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L’Espace UltraDanse raconté par son créateur (3/10)

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Partie 3 de la saga «Espace UltraDanse de 2013 à 2025 »
[<< Précédemment en partie 2 : l’aménagement du local]

Préambule

Je m’appelle Christian ROLLAND et c’est moi qui ai créé l’école de danse « Espace UltraDanse » à Aucamville, en périphérie nord de Toulouse, en 2013. Créer sa propre école ne vient pas de nulle part et c’est un projet qui ne s’improvise pas. Je vous raconte ici, en quelques épisodes et sans trop entrer dans les détails (d’où l’absence de la plupart des noms de personnes et lieux précis), le parcours qui a mené à la création de cette école de danse à laquelle je me suis consacré, tel un sacerdoce, où de nombreuses personnes ont pu s’épanouir et dont je m’apprête à fermer le livre prochainement en juin 2025.

PARTIE 3 : les cours de danse collectifs

Espace UltraDanse : cours de rock avec Christian
Espace UltraDanse : cours de rock avec Christian

Si l’on revient particulièrement aux activités du début de l’école de danse, on y voit un planning déjà bien rempli. Lorsque je réfléchissais à la création de ma propre école, j’imaginais tout d’abord une grande salle où je donnais seul mes cours de danse à deux : rock, lindy hop, salsa et autres danses en couple. Et puis, le projet se précisant, après avoir trouvé le local, j’ai réalisé que, pour faire face aux charges, il me faudrait rentabiliser un peu plus l’espace et proposer d’autres cours de danse en parallèle des miens. À l’époque, je regardais régulièrement l’émission de danse américaine « So You Think You Can Dance » (non diffusée en France) et j’adorais découvrir divers styles de danse très différents et les voir se mélanger dans une même émission. On pouvait voir un danseur de West Coast swing exceller en hip-hop ou une danseuse de jazz réussir de belles chorégraphies en couple. Je me suis donc mis en quête d’autres professeurs aux styles complémentaires. C’est comme cela que j’ai embauché la première équipe de professeurs qui assuraient dès la première rentrée des cours de danse classique, de danse contemporaine, de modern jazz, de ragga dancehall, de street jazz, de Bollywood, de West Coast swing, de kizomba et semba, de country et de Pilates. Pour ma part, j’assurais le rock, le lindy hop, les danses de salon standard (valse, tango, etc.), les danses de salon latines (cha-cha, rumba, samba, etc.), les danses des Caraïbes (salsa, merengue, bachata) ainsi que les claquettes. J’avais envisagé de donner moi-même les cours de West Coast swing (que je n’avais alors jamais enseigné), mais j’ai vite compris qu’élaborer une méthode pédagogique pour cette danse aurait trop chargé ma rentrée, et puis un professeur dans ce domaine s’est présenté à bon escient. Et oui, dès la première année, le planning était déjà bien rempli avec quasiment deux cours en permanence en parallèle dans l’école tous les soirs de la semaine.

Espace UltraDanse : cours de jazz
Espace UltraDanse : cours de jazz

Le premier planning a été réalisé en tenant compte de l’existence d’une association de danse dans les locaux de la mairie de la même commune et de son planning. Je peux à présent dire qu’ils n’ont pas fait de même par la suite et qu’ils n’ont pas cherché à collaborer avec ma nouvelle école qu’ils considéraient comme « concurrente » dans la même commune alors qu’ils avaient leurs salles gratuites sans charge et ainsi que des subventions municipales… Leurs tarifs sont pourtant à peine inférieurs aux miens et même plus chers pour les tout petits et l’illimité. J’aurais bien aimé qu’ils fassent preuve d’un peu plus d’ouverture d’esprit toutes ces années pour le développement de la danse, surtout pour une association à but non lucratif. Mais il n’en a rien été et j’ai fini par faire mon bout de chemin dans mon coin, sans rien demander, indépendamment de cette association et des largesses octroyées par la mairie. Dès le début, j’ai souhaité proposer une école familiale avec des cours pour enfants à partir de 4 ans jusqu’aux adultes, dont la doyenne à ce jour avait 82 ans. C’est ce large mélange des âges et des styles qui a donné une partie de l’identité de mon école dès le départ. J’ai essayé de faire en sorte que tous ces profils différents se croisent et cohabitent au sein d’un même ensemble. Quand c’était possible, j’ai aussi favorisé la collaboration entre les professeurs pour enrichir ce qui était proposé. Dans cette aventure, mon objectif a toujours été de favoriser l’accès à la danse au plus grand nombre quitte à en être de ma poche. Ainsi je maintenais un cours annoncé au planning de la rentrée même s’il n’avait que 3 personnes inscrites. Autant dire que 3 cotisations annuelles ne paient pas le salaire d’un professeur et encore moins les frais fixes d’une école de danse (il faut au minimum 10 élèves). J’ai donc « subventionné » personnellement l’activité de certains profs avec des tout petits cours pendant des années, de la première à cette année encore. L’essentiel est de tenir un engagement de créneau annuel vis-à-vis des profs et des élèves, je comptais sur un calcul globalisé sur l’ensemble des cours pour assurer l’équilibre financier de l’école (un peu comme une association à but non lucratif, mais mois j’étais sous forme d’entreprise), ce qui a fonctionné.

Espace UltraDanse : un planning de cours 2024-25 bien rempli sur 3 salles
Espace UltraDanse : un planning de cours 2024-25 bien rempli sur 3 salles

Comme je l’ai écrit dans la partie précédente, cette première année a été bien perturbée du fait d’un chantier non achevé et d’un maître d’œuvre malhonnête. Néanmoins, je remercie les 150 premiers élèves qui ont eu le courage (ou l’inconscience) de me faire confiance à cette époque incertaine concernant l’avenir du projet. Beaucoup de personnes sont venues voir et, prenant connaissance du chantier, n’ont pas souhaité tenter l’inscription annuelle. Moi-même, je n’étais sûr de rien, mais en bon Breton têtu, je me suis accroché et j’ai mené mon projet au bout. Je n’aurais peut-être pas imaginé que l’école fonctionnerait encore 12 années plus tard, mais je l’espérais très fort… J’ai donc mené cette nouvelle école au bout de sa première année en ayant perdu 12 kilos et beaucoup d’argent, comme quoi il faut savoir s’accrocher à son rêve. La fin de la première année a été marquée par un événement combinant démonstrations des élèves et soirée dansante de danse à deux dans les locaux de l’école. Ce fut le premier gala (voir la partie qui y est consacrée plus loin) qui marqua le départ de nombreux autres.

Espace UlraDanse : cours de Pilates en salle 2
Espace UlraDanse : cours de Pilates en salle 2

La seconde année voit l’ajout de quelques nouvelles activités, comme le boogie, la salsa portoricaine, plusieurs niveaux de bachata (assurée par un autre que moi), le Pilates et la danse africaine et sa cousine afro-remix. De nouveaux professeurs amènent de nouvelles disciplines et une variété de choix pour les élèves chaque saison.

Espace UltraDanse : cours par Christian
Espace UltraDanse : cours par Christian

C’est l’occasion pour moi de parler un peu des professeurs qui m’ont accompagné toutes ces années. Je les ai recrutés après un entretien classique, mais j’avoue que je fonctionne beaucoup au feeling. Si je sens bien l’enseignant, il gagne de nombreux points quant au fait de rejoindre l’équipe. Certains ont intégré mon école alors qu’ils étaient déjà installés et on amené leur style et leur expertise. Pour d’autres, c’est moi qui leur ai donné leur chance de démarrer ou développer leur activité d’enseignement de la danse alors qu’ils n’avaient pas d’expérience (ou tout juste quelques mois). Pour certains, mon école a donc été un marchepied pour leur carrière de prof de danse, certains sont reconnaissants de la confiance que j’ai placée en eux, d’autres moins. En même temps, je ne les ai pas aidés pour la reconnaissance, même si c’est parfois dommage d’oublier d’où l’on vient. Vous retrouvez actuellement certains d’entre eux dans d’autres écoles à Toulouse et aux alentours. À chaque fois, j’ai souhaité associer un seul prof à un style de danse. Ainsi, quand on venait apprendre tel style de danse dans mon école, on savait qu’on allait travailler avec tel prof et son approche de la danse, sans surprise.

