine Ferri et son bureau de maîtresse d’école sont de retour cette semaine pour le debrief de 40 minutes incluant des bêtisiers et des extraits de répétitions. C’est l’occasion pour les membres du jury de redire ce qu’ils ont déjà dit dans la première partie. Chris Marques bredouille une explication non convaincante sur le fait d’avoir éliminé Vaimalama et non Gérémy (s’il avait pris en compte la première prestation du jour en plus du face-à-face comme il le dit, c’est Gérémy qui aurait dû être éliminé). Jean-Paul Gaultier est inexistant, ne réagit pas et n’est même pas interrogé par l’animatrice (mais j’ai fait attention lors de mon second visionnage, il était bien présent !).

En conclusion, pour la première fois cette saison, je ne suis pas d’accord avec l’élimination du jour et il semble bien que le jury par l’intermédiaire de Chris Marques n’ait pas été très logique dans ce choix. Par ailleurs, mes commentaires laissent bien apparaître la complexité inutile de la mécanique de sélection (buzz + face-à-face + éliminations par le public, puis par le jury) pour obtenir une saine compétition. Voyons ce que nous réservera la prochaine émission !

[S11E06] Émission du 22 octobre 2021


DALS S11E06 Hot Seat
DALS S11E06 Hot Seat

De nouveau, cette semaine, on change les règles du jeu : plus de buzzers (ils ne seront pas restés longtemps…), les candidats obtenant une note supérieure ou égale à 30 (soit 8, 8, 7 et 7 par exemple) passent directement à l’émission suivante, les autres candidats devront s’affronter en face-à-face. Pour démarrer, tout le monde est en Hot Seat (on se demande pourquoi en dehors d’un effet « dramatique », ils auraient pu démarrer comme d’habitude puisque ce sont les points qui décident de leur sort, mais nos amis producteurs aiment bien embrouiller les choses pour rien) qui comporte 8 places cette semaine.

Pas d’introduction dansée cette fois, mais on aura le droit à une jolie prestation des danseurs professionnels incluant Denitsa lors du temps de vote du public par SMS en fin de première partie.

  1. Aurélie et Adrien sur une valse : une prestation correcte, aidée par les multiples portés. Aurélie continue de progresser. Notons le 5 mis par Jean-Paul Gaultier parce que « la valse c’est peut-être pas son truc »… Je remarque quand-même, pour être positif sur ce membre du jury, que les phrases de ses commentaires sont mieux construites que les semaines passées.
  2. Tayc et Fauve sur un paso doble : un paso doble surjoué où Tayc fait encore de trop nombreux pas de danse afro (et le style qui va avec) sur une musique à 3 temps (on aurait plutôt dû penser à une valse sur celle-ci). Tayc est à l’aise, mais il n’évolue pas.
  3. Lucie et Anthony sur une salsa : trop peu de pas de danse à deux ou même de pas tout simplement pour une salsa rigide sans technique (même le pas de mambo est mal fait). Étonnant qu’un spécialiste comme Chris Marques ait monté sa note jusqu’à 6.
  4. Michou et Elsa sur une rumba : 3 pas de rumba et tout le reste en portés et attitudes masquent difficilement le manque d’aise de Michou sur le déhanché latin.
  5. Dita et Christophe sur un paso doble : encore une prestation correcte pour Dita dont les épaules bougent plus qu’elles ne devraient. Voir ma remarque plus bas concernant la « violence » demandée par Chris Marques à Dita.
  6. DALS S11E06 - Wejdene
    DALS S11E06 – Wejdene
    Wejdene et Samuel sur une rumba : encore une fois, jolie robe, jolie coiffure pour Wejdene qui fait des mouvements de bras étranges et peu de pas de rumba à la suite d’une mise en scène manquant de danse
  7. Bilal et Jordan sur un quickstep : une chorégraphie correcte pour Bilal et Jordan. La robe jaune de Bilal ne lui va pas (contrairement à celle de la semaine dernière), mais elle convient au thème de la musique.
  8. Gérémy et Candice sur un american smooth : le travail de Gérémy aurait dû être facilité par ce style (qui favorise la danse libre où il avait obtenu de bons résultats par le passé sur une danse contemporaine), mais il ne s’en sort pas bien, trop raide et manquant de connexion avec sa partenaire
DALS S11E06 -Bilal
DALS S11E06 -Bilal