Espace UltraDanse : cours dans la grande salle
Espace UltraDanse : cours dans la grande salle

Saison après saison, l’équipe évolue au gré des contraintes des uns et des autres. Parfois, j’ai remplacé un prof sur le départ, parfois j’ai laissé un style de danse de côté pour essayer un autre. L’idée est de satisfaire les élèves en recherche de nouveaux cours au sein de leur école favorite. Ainsi, au gré des rentrées et des tendances, j’ai pu proposer de nouveaux cours, comme le tango argentin, la Zumba, la barre à terre, le reggaeton, le hip-hop, la danse orientale, la danse polynésienne, le heels, etc. Et tout cela sans compter les stages ponctuels où d’autres disciplines ont pu être enseignées par des professeurs venant ponctuellement apporter leurs connaissances. De mon côté, j’ai enseigné certaines danses ou niveaux pendant un temps, puis interrompu quelques saisons, puis redémarré ces mêmes danses selon les demandes, tendances, besoins et contraintes de planning. Et puis, j’ai continué à me former, soit en présenciel auprès d’autres professeurs reconnus via des cours et stages professionnels, soit à distance, sans compter le travail personnel de développement de mes propres mouvements et figures durant toutes ces années, ce qui assurait à mes élèves d’apprendre des figures originales en venant dans mon école.

Cours de danse Covid en vidéo avec partenaire bricolée
Cours de danse Covid en vidéo avec partenaire bricolée

J’ai toujours eu du plaisir à animer mes cours de danse. Je me suis donné à fond et en 12 ans je n’ai manqué aucun cours collectif. Même durant la période du Covid j’étais dans l’école en permanence (j’avais  été amené à élire domicile dans l’école pour m’en sortir financièrement et faire survivre le projet) et j’y ai donné des cours en visio ou en vidéo en essayant de divertir les élèves dans ces moments difficiles à vivre pour tous. Pour la petite anecdote, comme j’étais isolé dans l’école en cette période de confinement, j’avais même bricolé une partenaire à roulettes pour montrer les mouvements de danse à deux en vidéo et certains m’en reparlent encore aujourd’hui. Je ne sais pas si c’est extraordinaire, d’autres sont sûrement dans le même cas, mais ce que je peux dire c’est que ma priorité était d’assurer mes cours et mon engagement envers mes élèves pour leur apprendre à danser en passant un agréable moment. Chaque année des photos de groupe ont pu être prises ça et là pour conserver un souvenir des bons moments passés en cours.

Espace UltraDanse : photos de groupe des élèves
Espace UltraDanse : photos de groupe des élèves

Et voici enfin, une petite liste non exhaustive des danses qui ont été enseignées depuis 12 ans dans mon école : rock, lindy hop, balboa, collegiate shag, charleston, West Coast swing, boogie woogie, jive, salsa cubaine, salsa portoricaine, bachata, merengue, mambo, kizomba, semba, cha-cha, rumba, samba en couple, samba no pe, tango de bal, tango argentin, paso doble, valse musette, valse viennoise, valse lente, valse american smooth, slow, slowfox, quickstep, danse (country) en ligne, claquettes américaines, danse classique, modern jazz, danse contemporaine, street jazz, hip-hop, dancehall, heels, reggaeton, africaine, orientale, Bollywood/indienne, polynésienne, etc. On peut y ajouter des activités d’entretien physique connexes à la danse comme le Pilates, la barre à terre, la Zumba. Bref, toute une diversité de styles pour satisfaire les amateurs de danse du nord toulousain et d’ailleurs !

[>> À venir en partie 4 : les événements à l’école de danse]

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L’Espace UltraDanse raconté par son créateur (10/10)

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Partie 10 de la saga «Espace UltraDanse de 2013 à 2025 »
[<< Précédemment en partie 9 : dernier chapitre et conclusion]

Préambule

Je m’appelle Christian ROLLAND et c’est moi qui ai créé l’école de danse « Espace UltraDanse » à Aucamville, en périphérie nord de Toulouse, en 2013. Créer sa propre école ne vient pas de nulle part et c’est un projet qui ne s’improvise pas. Je vous raconte ici, en quelques épisodes et sans trop entrer dans les détails (d’où l’absence de la plupart des noms de personnes et lieux précis), le parcours qui a mené à la création de cette école de danse à laquelle je me suis consacré, tel un sacerdoce, où de nombreuses personnes ont pu s’épanouir et dont je m’apprête à fermer le livre prochainement en juin 2025.

PARTIE 10 : diaporama de la 1ère année épique

À la fin de la première année de l’Espace UltraDanse et avec la fin des gros travaux d’aménagement, j’ai eu l’idée de faire un livre-photo retraçant cette histoire rocambolesque.  Voici donc à la suite différentes photos commentées (centrées sur l’évolution de la grande salle) de ce livre qui était disponible à la consultation à l’accueil de l’école de danse durant les années suivantes. De nombreux élèves ont eu du mal à croire à cette évolution épique en arrivant alors que tout était prêt à les accueillir les années suivantes.

Espace UltraDanse : histoire 1
Espace UltraDanse : histoire 1
Espace UltraDanse : histoire
Espace UltraDanse : histoire 2
Espace UltraDanse : histoire 3
Espace UltraDanse : histoire 3
Espace UltraDanse : histoire 4
Espace UltraDanse : histoire 4
Espace UltraDanse : histoire 5
Espace UltraDanse : histoire 5
Espace UltraDanse : histoire 6
Espace UltraDanse : histoire 6
Espace UltraDanse : histoire 7
Espace UltraDanse : histoire 7
Espace UltraDanse : histoire 8
Espace UltraDanse : histoire 8
Espace UltraDanse : histoire 9
Espace UltraDanse : histoire 9
Espace UltraDanse : histoire 10
Espace UltraDanse : histoire 10
Espace UltraDanse : histoire 11
Espace UltraDanse : histoire 11
Espace UltraDanse : histoire 12
Espace UltraDanse : histoire 12
Espace UltraDanse : histoire 13
Espace UltraDanse : histoire 13
Espace UltraDanse : histoire 14
Espace UltraDanse : histoire 14
Espace UltraDanse : histoire 15
Espace UltraDanse : histoire 15
Espace UltraDanse : histoire 16
Espace UltraDanse : histoire 16

[ >> Retour à la partie 1 : les prémisses ]

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L’Espace UltraDanse raconté par son créateur (2/10)

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Partie 2 de la saga «Espace UltraDanse de 2013 à 2025 »
[<< Précédemment en partie 1 : les prémisses]

Préambule

Je m’appelle Christian ROLLAND et c’est moi qui ai créé l’école de danse « Espace UltraDanse » à Aucamville, en périphérie nord de Toulouse, en 2013. Créer sa propre école ne vient pas de nulle part et c’est un projet qui ne s’improvise pas. Je vous raconte ici, en quelques épisodes et sans trop entrer dans les détails (d’où l’absence de la plupart des noms de personnes et lieux précis), le parcours qui a mené à la création de cette école de danse à laquelle je me suis consacré, tel un sacerdoce, où de nombreuses personnes ont pu s’épanouir et dont je m’apprête à fermer le livre prochainement en juin 2025.

PARTIE 2 : l’aménagement du local

Espace UltraDanse : le hangar le premier jours
Espace UltraDanse : le hangar le premier jours

J’ai signé le bail commercial en décembre 2012 et entamé dans la foulée les démarches pour lancer les travaux de transformation du hangar en école de danse équipée. Inexpérimenté dans ce type de chantier, je me suis adressé à un maître d’œuvre pour gérer tout cela pour moi, de la coordination des corps dé métier à l’achat des matériaux en passant pas les déclarations légales. En parallèle, j’ai créé une EURL pour donner un cadre légal à l’école de danse et son fonctionnement. Le 15 mars 2013, la société est créée, mais les travaux prennent du retard, du fait de déclarations mal détaillées par le maître d’œuvre… En juin, les travaux peuvent enfin démarrer, mais il ne reste que 3 mois avant l’ouverture…

Espace UltraDanse : hangar vide
Espace UltraDanse : hangar vide

Les artisans et ouvriers se succèdent et l’aménagement se précise de jour en jour à l’intérieur du hangar, murs en parpaings montant jusqu’à 5 mètres de haut, installation de la plomberie, de l’électricité, sols en carrelage, plafond en placo, etc. Quelques imprévus demandent une rallonge financière et puis, durant la seconde quinzaine d’août, le chantier ralentit. Certains matériaux commencent à manquer et je me demande si le chantier arrivera au bout. La prérentrée est prévue le dimanche 8 septembre 2013 avec une journée « portes ouvertes » destinée à faire découvrir la nouvelle école.

Parquet tout neuf Espace UltraDanse
Parquet tout neuf Espace UltraDanse

Les ouvriers achèvent la pose du parquet des 2 grandes salles le 4 septembre et le 5 septembre à 7h du matin, je loue une ponceuse et je mettrai la journée jusqu’à 20h à tout poncer. Le lendemain sera la journée traitement du sol et le 7 septembre, j’accueille les professeurs pour leur faire découvrir l’état des lieux… Les peintures ne sont pas finies, les miroirs viennent à peine d’être posés ainsi que la sono installée, il n’y a pas d’isolation et il n’y a pas encore de lumière (oubliée par le maître d’œuvre…) malgré les jours qui diminuent. Heureusement, la nuit tombe encore assez tard pour que les portes ouvertes se déroulent bien et on ne peut pas avoir des portes plus ouvertes, puisqu’aucune porte n’est encore posée ! Le lundi, premier jour de cours collectifs, des projecteurs sont installés en urgence pour assurer l’éclairage en fin de soirée. Les toilettes ne sont pas branchées et il faut aller dans un local disponible à l’autre bout de la cour pour faire ses besoins (il vaut mieux éviter l’urgence…).

Espace UltraDanse : portes ouvertes Bollywood
Espace UltraDanse : portes ouvertes Bollywood

Les cours démarrent donc dans une école inachevée, mais fonctionnelle au minimum. Les travaux continuent lentement pendant la journée, mais il faut nettoyer les poussières et autres saletés qui les accompagnent. En particulier, le carrelage du sol et le parquet doivent être nettoyés tous les jours avant le début des cours collectifs. Mi-septembre, quelques portes arrivent et sont installées.

Espace UltraDanse : les premiers cours
Espace UltraDanse : les premiers cours

Mais il reste encore beaucoup à faire : la banque d’accueil n’est pas faite, le bar non plus (j’ai moi-même fabriqué ces deux éléments), il manque encore des fenêtres intérieures, et l’installation des barres de danse classique est encore en cours. Fin septembre, l’école commence à ressembler à quelque chose : les portes sont là, le bar est fait et il y a enfin des toilettes qui fonctionnent !

Espace UltraDanse : le bar n'est pas fini et une affichette indique que les toilettes sont au fond de la cour
Espace UltraDanse : le bar n’est pas fini et une affichette indique que les toilettes sont au fond de la cour

Il manque encore des peintures, du carrelage, l’isolation, la climatisation réversible censée assurer le chauffage en hiver, etc. Mais le chantier va connaître un nouveau revers, car le maître d’œuvre dépose le bilan avec des dettes et sans honorer la fin du chantier. Les ouvriers désertent les lieux, certains me menacent pour essayer d’avoir leur dû, mais je ne peux rien pour eux, puisque j’ai déjà tout réglé au maître d’œuvre. En effet, celui-ci a établi de fausses factures et encaissé toutes les avances possibles avant de volontairement mettre la clé sous la porte. Aucun moyen de récupérer quoi que ce soir, ni remboursement, ni dédommagement, ni finalisation du chantier. La situation semble inextinguible, d’autant plus que le mois de novembre pointe le bout de son nez et le froid avec.

Espace UltraDanse : travaux par les bénévoles dans le froid
Espace UltraDanse : travaux par les bénévoles dans le froid

Un peu à l’image d’une émission de télé de l’époque « Tous ensemble », des élèves de l’école se mobilisent pour m’aider à continuer les travaux, chacun en fonction de ses possibilités. Ils ont une poignée, mais ça fait du bien. Certains font du carrelage, d’autres de la peinture, d’autres participent au ravitaillement. Certains sont là chaque semaine, d’autres viennent m’aider de temps en temps. Le chantier avance lentement, cahin-caha. Et puis le manque d’isolation perturbe les activités de l’école de danse. D’un côté, le voisinage se plaint du bruit et va jusqu’à lancer des pierres sur le toit ou encore appeler la gendarmerie ; ce qui m’amène à annuler toutes les soirées dansantes jusqu’à nouvel ordre. D’un autre côté, il fait de plus en plus froid dans les cours, en particulier dans la grande salle. En effet, les élèves dansent dans un espace où 3 chauffages de chantier soufflants ventilent de l’air chaud, mais cela ne suffit pas : les cours se font avec les doudounes et la vapeur d’eau sort des narines des élèves pendant les cours… Je décide de localiser une moitié des cours dans la petite salle et d’aménager la réserve (qui n’était pas destinée à recevoir des cours) pour l’autre moitié. En un week-end, j’installe un sol en lino dans la réserve et un coup de peinture rapide est effectué sur les murs. Ce sera le dispositif jusqu’aux beaux jours. En parallèle, je continue les travaux de carrelage et parquet pour l’aménagement des vestiaires avec quelques bonnes volontés tout en cherchant une solution pour financer l’isolation manquante. Un hiver plutôt difficile à vivre…

Espace UltraDanse : grande salle avant l'isolation
Espace UltraDanse : grande salle avant l’isolation

Après plusieurs démarches infructueuses, je décide de vendre mon appartement en janvier 2014. La somme récoltée me permet tout juste de réinvestir dans l’école et de financer la seconde tranche de travaux que je ne pouvais pas faire moi-même. Cette étape a lieu durant les vacances d’hiver, en avril-mai 2014. Une nouvelle équipe d’ouvriers investit l’école et procède à la pose du faux plafond et de l’isolation acoustique et thermique qui va avec.

Espace UltraDanse : grande en cours d'isolation
Espace UltraDanse : grande en cours d’isolation

Je profite des échafaudages pour peindre moi-même le logo intérieur de l’école de danse. En ce 10 avril, il m’aura fallu 4h pour le faire et, jusqu’à ce jour, c’est ce logo qui a siégé sur le mur violet au fond de la grande salle et donné son caractère visuel à l’école. Je profite de la douceur du mois de mai pour achever de faire l’espace bar et banque d’accueil. Et voici donc les derniers jours de l’année scolaire qui se déroulent dans des conditions normales avec une occupation normale des espaces prévus pour les cours de danse et tous les équipements que j’aurais aimé proposer aux élèves dès le mois de septembre précédent.

Pour avoir d’autres images de cette première année d’aménagement, vous pouvez aussi directement consulter la partie 10 : diaporama de la 1ère année épique.