Je réagis juste ici sur le mot « violence » qui a été utilisé par Chris Marques après le passage de Dita, mais aussi par d’autres membres du jury lors de la dernière émission, encourageant les candidats à mettre « de la violence dans leur danse ». Je crois qu’il ne faut pas de violence dans la danse : on peut y mettre de l’énergie, de la passion, du dynamisme, de la puissance ou encore du tonus, mais (à moins que ce soit le thème de la chorégraphie et encore !) pas de violence, synonyme de brutalité, agressivité et abus de force (définition du dictionnaire). La violence étant un excès, elle ne doit pas être présente en danse, ni ailleurs.

Bilal, Dita et Tayc étant immunisés avec plus de 30 points obtenus, le face-à-face… à face-à-face à face se fait à cinq couples sur un tango. Les deux plus faibles dans cet exercice sont Lucie et Gérémy, mais il se trouve que le jury décide d’éliminer Wejdene… Je ne sais toujours pas si le jury élimine les candidats en fonction du face-à-face seul, de l’ensemble des prestations de la soirée ou de toutes les prestations faites depuis le début de la saison. J’ai l’impression que ça change selon les semaines, selon leur bon vouloir. Ce serait bien d’énoncer le critère clairement un jour et de s’y tenir. De même, une explication relative aux raisons du choix du jury aurait été bienvenue pour mieux comprendre les éliminations.

DALS S11E06B Chris "fluo" Marques
DALS S11E06B Chris « fluo » Marques

Le décor de la dernière partie de l’émission est mis en place pendant qu’elle est initiée par Karine Ferry à côté d’un Chris Marques dont le costume jaune fluo fait mal aux yeux. Je me demande qui est le styliste malvoyant de cette émission. Toujours la même mise en scène et les rubriques humoristiques souvent créées de toutes pièces pendant la semaine sur une durée totale de 30 minutes.

[S11E07] Émission du 29 octobre 2021


Démarrage de l’émission par quelques mouvements de danse des candidats et des juges (sauf Chris Marques et Jean-Paul Gaultier comme d’habitude…). Cette semaine, les règles changent encore, histoire de continuer à embrouiller les téléspectateurs.

DALS S11E07 - Lucie en trio
DALS S11E07 – Lucie en trio

Les candidats ont été divisés en deux groupes : les trois premiers de la semaine passée d’un côté et les autres de l’autre. Le dernier du premier groupe et les deux derniers du second groupe en nombre de points iront en face-à-face. On se doute bien qu’au bout du compte celui qui sortira sera l’un des deux du second groupe. Par ailleurs, le public présent pour assister à l’émission a le droit de voter aussi et fera office de cinquième juge. Je reste persuadé que ces changements de règles continuels cette saison ne servent à rien…

Les quatre candidats de la fin du classement commencent l’émission.

  1. Lucie et Anthony sur une danse contemporaine en trio avec Inès Vandamme : peu de mouvements techniques, une partie du temps passée à des passages continuels d’un partenaire à l’autre et une chorégraphie à trois qui ne met pas Lucie sur un même pied d’égalité avec les autres candidats. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?
  2. DALS S11E07 - Michou sur un tango
    DALS S11E07 – Michou sur un tango
    Michou et Elsa sur un tango argentin : toujours un peu raide, Michou s’en sort plutôt bien malgré une musique n’inspirant pas un tango.
  3. Aurélie et Adrien sur un quickstep : en dehors des pieds un peu imprécis, Aurélie fait une danse correcte et continue de progresser.
  4. Gérémy et Candice sur une danse contemporaine : chute sur le côté, course, porté avec les pieds qui pédalent, expression hébétée, pieds nus et torse nu, etc. on n’échappe pas à la caricature de la danse contemporaine. Bref, une prestation qui ne m’a pas séduit (contrairement au jury) et qui masque le manque de technique de Gérémy
  5. Tayc et Fauve sur un jive : malgré ses talents manifestes de showman, Tayc manque de précision et j’aurais aimé voir autre chose que des kicks dans ce jive
  6. Dita et Christophe sur un quickstep : il y avait du quickstep, une danse standard qui réussit à Dita, mais aussi du shag, du charleston et du lindy hop mal fait, la danse est agréable à regarder mais il aurait mieux valu rester sur un quickstep de bout en bout et travailler les pieds
  7. Bilal et Jordan sur une rumba : une fois encore, Bilal séduit globalement par cette danse, mais les hanches latines n’y sont pas
DALS S11E07 - Dita
DALS S11E07 – Dita

Le face-à-face… à face oppose Aurélie, Lucie et Dita sur un cha-cha. Lucie ne fait pas un seul pas de cha-cha contrairement aux autres, Aurélie fait plusieurs pas techniques même si parfois imprécis, Dita fait des mouvements mettant en valeur son jeu de jambes. Aurélie est sauvée par le public, Dita par le jury et c’est donc Lucie qui est éliminée cette semaine et cela me semble justifié parmi ces trois candidats (même si je reste réservé sur le cas de Gérémy qui aurait dû participer au face-à-face si on n’avait pas eu ces nouvelles règles de la semaine…).

Comme d’habitude le debrief de 40 minutes termine l’émission avec sa présentation façon « maîtresse d’école », ses bêtisiers et ses séquences humoristiques.

[S11E08] Émission du 5 novembre 2021


Nouveau changement des règles de l’émission : les candidats vont concourir par binômes. Les 6 couples sont associés en fonction de leur classement de la semaine passée (le premier avec le dernier, le 2e avec l’avant-dernier, etc.).

DALS S11E08 Michou et Elsa
DALS S11E08 Michou et Elsa

Les trois derniers du classement iront en face-à-face. Cette semaine, Dita Von Teese a un souci de santé et est dispensée : elle est d’office qualifiée pour la semaine prochaine. Dans le cadre du binôme, c’est le couple Terence Telle (candidat d’une saison passée) et Inès Vandamme qui remplace son duo avec Christophe Licata. Même si on imagine bien la difficulté de proposer un couple remplaçant au pied levé, je pense que Christophe Licata aurait dû en faire partie malgré la défection de sa partenaire afin d’être logique dans l’idée du quatuor.

  1. Aurélie et Adrien sur une danse contemporaine : la danse contemporaine version Danse avec les Stars a généralement l’avantage de mettre en valeur les candidats malgré les éléments caricaturaux récurrents dans chaque chorégraphie (main sur la bouche, air hébété, course à grands pas, etc.), ça fonctionne ici pour Aurélie
  2. Tayc et Fauve sur un quickstep : une danse sympathique dont Tayc suit les codes pour une fois et ça fait du bien
  3. Quatuor / Aurélie, Tayc, Adrien et Fauve sur un paso doble : si on passe sur la musique épique, le spectacle proposé était bien sans être parfait
  4. Gérémy et Candice sur un quickstep : en résumé, peu de connexion et des chassés affreux
  5. Quatuor / Gérémy, Candice, Térence et Inès sur une danse contemporaine : peu de mouvements pour les hommes dans cette chorégraphie qui ne permet par à Gérémy de se démarquer
  6. Michou et Elsa sur un american smooth : une chorégraphie agréable où Michou est bien présent pour sa partenaire et réussit sa prestation
  7. Bilal et Jordan sur un cha-cha-cha : le déhanché latin manque encore à Bilal mais il est toujours au point sur la dynamique et son partenariat avec Jordan
  8. Quatuor / Michou, Bilal, Elsa et Jordan sur un charleston : bon, soyons clairs, il y a autant de charleston dans cette danse que dans les quicksteps qu’on nous propose dans l’émission, ce qui équivaut à presque rien. Néanmoins, j’ai trouvé l’interprétation de la musique intéressante.
DALS S11E08 Quatuor
DALS S11E08 Quatuor