Espace UltraDanse : finition bar et accueil
Espace UltraDanse : finition bar et accueil

Quelques nouveaux aménagements verront tout de même le jour dans les années qui suivirent. Citons, par exemple, l’aménagement du bureau avec une cloison et une porte de communication, l’aménagement d’un second vestiaire qui n’ouvrira jamais et servira plutôt de réserve et de local pour le Social Club (voir plus loin), la création d’un box accueil/mezzanine qui permet de stocker des accessoires pour le gala annuel en hauteur, l’aménagement de la réserve au sol de lino en vraie salle de danse avec parquet et miroirs et même, plus tard, la transformation de cette salle en studio photo cosy, isolé et climatisé pouvant à l’occasion encore servir de salle de danse pour mes propres cours. Tout cela je l’ai fait moi-même ; autant vous dire qu’en quelques années de galère, j’ai énormément appris sur les techniques du bâtiment et de l’aménagement intérieur à force de tout faire par manque de moyens financiers.

Espace UltraDanse : aménagement principal fini !
Espace UltraDanse : aménagement principal fini !

[>> À venir en partie 3 : les cours de danse collectifs]

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L’Espace UltraDanse raconté par son créateur (1/10)

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Partie 1 de la saga «Espace UltraDanse de 2013 à 2025 »

Préambule

Je m’appelle Christian ROLLAND et c’est moi qui ai créé l’école de danse « Espace UltraDanse » à Aucamville, en périphérie nord de Toulouse, en 2013. Créer sa propre école ne vient pas de nulle part et c’est un projet qui ne s’improvise pas. Je vous raconte ici, en quelques épisodes et sans trop entrer dans les détails (d’où l’absence de la plupart des noms de personnes et lieux précis), le parcours qui a mené à la création de cette école de danse à laquelle je me suis consacré, tel un sacerdoce, où de nombreuses personnes ont pu s’épanouir et dont je m’apprête à fermer le livre prochainement en juin 2025.

PARTIE 1 : les prémisses

Je vous raconte rapidement mon parcours de danse. J’ai commencé la danse tardivement, à l’âge de 23 ans. Je cherchais à apprendre quelques pas pour ne pas avoir l’air trop cloche au mariage d’un de mes amis. J’ai commencé comme beaucoup dans une maison de quartier à Brest. J’y ai fait mes premiers pas de danse en ligne, de rock et de valse. Puis j’ai déménagé à Rennes où j’ai naturellement cherché à poursuivre mon apprentissage, car la technique de danse m’intriguait particulièrement. J’ai trouvé une association proche de chez moi où j’ai pris un cours multi-danses avec les principales danses à deux. La seconde année, j’ai ajouté un cours de rock qui m’a particulièrement plu. Puis j’ai participé à diverses démonstrations en public, suivi quelques stages en week-end, contribué à certains cours de danse donnés à l’Université par la même prof qui animait l’association, tant et si bien que j’ai accepté la présidence de l’association au final. Le monde de la danse me passionnait et j’y faisais des découvertes chaque semaine. C’est à cette époque que j’ai découvert le lindy hop à l’occasion d’une démonstration un week-end de stage et je me suis dit : « C’est ça que je veux danser ! »

La danse n’était alors qu’un loisir à côté de ma vie professionnelle d’informaticien. Cette carrière entamée dans l’informatique m’a ensuite amené à déménager à Nantes. Là encore, je me suis inscrit à des cours de danse, dans une vraie école en centre-ville avec ses propres locaux modestes. Je me suis inscrit à plusieurs cours : rock évidemment, danses standards et danses latines. Mes découvertes ne cessaient de se multiplier et j’étais à l’affût de tout ce qui se faisait dans ce monde merveilleux de la danse à deux. Internet commençait à se développer dans le grand public et je ne manquais rien de ce qui y était proposé dans le domaine de la danse.

UltraDanse.com en 2013
UltraDanse.com en 2013

Et puis, un jour j’ai voulu associer mes compétences en informatique et ma passion pour la danse en partageant mes découvertes au sein d’un site Internet baptisé « UltraDanse.com » (c’est sur ce même site que vous lisez probablement ce texte et davantage d’informations sur sa genèse se trouvent dans l’article qui y est consacré ici). J’y compilais tout je ce que je trouvais d’intéressant des photos aux documents historiques (que je traduisais en français si nécessaire) en passant pas les économiseurs d’écran ou des fichiers musicaux Midi. J’y ai petit à petit ajouté la description de pas de danse que j’ai décrits en 2D et en 3D par des images de synthèse que je créais pour l’occasion. Le site est toujours en ligne, modernisé sous la forme d’un blog, mais je n’y ai pas encore réimporté tous les pas de base en 3D.

Christian sur scène en 2003
Christian (à droite) sur scène en 2003

Petit à petit, j’ai ajouté de nouvelles danses à mon quotidien : country en ligne, claquettes, modern jazz, hip-hop, etc. En 2002, j’étais inscrit dans 4 écoles de danse différentes avec des cours tous les soirs de la semaine et je me déplaçais en stage intensif un week-end sur deux pour les danses que je n’avais pas sur place (lindy hop, Balboa, West Coast swing, salsa, etc.). Autant dire que, dans ces conditions, on progresse vite, même si l’apprentissage de la danse m’a toujours demandé beaucoup de travail personnel, probablement même davantage que la moyenne. J’ai ainsi pu participer à divers spectacles et démonstrations à l’époque et je m’intéressais aussi déjà à la danse en ligne country dont je partageais quelques pas lors de soirées entre amis.

Cours de danse Christian Rolland
Cours de danse Christian Rolland

Un jour, j’apprends qu’une association au sud de Nantes cherche un professeur de danse. C’était l’époque où je m’apprêtais à faire des compétitions de rock et, faute de temps, j’ai dû choisir entre faire de la compétition et enseigner. J’ai choisi l’enseignement. Après un entretien d’embauche classique, j’ai commencé à enseigner les principales danses à deux dans cette association la première année. J’enseignais aussi bien à des enfants à partir de 5 ans qu’à des adultes de tous âges. Puis on m’a contacté pour une deuxième association, plutôt pour du rock, puis une troisième. Et me voilà lancé à donner des cours tous les soirs au lieu de les prendre. J’ai ensuite cherché à améliorer ma pédagogie en prenant des cours professionnels auprès de professeurs expérimentés. L’expérience et le travail ont fait le reste de la réussite de mon activité.

Troupe de lindy hop dans les années 1940
Troupe de lindy hop dans les années 1940

À l’occasion d’un stage de week-end, des professeurs de lindy hop toulousains bien connus me proposent d’intégrer leur troupe de danse. J’ai d’abord refusé, ne m’imaginant pas tout laisser tomber à Nantes du jour au lendemain. J’y avais une maison, un bon boulot, des amis, des élèves ainsi que mes habitudes depuis quelques années. Pourtant, après 3 jours à me poser des questions, je choisis de ne pas avoir de regrets d’avoir laisser passer une aventure hors du commun. Je donne ma démission à Nantes dans toutes mes activités et je déménage à Toulouse à l’âge de 33 ans. Je donne des cours à Toulouse et Agen et je m’entraîne avec la troupe, mais le feeling n’est pas tout à fait là, en particulier j’ai du mal à me faire à la vie toulousaine où je connais peu de monde (cela a mis du temps, mais à présent tout va bien de ce côté !). Nous interrompons donc l’expérience de la troupe après juste une représentation et je continue à donner des cours pendant 1 an avant de reprendre une activité dans l’informatique, faute de revenus suffisants.