Au classement général, Aurélie et Tayc sont premiers et donc immunisés. Gérémy, Michou et Bilal doivent donc s’affronter en face-à-face… à face sur un jive. Sans surprise (Michou et Bilal avaient précédemment été plébiscités pour leurs jives respectifs), c’est Gérémy qui est éliminé, Michou étant sauvé par le public et Bilal par le jury. 

Les candidats encore en lice passent en quart de finale puisqu’il ne reste plus que 3 émissions avant la fin de la saison.

[S11E09] Émission du 12 novembre 2021


Cette semaine, la nouvelle règle du jeu est divisée en 2 points : les candidats devront faire 2 danses et c’est le public qui vote uniquement pour l’élimination finale. Les deux premiers du classement seront sauvés de fait par le jury (résultat des notes).

DALS S11E09 Elsa porte Michou
DALS S11E09 Elsa porte Michou

On se doute donc que la célébrité qui sera éliminée sera cette qui aura la communauté de fans la moins active parmi les couples restants.
Avant même la moindre danse, on se doute que si Tayc ou Dita se trouvent en face-à-face c’est l’un d’eux qui sortira.

Première danse :

  1. Tayc et Fauve sur un cha-cha-cha : une danse (presque) sans hanches et toujours de la danse afro et du krump, je ne vois aucune évolution depuis la première émission chez Tayc et il semble que le surnotage du jury (des 9 et un 10) ait déjà décidé qu’on le reverra à la prochaine émission
  2. Aurélie et Adrien sur un american smooth : c’est une danse qui favorise généralement les candidats (sauf quand Jean-Paul Gaultier vote car il n’aime pas les danses standards et Chris Marques qui veut virer Aurélie depuis longtemps) et Aurélie continue à progresser dans cette prestation plutôt bonne
  3. Michou et Elsa sur une danse contemporaine : j’ai trouvé intéressante l’inversion des rôles où Elsa porte son partenaire plusieurs fois, une prestation de Michou correcte mais sans plus
  4. Dita et Christophe sur une samba : un bon travail technique pour Dita qui méritait de meilleures notes de la part du jury
  5. Bilal et Jordan sur une danse contemporaine : la chorégraphie est jolie, bien exécutée, mais pourquoi lui attribuer de nouveau une danse contemporaine dont on sait qu’elle favorisera inévitablement Bilal ?
DALS S11E09 Dita et Christophe
DALS S11E09 Dita et Christophe

Michou et Aurélie sont d’office sélectionnés pour le face-à-face et les autres doivent faire leur seconde danse à l’issue de laquelle le dernier ira en face-à-face :

  1. Tayc et Fauve sur une valse : un petit bout de valse et de la danse contemporaine… On est loin du « classicisme par excellence » demandé par Chris Marques en introduction de cette danse et pourtant il lui a mis un 9 (c’est l’avantage de regarder 2 fois l’émission pour préparer cet article : on peut repérer les incohérences, et ça confirme bien que le jury veut favoriser Tayc). À part cela, les rotations en solo de Tayc ne ressemblent à rien et il y a toujours trop de force dans le guidage
  2. Dita et Christophe sur un jive : Dita n’est pas à l’aise sur cette danse très dynamique, mais s’en sort plutôt bien au niveau technique dans une chorégraphie qui aurait pu bouger davantage
  3. Bilal et Jordan sur un paso doble : passons sur la musique épique sans rythme régulier choisie par la production, la danse était globalement bien réussie, le duo Bilal/Jordan fonctionne bien sur ce thème

C’est Dita qui rejoint Michou et Aurélie dans le face-à-face… à face sur un tango. Aurélie fait un bon tango, Michou se laisse guider par Elsa et fait quelques erreurs de pieds, Dita fait un tango avec peu de pas et beaucoup de postures et fioritures de spectacle. Au final, indépendamment du choix discutable des figures faites par Christophe et Dita, c’est Dita qui sort (comme prévu puisqu’elle n’est pas autant connue en France que Michou et Aurélie et cela résulte aussi un peu de son absence la semaine dernière). Pour moi, Tayc aurait très bien pu être à cette place cette semaine, c’est juste le jury qui a choisi.

[S11E10] Émission du 19 novembre 2021


S11E10 - Bilal et Jordan
S11E10 – Bilal et Jordan

Soirée de demi-finale et donc avant-dernière émission de la saison ! Pour démarrer, petite intro (courte) dansée par les danseurs pros ainsi que les juges Denitsa Ikonomova et François Alu (toujours pas de trace de Chris Marques et Jean-Paul Gaultier sur la piste de danse…), suivie par la présentation des candidats. Règle du jeu de la semaine : à l’issue de la première danse le meilleur au classement est qualifié pour la finale (ça laisse au jury la possibilité de faire passer leur chouchou), idem pour la seconde danse et les deux couples restants iront au face-à-face jugé par les téléspectateurs. On imagine dès le début que le face-à-face sera entre Michou et Aurélie…

Première danse pour tous les couples.

  1. Aurélie et Adrien sur un tango : Aurélie continue de progresser et propose une danse correcte, même si la chorégraphie incorpore beaucoup de renversés ou postures de spectacle
  2. Tayc et Fauve sur une danse contemporaine : on joue encore la folie, la colère et la violence dans cette danse, à croire que la danse contemporaine n’est que cela… Tayc ne change pas de registre dans cette seconde danse contemporaine (et la 3e si l’on compte la valse à moitié contemporaine de l’émission 9). Ce choix de danse me semble le favoriser puisque personne n’en connaît les règles techniques…
  3. Michou et Elsa sur un foxtrot : second foxtrot de la saison pour Michou qui reste trop raide du haut du corps et dépendant de sa partenaire, même si l’on remarque l’exécution correcte du pas plume
  4. Bilal et Jordan sur une samba : une danse mêlant danse africaine, samba et salsa où trop de mouvement se font séparément ou côte à côte et où Bilal, toujours techniquement bon (mais aux mouvements de hanches encore peu visibles), est éclipsé par son partenaire

Seconde danse sauf pour Tayc qui passe en en finale directement.

  1. Aurélie et Adrien sur un cha-cha : le 1er de la saison pour elle en dehors de face-à-face, quelques imprécisions et je me demande pourquoi elle avait des talons (plus hauts que d’habitude) en tango alors qu’elle danse à plat sur cette danse latine
  2. Michou et Elsa sur une samba : Michou semble s’amuser et joue avec la caméra, les épaules sont un peu trop fixes et sa danse manque un peu de contraste
  3. Bilal et Jordan sur un americain smooth : Jordan a sûrement encore une fois cassé les boutons de sa chemise pour leur second american smooth de la saison, une danse qui se rapproche de la danse contemporaine et favorise ses pratiquants dans l’émission malgré les erreurs. On sait d’avance que cela va plaire au jury
DALS S11E10 - Face-à-face
DALS S11E10 – Face-à-face

Face-à-face sur un paso doble pour Aurélie et Michou puisque Bilal a été classé premier par le jury à l’étape précédente. Peu importe leur prestation, ce sont les téléspectateurs qui votent et le résultat dépend le la popularité et la communauté des fans des candidats à présent. Aurélie est éliminée sans réelle surprise, pourtant sa prestation m’a semblé meilleure que celle de Michou sur ce face-à-face.

Rendez-vous la semaine prochaine pour la finale !