Cette époque correspond à celle où j’ai continué à partager ma passion pour la danse malgré tout. Pour cela, ayant récupéré une stabilité financière avec mon travail dans l’informatique, j’ai ajouté à mon activité de site Internet une structure d’édition de livres sur la danse au sein de laquelle j’ai écrit des livres de technique de danse au départ. L’idée était au départ de rendre disponible en librairie un livre de référence technique sur le rock, mais aucun éditeur n’a voulu de mon projet trop spécifique. Alors j’ai créé ma propre maison d’éditions à mon nom. J’ai ainsi commencé à écrire et éditer mes propres livres.

Stand des livres Rolland Editions
Stand des livres Rolland Editions

Puis, j’ai commencé à traduire en français des livres de référence parus aux États-Unis sur le lindy hop et la danse country western après en avoir acheté les droits d’adaptation. Je voulais que les francophones amateurs de danse aient accès à toutes ces informations dont je disposais. Il faut dire que j’ai en parallèle amassé une grande quantité de livres sur le thème de la danse provenant de toutes les époques et en diverses langues. Au début, je démarchais moi-même les librairies avec mes livres sous le bras pour les vendre, puis j’ai intégré le circuit des éditeurs professionnels avec un diffuseur et un distributeur qui assure actuellement la présence des livres dans les librairies françaises et étrangères. J’ai aussi tenu quelques stands dans des festivals de danse pour promouvoir mon travail et accessoirement vendre quelques livres.

Mais revenons à mes cours de danse. Après quelques mois sans enseigner, cela a fini par me manquer. Et puis, j’ai toujours rêvé d’avoir ma propre école de danse. Je me suis donc mis dans la tête de remonter tout cela à partir de zéro. J’ai donc recommencé à donner des cours dans diverses associations autour de Toulouse et dans divers événements dont, par exemple, le bien connu festival country de Mirande.

Christian Rolland au festival Country de Mirande 2012
Christian Rolland au festival Country de Mirande 2012

J’ai, par ailleurs, aussi créé mes propres cours indépendants dans un quartier de Toulouse en louant une petite salle quelques heures par semaine. Cela m’a permis de tester le fait d’avoir à gérer mon activité moi-même de A à Z, mais cela ne fait pas encore une « vraie » école de danse. Et puis, j’ai fini par trouver un local qui avait le potentiel pour créer une véritable école de danse à mon goût. Il se trouvait à Aucamville, à la pointe nord de Toulouse, à quelques kilomètres du quartier de Borderouge où j’avais créé mes cours de danse indépendants, et il s’agissait d’un entrepôt basique de 500 mètres carrés où tout était à faire. Une page blanche à écrire, partant de 4 murs, un toit ondulé fuyant en cas de pluie, sans arrivée d’eau potable et juste une prise électrique industrielle de 480 volts… Et voilà, mon terrain de jeu – et de danse – pour les 13 années qui allaient suivre. C’était en 2012 et l’Espace UltraDanse allait voir le jour.

Le hangar à Aucamville
Le hangar à Aucamville

[>> À venir en partie 2 : l’aménagement du local]

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Danse d’ouverture de bal de mariage

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Cette semaine, on va parler mariage et plus particulièrement danse d’ouverture de bal. L’un des chapitres d’un des livres de technique que j’ai écrits porte sur l’ouverture du bal de mariage par une valse (et le protocole qui va avec) et c’est un grand classique que l’on retrouve chaque année. Bien sûr, l’objectif étant de pouvoir donner à voir quelque chose de joli en un minimum de temps d’apprentissage, je présente dans ce livre une méthode simple. Cependant, je ne me cantonne qu’à la tradition… Et si la valse était replacée par autre chose ?

Certains couples choisissent la facilité et font un slow simple (mais ils tombent trop souvent dans les pas raides et peu esthétiques du gauche-droite lourdaud et, pour faire cela, pas besoin de cours…). Certains futurs mariés que j’ai eus en cours particulier ont choisi quelque chose de romantique (mais pas la valse) : la scène finale de mambo du film Dirty Dancing. Là, déjà, ça demande du travail. J’en ai passé du temps à décortiquer les images du film afin de pouvoir proposer la vraie chorégraphie, mais il arrive aussi qu’on me demande une version simplifiée. D’autres de mes élèves ont choisi une chorégraphie de rock car c’est là qu’ils étaient le plus à l’aise et cela correspondait avec leurs goûts musicaux. Bref, tout est possible : ce sont eux les mariés et ils font du jour de leur mariage ce qui leur plaît. Le professeur de danse est là pour les y aider.

C’est vers l’année 2005 que l’on a vu apparaître sur Internet des vidéos où les mariés ont fait une bonne blague et une bonne surprise à leurs invités. Ils commençaient leur bal de mariage en valse viennoise comme le veut la tradition, mais leur bande-son était truquée : la valse se transforma bien vite en un morceau bien plus dynamique et empli de percussions d’Afrika Bambaataa. Faisant semblant d’être surpris, les mariés ne se démontent pas pour autant et suivent la musique en dansant à la manière hip-hop, faisant des pops, des locks, etc. Voici, ci-dessous, l’une de ces vidéos.

Quelques années plus tard, une autre vidéo dans le même style bat les records de visionnage. Je vous la mets ci-dessous. Il est vrai que la chorégraphie (il me semble avoir vu quelque chose de semblable dans une émission de « So You Think You Can Dance ») est beaucoup plus provocante et, dans ce contexte, amusante. « Quel couple de sauvages ! » doit-on penser dans l’assistance…

D’autres mariés ont, quant à eux, choisi de reprendre le sketch « L’évolution de la danse » de Judson Laipply que je vous ai déjà présenté dans un article, ici même, il y a plusieurs années. Si les mariés ont une bande de copains qui dansent aussi, ils peuvent préparer une petite chorégraphie pour épater la famille et les invités qui ne dansent pas. C’est ce que les mariés présentés dans la vidéo ci-dessous ont fait avec succès en reprenant la chorégraphie de « Thriller » de Mickael Jackson.

Cours bal mariageDepuis toutes ces années où j’ai préparé la danse d’ouverture de bal de mariage avec des dizaines de couples (oui, oui, c’est bien moi en plein travail sur la photo ci-contre issue d’un article du magazine Marie-Claire sur le sujet…), j’en ai vu défiler des demandes variées, allant de la petite danse simple « parce qu’il en faut une » au véritable show de 10 minutes. En même temps, tous les styles de danses y sont passés : valse viennoise (bien sûr), mais aussi slow amélioré, rumba, cha-cha, rock, charleston, lindy hop, contemporain, hip-hop new style, danses de l’été (oui, oui, il y en a !) etc. sans oublier les combinaisons hybrides entre ces styles. Certaines années, on repère des tendances entre le mambo de Dirty Dancing, les titres d’Ed Sheeran ou encore les tubes du moment à la radio. Tout dépend de la musique choisie, en fait. Pour moi, c’est toujours du sur-mesure. À chaque fois, c’est un réel plaisir pour moi que de comprendre la personnalité de chaque couple et leur envie afin de créer pour eux la chorégraphie qu’il prendront plaisir à présenter pour surprendre leurs invités. L’avantage dans cette situation est que les futurs mariés sont hyper motivés et n’économisent pas leur énergie dans les répétitions inlassables qui sont nécessaires pour atteindre leur objectif.

J’espère que tout cela donnera des idées à ceux d’entre vous qui doivent se marier dans l’année qui vient. N’oubliez pas que le jour de votre mariage est votre jour et qu’il n’est pas interdit que l’ouverture de votre bal de mariage vous ressemble. Traditionnel ou déjanté, c’est à vous de choisir, mais sachez qu’il vaut mieux s’y prendre à l’avance dans les deux cas pour préparer votre danse et notez qu’apprende à danser ne se fait pas en une heure de cours non plus… Et si vous êtes en région toulousaine, n’hésitez pas à me contacter : je me ferai un plaisir de préparer avec vous cette danse d’ouverture de bal qui fait tant peur quand on n’a jamais dansé !