[S11E11] Émission du 26 novembre 2021

[Commentaire à venir le week-end suivant la diffusion de l’émission]

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Danse avec les stars 2021 (1/2) Présentation générale

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Danse avec les stars logoAprès une année blanche, TF1 propose la onzième saison de l’émission Danse avec les Stars (aussi nommée « DALS » par les fans) à compter du 17 septembre 2021. Cette saison, l’émission est positionnée en prime time le vendredi soir, prenant la place de Koh Lanta (qui passe au mardi) et cédant la sienne à The Voice qui occupe donc la case du samedi soir. Espérons que ce positionnement lui donnera malgré tout une bonne visibilité ainsi qu’à la danse à la télévision. En dehors de quelques reportages épisodiques, la danse, et en particulier la danse à deux, est peu représentée sur le petit écran par rapport à la chanson. C’est bien dommage au vu de la quantité de pratiquants de tout niveau et de tous les âges dans la vraie vie.

Pour ceux qui ne connaissent pas encore le principe, l’émission met en scène plusieurs couples formés d’une « star » (pour être exact, on dira plutôt une célébrité ou une personne un peu connue sur certains médias) et un(e) danseur/se professionnel(le). Chaque semaine, chaque couple doit apprendre une ou plusieurs chorégraphie(s) qu’il présente en public lors de l’émission pour être jugé. Un jury est présent pour donner des notes qui permettent d’établir un classement lorsque tous les couples ont dansé. Le dernier couple du classement est éliminé chaque semaine et, logiquement, le dernier couple restant remporte la compétition. Les danses proposées sont généralement des danses à deux (valse, cha-cha, tango, etc.), mais on a vu apparaître la danse contemporaine (une forme plus « libre » et moins codifiée que les autres, donc) parmi les prestations ces dernières années. Depuis 2018, c’est Camille Combal (sur la piste sur le prime) et Karine Ferri (aux commandes de l’after) qui officient à la présentation de cette émission.

Beaucoup de modifications au niveau du casting par rapport à la dernière saison en date, car la production a dû réagir en particulier au décès de Patrick Dupond, mais aussi au départ du Canadien Jean-Marc Généreux pour France Télévisions. Nous voilà donc avec un tout nouveau jury où le seul que l’on retrouve depuis la première saison est Chris Marques. Voici les membres que vous pouvez retrouver dans ce jury 2021 :

  • Chris Marques, comme je viens de le dire, qui joue habituellement le rôle du grand méchant du jury (mais qui surjoue bien souvent au-delà du crédible…)
  • Denitsa Ikonomova, l’une des danseuses professionnelles des années précédentes qui a remporté plusieurs fois le concours et qui est très appréciée par le public. Cette fois, comme l’avait fait Fauve Hautot par le passé, elle passe de l’autre côté de la table du jury et ne dansera donc pas avec un candidat
  • Jean-Paul Gaultier, le « candide » de l’équipe, couturier mondialement connu qui a le sens du spectacle, mais qui n’a pas de bagage de danseur et ne pourra pas juger correctement la technique
  • François Alu, peu connu du grand public mais pourtant Premier danseur du Ballet de l’Opéra de Paris, qui prendra la suite de Patrick Dupond avec ses connaissances en danse classique et contemporaine

Conclusion sur ce cru 2021 du jury : je pense que cela risque d’être moins animé que les saisons précédentes du fait de l’absence de Jean-Marc Généreux  (son « j’achète ! » et ses éclats de voix nous manqueront). Certaines années passées, les spectateur attendaient avec impatience aussi bien les prestations des candidats que l’analyse qu’en faisait le jury à grands coups de félicitations ou, au contraires, de critiques sans pitié. Peut-être, pour ce nouveau jury, un manque de charisme en vue qui sera potentiellement compensé par la nouvelle formule de l’émission ?

En ce 1er septembre, TF1 vient de sortir une nouvelle bande-annonce présentant l’émission et les membres du jury. C’est un clip haut en couleurs où figurent de nombreux danseurs (dont certains très présents sur les réseaux sociaux ont été sollicités) effectuant parfois des mouvements populaires sur TikTok ou Instagram. Manifestement, les codes de la reprise de Danse avec les stars veulent se rapprocher de ce que les ados et jeunes adultes retrouvent dans leur quotidien sur les réseaux sociaux.

dals notes

Une autre surprise de cette rentrée est composée par le changement de la mécanique du concours, comme je l’ai laissé entendre plus haut. Tout d’abord, au lieu que l’intégralité des candidats puisse danser lors du 1er prime sans élimination, deux groupes de 6 seront présentés (un à chacun des deux 1ers primes qui ne seront pas en direct cette saison) et il y aura une élimination à chaque fois, pour terminer à 10 lors du 3e prime. Je trouve très dommage que l’on ne puisse pas comparer l’intégralité des couples avant la première élimination et cela n’est pas très égalitaire pour eux non plus.  Par ailleurs, les juges ne seront plus derrière une table-comptoir mais  chacun sera dans un fauteuil à la manière de The Voice (le fauteuil ne tournera pas ici) et, dans les deux premières émissions, chaque juge disposera de la possibilité de buzzer pour immuniser un couple à la manière d’Incroyable Talent. Ce buzz deviendra négatif à partir de la 3e émission. Le système de notation change aussi, car la note technique disparaît et les fameuses pancartes de notation disparaissent.  Je passe sur les autres détails (Hot Seat, sauvetage d’un couple par le public, disparition de la red room, etc.) dont je vous parlerai dans mon article de réaction mis à jour à la suite de la diffusion de chaque émission (voir plus bas).

Du côté du casting des candidats, comme pour les dernières saisons, je reste mitigé. On fait le grand écart entre les personnes connues sur scène ou dans le petit écran et les influenceurs connus par les ados sur Internet. Voici la liste des candidats avec une indication de pourquoi vous pourriez avoir entendu parler d’eux en bref :

  • Vaimalama Chaves, miss et chanteuse
    En bref, « Miss France 2019″
  • Dita Von Teese : star internationale de la danse burlesque, mannequin
    En bref :  « Playboy, Crazy Horse »
  • Lucie Lucas : comédienne, mannequin
    En bref : « Clem »
  • Aurélie Pons : comédienne, mannequin
    En bref, « Demain nous appartient »
  • Lola Dubini : chanteuse, comédienne, humoriste
    En bref : « Pourquoi on s’aime »
  • Gérémy Crédeville : humoriste et comédien
    En bref : « Vendredi tout est permis »
  • Lââm : chanteuse
    En bref : « Chanter pour ceux qui sont loin de chez eux »
  • Jean-Baptiste Maunier : comédien
    En bref : « Les Choristes »
  • Moussa Niang : candidat de téléréalité, sportif, producteur
    En bref : « Koh Lanta » 
  • Tayc : chanteur
    En bref : « Ewondo »
  • Bilal Hassani : chanteur de 21 ans
    En bref, « Eurovision 2019 »
  • Wejdene : chanteuse de 17 ans
    En bref, « Tu hors de ma vue »
  • Michou : youtubeur de 19 ans
    En bref : « Fortnite et humour »

Il ne vous a pas échappé que j’ai précisé l’âge des plus jeunes du casting. C’est tout simplement pour pointer du doigt que la notion de « star » est toute relative et que, cette saison, la production vise clairement à séduire un public d’ados avec ces candidats et de « ménagères de moins de 50 ans » avec les autres. 50 ans, c’est justement l’âge des doyennes de la saison que sont Dita Von Teese et Lââm.