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Choisir un cours de danse

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Une nouvelle saison commence pour les activités de loisir, les compétitions de danse, les soirées dansantes, etc. Et il était aussi temps pour UltraDanse.com de faire sa rentrée. Ceux qui prenaient déjà des cours de danse avant l’été savent peut-être déjà ce qu’ils vont faire en cette rentrée. À moins qu’une envie de changement de style de danse ne se profile à l’horizon ? En tout cas, pour les débutants, il n’est pas évident de s’y retrouver parmi tous les cours disponibles… Je liste ci-dessous différents styles de danses avec quelques indications qui pourraient aider à faire un choix. Tout cela n’est pas exhaustif, mais c’est une bonne base à mon avis.

Il y a deux grandes familles de cours de danse. Tout d’abord, il faut décider si l’on veut apprendre à danser pour sortir en soirée (danse dite « sociale » ou « de société ») ou pour faire des spectacles (danse d’expression). Je simplifie un peu, mais c’est cette question qui différencie les danses de style classique, jazz, hip-hop d’un côté et les danses de style rock, salsa, tango, country d’un autre. Ces danses sont enseignées aussi bien au sein d’associations loi 1901 que dans des écoles de danses professionnelles. Entre les deux, les tarifs varient, mais les prestations aussi. N’hésitez pas à participer à un cours (bien souvent un premier cours constitue un essai gratuit ou des portes ouvertes sont organisées) pour vous faire une idée.

La danse classique
C’est le style de danse à l’image romantique que toutes les petites filles rêvent de faire dans un tutu et en chaussons de danse. Cependant, la technique est très stricte et il faut beaucoup de travail pour obtenir un résultat. Les bases acquises en ballet classique et la rigueur associée sont très utiles pour évoluer vers d’autres styles ultérieurement. Un cours comporte aussi bien des exercices à la barre que des exercices de chorégraphie ou des sauts.

Le modern jazz
Le modern jazz est l’évolution des techniques associées au jazz des origines associée à une vision de la danse plus moderne. Malgré les apparences, la technique (issue de la danse classique) est stricte. Le travail sur les isolations des parties du corps est important tout comme l’assouplissement et la relation avec une musique dynamique. Pendant longtemps (années 80-90), le modern jazz était souvent pratiqué derrière les chanteurs populaires en spectacle ou à la télévision.

La danse contemporaine ou moderne
La danse contemporaine et la danse moderne (attention à ne pas la confondre avec le modern jazz) constituent une évolution de la danse vers une interprétation artistique extrême. Elle sert de base à certains chorégraphes pour explorer de nouveaux types de mouvements. La danse contemporaine sert bien souvent de base à de l’improvisation et les styles sont tellement variés qu’il est difficile de trouver deux cours semblables.

Le hip-hop
Le hip-hop est le type de danse que l’on voit dans la plupart des clips de nos jours. On identifie facilement deux familles de mouvements : les mouvements au sol (le danseur tourne sur le dos, sur la tête ou fait des équilibres) et les mouvements debout. Le hip-hop est caractérisé par le fait que l’on peut organiser des battles (duels) entre équipes et que l’improvisation est possible. Le hip-hop s’inspire de nombreux types de mouvements et a beaucoup été développé dans les rues à l’origine. À présent, il s’enseigne dans les écoles de danse.

Le rock
Le rock (ou rock’n’roll) est un grand classique des cours de danse à deux. En France, c’est souvent par cette danse que l’on commence, car elle est plutôt accessible et les musiques sont familières à nos oreilles. On danse le rock aussi bien sur de la pop des années 80 à nos jours que du rock des années 50. En quelques heures, on sait déjà danser plusieurs variations et on peut habituellement danser en soirée dès le second trimestre de cours. On peut danser le rock dans toutes les soirées dansantes et bals courants.

La salsa et les danses des Caraïbes
La salsa est de plus en plus recherchée parmi les personnes dansant en couple, car elle se pratique dans une ambiance conviviale (surtout la rueda de casino, version en cercle et en groupe rencontrée dans les cours de salsa cubaine). La salsa cubaine a un style davantage proche de ses racines africaines alors que le salsa portoricaine est davantage sophistiquée et se danse aisément sur une musique lente. Les autres danses des Caraïbes couramment pratiquées dans les soirées salsa sont la bachata (danse lente avec un petit déhanché caractéristique), le merengue (danse facile à base de pas marché), etc.

Les danses de bal/standard
Le premier groupe des danses en couple concerne les danses d’origine européenne et comporte, entre autres, la valse, le tango (mais pas argentin), le foxtrot/quickstep, etc. Le paso doble est un peu à part en compétition, car il a été classé parmi les danses latines. Hors compétition de danse sportive, on y trouve aussi la java, le boston, le boléro, etc. Toutes ces danses sont des classiques des bals musette ou des bals de mariage.

Les danses latines
Ce second grand groupe des danses en couple concerne les danses issues de l’Amérique du Sud. On y rencontre le classique cha-cha, la rumba, la samba, etc. Deux danses sont un peu à part en compétition : le jive (une sorte de rock) et le paso doble (habituellement classé dans les danses de bal). Les danses latines sont particulièrement entraînantes et les musiques sentent bon le soleil… Ces danses sont pratiquées dans de nombreuses soirées dansantes. Le cha-cha connaît toujours un grand succès, la rumba est sensuelle et la samba pétille sur les musiques brésiliennes.

Le tango argentin
Le tango argentin est différent du tango de bal. Le tango argentin demande une grande maîtrise du corps et du guidage. On a bien souvent l’image d’une lutte de sentiments entre les partenaires au son du bandonéon. L’interprétation musicale en improvisation est très importante. C’est l’une des danses en couples les plus difficiles et elle demande un certain investissement en temps avant d’obtenir un résultat satisfaisant, mais une fois que l’on a commencé, il est difficile de s’arrêter !

Le swing et le lindy hop
Les danses cousines du rock’n’roll sont appelées « danses swing ». Si aux États-Unis le lindy hop, le balboa ou le West Coast swing sont très connues, ces danses à deux le sont un peu moins en France. Cela fait tout de même des années (une vingtaine pour le lindy hop, par exemple) que ces danses sont pratiquées dans notre pays. Le lindy hop et le balboa viennent des années 30 et se dansent particulièrement au son des big bands swing. Le West Coast swing est plus récent se danse sur du blues, de la pop des années 80 ou encore du R&B. Du côté aspect, le lindy hop est à la fois doux (musiques lentes) et dynamique (musiques rapides), le balboa donne l’impression de piétiner sur place, mais demande de la concentration et le West Coast swing (ou WCS) est, pour simplifier, à mi-chemin entre le rock et la salsa portoricaine.

Les claquettes
Associée à des stars de la comédie musicale comme Fred Astaire et Ginger Rogers, la danse à claquette séduit par son aspect rythmique et la joie de vivre qui s’en dégage. Malgré tout, la technique est stricte et il ne suffit pas de taper des pieds au sol pour savoir danser. On distingue deux familles de claquettes : les claquettes irlandaises (où les bras sont souvent le long du corps) et le reste (aussi appelées claquettes américaines). Si les chaussures à fers ne sont pas essentielles au départ, elles deviennent vite importantes pour progresser.

La danse country et la line dance
La danse en ligne existe depuis longtemps (shim sham dans les années 30, madison dans les années 60), mais elle ne s’est fortement développée en France qu’avec la danse country en ligne à la fin des années 90. De nos jours, la danse country en ligne est appelée tout simplement « line dance » (danse en ligne) car les musiques utilisées sont de toutes sortes et ne restent pas cantonnées à la country western. Le principe de base est que les danseurs s’alignent et dansent tous la même chorégraphie en même temps. En général, à chaque morceau de musique correspond une chorégraphie donnée qu’il faut connaître par coeur.

Voilà de quoi, j’espère, rapidement aiguiller les indécis sur tel ou tel cours de danse. Il manque quelques styles de danse à ma liste (flamenco, danse indienne/bollywood, danse orientale, ragga, reggaeton, danse brésilienne/samba, les danses folkloriques, etc.), mais je les garde pour plus tard, car j’ai bien l’intention de vous les faire découvrir dans mes articles du blog au fil de l’année. Il est à présent temps de s’inscrire dans un cours voire même plusieurs si le coeur vous en dit. Plus vous aurez pratiqué de styles différents et plus il vous sera facile d’en découvrir de nouveaux. Si vous souhaitez davantage d’informations sur telle ou telle danse, je vous invite à consulter les pages adéquates sur UltraDanse.com. De même, sur UltraDanse, il y a aussi un article donnant des conseils pour choisir son école, je vous engage à le consulter.

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Bien tirer parti d’un stage

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Lorsqu’on apprend à danser, il arrive que le virus de la danse nous contamine à tel point que les cours réguliers hebdomadaires dans notre école préférée ne nous suffisent plus. C’est là que les stages intensifs s’imposent petit à petit comme un moyen d’en apprendre toujours plus. Pour ceux qui en sont à ce stade, il est important de faire attention à quelques détails qui permettront de tirer efficacement parti des stages intensifs.

La première chose à faire est de bien choisir son stage. Il s’agit donc de cibler ce que l’on souhaite faire (perfectionnement ou découverte). Un stage intensif est en effet particulièrement utile pour se perfectionner avec un enseignant différent de celui/celle qui nous a formés. Il est important de ne pas rester focalisé sur une seule et unique vision de la danse afin de ne pas se fermer des portes et s’ouvrir l’esprit et le corps à d’autres mouvements. Même si nous n’avons pas a priori l’habitude des nouveaux mouvements (ou des nouvelles techniques) qui sont enseignés dans certains stages, chaque effort pour comprendre et appliquer ne peut être que bénéfique pour notre danse. Un stage est également utile pour découvrir une nouvelle manière de danser. C’est là où, même si l’on a plusieurs années de pratique derrière soi, il faut consentir à revenir au niveau débutant en partant du principe qu’une nouvelle danse, une nouvelle technique doit être comprise à partir des bases.

Le choix du stage étant fait, il faut trouver un hébergement si les cours se déroulent à loin de chez nous. Il vaut mieux prendre un hébergement proche du local de stage et s’y installer la veille du premier jour si possible. Il est en effet difficile de cumuler la fatigue du voyage aller avec une journée entière de cours sans en ressentir les conséquences sur notre niveau d’attention. Il faut donc se coucher tôt et passer une bonne nuit avant de commencer un stage du bon pied. Cela est particulièrement vrai pour les stages de week-end où les deux jours doivent pleinement être mis à profit. Pour les stages plus longs, il faut savoir que le corps ne prend le nouveau rythme intensif qu’à compter du quatrième jour. Les trois premiers sont donc particulièrement éprouvants physiquement parlant (courbatures, fatigue, etc.). Ensuite, ça s’arrange. Il ne faut évidemment pas lésiner sur de bons repas équilibrés et s’hydrater. Il vaut encore mieux manger un peu trop et avoir assez de forces pour tenir la route que tomber de fatigue et ne pas parvenir au bout du stage… Durant tout le stage, il faut s’astreindre à un minimum de discipline ; l’objectif étant de pouvoir se rappeler du contenu des cours par la suite.

Lors des cours, il ne faut pas hésiter à se donner à fond afin de bien ressentir les mouvements que nous sommes censés faire. Si les mouvements ne sont pas faits qu’à moitié, les sensations se graveront plus facilement dans notre corps et notre mémoire. C’est davantage fatigant, certes, mais plus efficace. Lorsqu’un cours se termine, il est parfois autorisé de filmer les enseignants qui refont le programme exprès. N’hésitez donc pas à apporter un bon caméscope (ou un appareil qui fait de bonnes vidéos) non sans avoir oublié de charger la batterie et y avoir inséré une cassette (ou une carte mémoire) avec suffisamment de capacité. Il va sans dire qu’il est préférable de tester l’appareil en question au préalable afin de ne pas manquer l’unique prise de fin de cours. Ainsi, à chaque fin de cours, il faut rester attentif au moment où les enseignants feront les mouvements appris durant la séance. S’il n’est pas autorisé de filmer les enseignants, il est possible de demander la permission à un autre stagiaire (ou plusieurs) de refaire le programme du cours devant votre objectif. L’idée est ici de capturer le mouvement à chaud.

La phase suivante se passe le soir de chaque journée de stage. Il est utile de noter dans un calepin ou un cahier tout ce dont vous vous souvenez de ce qui a été dit durant les cours de la journée. Encore mieux, si vous avez un creux dans votre programme de cours durant la journée, vous pouvez en profiter pour y prendre vos notes. Ces notes sont un complément très utile à la vidéo puisque vous pouvez aussi y porter vos sensations, vos commentaires et tout ce que vous trouvez important de noter pour une reproduction fidèle.

La dernière phase du processus parfait se situe après le stage. C’est là où il faut reprendre votre vidéo et en faire un petit montage rapide, mais propre, avec des titres pour chaque cours ou séquence enregistré(e). Il existe des outils gratuits (Movie Maker sous Windows) ou pas trop chers et très simples d’utilisation (Première Elements) pour faire cela. Il faut absolument effectuer cette opération qui permet l’archivage propre des vidéos du stage dans un laps de temps très cours après le stage. La raison essentielle est que plus vous traînez, moins vous en aurez l’envie et moins vous en trouverez le temps. Puis les vidéos s’accumulent : un stage, puis deux, puis on finit par ne pas exploiter les vidéos faute d’accès facile aux différentes scènes. La vidéo étant montée (et éventuellement gravée sur DVD), le nec plus ultra est alors de la visionner en relisant vos notes et de compléter ces dernières avec les détails que les images vous remettront en mémoire.

Et vous voilà enfin prêt(e) à retravailler les mouvements du stage au moment qui vous conviendra le mieux, vidéo et support écrit à l’appui. Il est toutefois conseillé de ne pas trop tarder afin de bien profiter de la mémoire du corps qui, elle aussi, se détériore avec le temps sans pratique. Par la suite, un petit rappel de temps en temps permettra d’asseoir ces nouvelles connaissances sur le long terme. Ce ne sont là que quelques conseils (que j’ai essayé de généraliser à divers types de stages de danse, en couple ou non) que chacun saura adapter à sa personnalité et ses habitudes. Rappelons-le, un stage n’est pleinement profitable que si l’on intègre sur le long terme ce que l’on y a étudié. Si, par malchance, vous n’avez pas la possibilité de réviser le contenu des cours sous quelques semaines après le stage, vous risquez de devoir participer de nouveau à un stage similaire pour réellement progresser.

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Débuter dans les danses en couple : petit guide rapide

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De plus en plus nombreux sont ceux qui, impressionnés par l’image de danseurs expérimentés, désirent eux aussi s’essayer à la danse en couple. La question qui se pose alors systématiquement est : « Par où commencer ? ». En effet, les danses sont très variées, elles ont chacune leur histoire et leur style et ne correspondent pas toujours à la personnalité de chacun. Par ailleurs, afin d’obtenir un bon résultat, le parcours peut être parsemé d’embûches qu’il est parfois souhaitable d’éviter. Nous allons essayer ici d’apporter des éléments de réponses tout à fait subjectifs sur ce sujet afin d’aider un tant soit peu à une entrée heureuse dans le petit monde de la danse en couple.