Dals piste

Pour finir le casting, il manque les professionnels qui feront danser les « stars »… qui sont parfois devenus davantage connus que les stars elles-mêmes cela étant dit. Nous avons 13 stars, il nous faut donc 13 danseurs professionnels. Emmanuelle Berne et Katrina Patchett ne seront pas de la partie cette saison et Denitsa Ikonomova passe dans le jury. Il nous reste donc 8 « anciens » (la saison 10 ne comptait que 10 couples) : Fauve Hautot, Christophe Licata, Maxime Dereymez, Candice Pascal, Anthony Colette, Jordan Mouillerac, Inès Vandamme et Christian Millette qui devait partir mais aurait été réintégré au dernier moment. Déjà vue lors de reportages et dans des numéros de danse collectifs dans l’émission, Coralie Licata, l’épouse de Christophe Licata, rejoint l’équipe et il reste donc 4 places pour de nouvelles têtes : Elsa Bois, Samuel Texier, Adrien Caby, Joël Luzolo. Sur ces 4 profils, nous avons 3 danseurs de danse sportive et un danseur jazz & contemporain. Si vous comptez bien, côté « stars », nous avons 6 hommes et 7 femmes alors que côté « pros » nous avons 7 hommes et 6 femmes. Cela implique que deux hommes danseront ensemble lors des différentes manches de la compétition, je dirais très certainement Bilal Hassani et un danseur pro au moment où je rédige cet article (soit deux semaines avant la première émission).

Alors ça donne quoi cette nouvelle saison ? Réponse dans la seconde partie de cet article ! Pour suivre le déroulement de la saison, je vous invite à consulter l’article que je mets à jour chaque semaine à compter du 17/09 en y portant mes impressions à l’issue de chaque émission du vendredi. Vous verrez si mon point de vue a changé depuis mon dernier article sur le sujet qui date de 2011 (il y a donc tout juste 10 ans et que vous pouvez encore consulter en parcourant ce blog nouvelle génération !). Et si vous voulez commenter, vous pouvez le faire sur la page Facebook associée à ce blog, sous les publications annonçant la mise à jour de l’article.

-> Danse Avec Les Stars 2021 (2/2) : émission par émission

Et pour le clin d’oeil humoristique, je vous propose une petite vidéo courte que j’avais commise lors du 1er confinement de 2020 pour divertir mes élèves et abonnés des réseaux sociaux. J’avais imaginé la reprise de « Danse avec les stars » post-covid avec un jury dont les membres sont éloignés les uns des autres, des candidats devenus âgés, le temps ayant bien passé, et dansant en solo, distanciation sociale oblige…

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Site Mis à jour !

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Août 2021 : une sérieuse mise à jour a démarré pour permettre de conserver en ligne tout un tas d’informations précédemment publiées sur ultradanse.com (en supprimant les données obsolètes) sous la forme du blog ici présent. Les articles du blog et quelques autres informations du sites sont portés et convertis dans le nouveau format dans un premier temps, puis une actualisation des articles sera faite. En même temps, c’est l’occasion de fusionner l’annonce des vidéos plus récentes publiées sur YouTube ainsi que les pages Facebook « UltraDanse.com » et « Kwiscat ».

Étapes :
1. Création de la plateforme blog et développement des fonctions Fait!
2. Reprise des articles anciens et adaptation à la nouvelle forme Fait!
3. Actualisation des anciens articles ayant des parties obsolètes En cours
4. Écriture et intégration de nouveaux articles En cours

Lorsque tout cela sera fini, ultradanse.com pointera directement sur ce blog et les données actuellement en ligne ne seront plus accessibles sous leur forme historique.

Voilà, il y a du boulot, mais il faut évoluer avec son temps, même si le résultat de beaucoup de travail sur plusieurs années doit être supprimé ou actualisé ! Revenez régulièrement pour consulter les anciens articles qui auront été mis en ligne de nouveau, mais aussi pour voir les nouveautés qui sortiront à la rentrée de septembre 2021 !

Pour en savoir davantage sur l’histoire d’UltraDanse sur Internet, je vous conseille de lire l’article qui y est entièrement consacré sur ce site !


— Kwiscat

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