Choisir une école ou une association

Ça y est, vous vous êtes finalement décidé(e) à prendre des cours de danse. Lassé(e) de rester assis(e) pendant que les autres s’amusent et désirant élargir le champ de vos connaissances, vous vous êtes convaincu(e) que c’est une bonne solution pour changer vos habitudes. Vous n’avez pas tort ! Il est vraisemblable que, ne pratiquant pas, vous n’y connaissiez pas grand chose en dehors des habituels clichés sur la danse en couple (papi et mamie vont en guinguette en l’occurrence voire même le slow langoureux des fins de soirées en boîte…) ou les mises en scène spectaculaires de Danse avec les stars. La première chose à faire, si possible, est de se renseigner auprès des gens qui s’y connaissent. Si vous avez des parents ou amis qui prennent ou ont pris des cours, demandez leur de vous parler de leur expérience. Chaque ville ou région a son microcosme de danseurs à l’intérieur duquel on trouve de tout, le pire comme le meilleur. C’est également le cas des lieux où l’on peut apprendre. Il y a de bons endroits et de moins bons. Certains sont plutôt adaptés à la compétition ou au spectacle, d’autres à la danse de loisir.

Vous apprendrez la danse de loisir dans la plupart des associations dispensant des cours de danse en couple dans des salles municipales. En école de danse privée, vous pourrez apprendre soit la danse de compétition, soit la danse de loisir, soit les deux. Chaque école ou association a une réputation parmi les danseurs, sondez vos connaissances pour connaître les endroits où les cours sont de bonne qualité et où l’ambiance est sympathique. Essayez de trouver l’avis de danseurs expérimentés qui vont régulièrement danser dans des soirées de la région. Notez que les cours dans une école coûtent bien souvent davantage (jusqu’au double) par rapport à une association, mais le niveau d’exigence, les frais de structure et les moyens mis à votre disposition ne sont pas les mêmes non plus. Certaines associations savent cependant se doter d’excellentes conditions. En début de saison (septembre), utilisez les journées « portes ouvertes » ou le « cours d’essai gratuit » proposé pour vous faire une idée. Mais l’idéal est plutôt d’avoir l’occasion de regarder le déroulement d’un cours à la fin de l’année précédente ou d’assister au spectacle de fin d’année sur scène (gala). Vous y verrez le résultat d’une année de cours ainsi que l’ambiance réelle entre les participants et l’enseignant. Rappelez-vous qu’un excellent danseur n’est pas forcément un excellent enseignant mais que pour faire un bon enseignant, il faut au moins savoir danser correctement avec un bon niveau.

Choisir une danse ou un style de danse

Certains sauront quelle danse ils veulent apprendre car il l’auront vue pratiquer lors d’une soirée dansante, un bal de mariage, en boîte de nuit, à la télévision, etc. D’autres (et c’est souvent le cas) ne vont pas réellement savoir ce qu’ils voudront danser par méconnaissance face à la diversité des styles. Dans ce dernier cas, un cours généraliste d’initiation à quelques danses sera une bonne porte d’entrée : en ayant ainsi un aperçu des principales danses, le débutant sera par la suite en mesure de choisir les danses qui lui plaisent le plus. Dans ces cours, on pratique un peu de tout sans pour autant avoir le temps d’approfondir chaque danse dans une seule année, ce qui est parfois frustrant.

Une fois que vous avez une idée précise de ce que vous désirez danser, vous pouvez vous orienter vers un style particulier. Beaucoup de gens s’orientent en premier vers le rock. Contrairement aux idées reçues, on ne le danse pas que sur des tubes des années 50-60. De nombreuses musiques récentes se dansent en rock (Dany Brillant, Céline Dion, Shania Twain, etc. ont des titres intéressants pour danser le rock dans leurs albums). En second, les danses latines attirent beaucoup également : salsa/mambo, cha-cha-cha et bachata en particulier. Pour les amateurs de musiques latinos, parmi ces danses les 2 premières sont très dynamiques comme le rock la dernière est plus tranquille. On retrouve dans les hits des années 90 à aujourd’hui bon nombre de titres dans ce style (Jenifer Lopez, Enrique Iglesias, Shakira, etc.). Puis on a aussi les futurs mariés qui voudront commencer par apprendre la valse (viennoise souvent) pour l’ouverture de leur bal de mariage. Quelques cours particuliers risquent d’être nécessaires s’il veulent danser sur une vraie viennoise à 60 mesures par minute. Les amateurs de musette choisiront le triplé gagnant valse musette-tango-paso. Ce sont des grands classiques des soirées de danses en couple et des mariages très ancrés dans notre culture française des bals musette. Ensuite, on trouve d’autres danses latines (samba, rumba), les danses swing (lindy hop, balboa, west coast swing), les danses des Caraïbes (merengue, zouk, biguine), les danses rétro (java, boléro, etc.), des danses folkloriques (polka, valse mexicaine, etc.). Vous trouverez aussi des danses en ligne, qui se pratiquent en groupe, comme le madison, les danses country western, le disco, etc. Ces danses ne se pratiquent pas à deux, mais sont de bons moyens pour acquérir une aisance dans l’espace avant même de s’essayer en couple. Si vous avez votre propre équilibre et une bonne conscience de votre espace d’évolution ainsi que de votre psychomotricité, vous serez avantagé lorsque vous danserez en couple.

Si vous choisissez d’apprendre une technique compétitive (avec un rythme de travail adéquat), vous aurez le choix entre rock seul, danses latines (cha-cha, rumba, samba, jive et paso) et danses standard (valse viennoise, valse lente, tango, quickstep, slowfox). Dans ces cours vous apprendrez une technique précise et un style esthétique, mais il vous sera parfois difficile de les mettre en application sur une piste de danse bondée… La danse sportive demande parfois de la place.

Pratiquer

Quand vous aurez commencé à acquérir les bases de quelques danses, il faudra absolument vous entraîner un peu chez vous évidemment, mais aussi pratiquer en soirée dansante. La plupart des écoles et associations organisent des entraînements et/ou des soirées dansantes pour leurs élèves. C’est une bonne occasion de réellement mettre les cours en application dans un environnement connu. Mais plus vous trouverez d’occasions de sortir et de pratiquer, plus vous progresserez. Donc n’évitez pas les sorties entre collègues de cours ou entre copains vers des soirées dansantes organisées par d’autres organismes voire des sorties en discothèque passant les musiques adéquates.

Les galas de fin d’année où les élèves montrent aux autres (et éventuellement à leurs proches) ce qu’ils ont appris dans l’année sont aussi très motivants pour progresser. On apprend un enchaînement sur une musique bien précise et on pratique jusqu’à la date fatidique de la démonstration… Même si le fait de se montrer en public peut paraître inquiétant, on aura beaucoup progressé lors des répétitions préalables motivé par l’envie de bien faire. Évidemment, en soirée dansante, il faudra éviter de refaire cet enchaînement tel quel sous peine de ne savoir faire que ça… Et là on ne s’amuse plus beaucoup, ce qui n’est pas le but recherché.

Conclusion

Voilà qui devrait donner aux futurs danseurs en herbe des éléments pour les rassurer et permettre une rapide intégration dans l’univers de la danse en couple. Ensuite, chacun progresse à son rythme. Il ne faut absolument pas se décourager. L’apprentissage se fait par paliers et il est difficile de prévoir quand le prochain aura lieu. Une fois que l’on a commencé et qu’on est accroché par la danse en couple, il est difficile de s’en défaire. De nombreuses personnes continuent à danser ensuite durant toute leur vie tant le plaisir qu’ils en retirent est important. Aujourd’hui vous êtes débutant, mais d’ici quelques mois d’autres néophytes vous regarderont danser avec de grands yeux et, séduits par la votre manière de danser en couple, iront s’inscrire pour leur premier cours de danse.

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