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Échappés In The Streets

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Echappés In The StreetsSi vous cherchez un beau livre sur le thème de la danse à (vous) offrir, voici une bonne idée : Échappés In The Streets. Bon, d’accord, c’est un peu de l’autopromotion, car s’il a été écrit par Valérie Fourrier, il n’en demeure pas moins que j’en ai assuré la mise en page et le travail d’édition. Ce livre préfacé par Patrick Dupond fera la joie des amateurs de ballet, comme celle des amateurs de belles photos agrémentées d’un texte riche et inspirant. Voici le texte de la quatrième de couverture qui parle de lui-même :

Né de l’idée de célébrer les vingt ans du City Ballet de la ville de San Diego aux États-Unis et de la rencontre de l’initiatrice du projet avec une photographe de talent, cet ouvrage nous transporte non seulement dans les coulisses de cette compagnie de danse, mais aussi dans les rues et quartiers de sa ville de résidence. Évoquant les origines et des scènes de vie du City Ballet, les plus grands ballets classiques et contemporains de son répertoire sont décrits et mis en scène dans ces pages par l’auteur qui nous dévoile des anecdotes touchantes, parfois même amusantes. Faisant la part belle aux photographies d’Ursula Bensimon, « Échappés In The Streets » constitue, pour les néophytes, une découverte de ce monde onirique et, pour les initiés, un dépaysement assuré. La majorité des images est issue de séances spécifiques qui font renaître les ballets Carmen, Roméo et Juliette, le Lac des cygnes ou encore Casse-noisette dans des décors grandeur nature comme le musée de l’espace, le zoo de San Diego, la plage, les carrefours de la ville, le tarmac de l’aéroport, les quartiers industriels, etc. Comme son titre le suggère, « Échappés In The Streets » est, sous la forme d’un livre bilingue français/anglais, une invitation à suivre les danseuses et danseurs du City Ballet de San Diego dans les rues d’une ville magnifique qui sait à coup sûr séduire ses visiteurs.

Vous pouvez acheter ce livre dans votre librairie préférée ou directement chez l’éditeur en cliquant ici.

Auteurs : Valérie FOURRIER & Ursula BENSIMON
Éditeur : Christian ROLLAND Éditions, France
ISBN : 979-10-94832-00-4
Prix public 29 €
Format : 200 x 230 mm

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Carolyn Carlson

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L’article d’aujourd’hui sera consacré à une danseuse et chorégraphe que les adeptes de la danse contemporaine connaissent bien : Carolyn Carlson. J’en profiterai pour vous présenter le dernier livre que j’ai édité, puisque ce dernier porte sur cette même danseuse.

Il est vrai que je ne suis pas spécialiste de la danse contemporaine mais, comme vous le savez, je m’intéresse à toutes les formes de danse. Et c’est par le biais d’un projet de livre que l’on m’a proposé que je me suis intéressé à cette danseuse et chorégraphe qu’est Carolyn Carlson. Mais commençons par le début : Carolyn Carlson est née en 1943 à Oakland, en Californie, de parents d’origine finlandaise. Elle apprend la danse classique sur la Côte Ouest des États-Unis et passe sept années à l’Alwin Nikolais Dance Theatre à New York (1965-1971) d’où elle tirera une grande partie de sa vision de la danse. Elle arrive en France en 1971 où elle est danseuse étoile-chorégraphe au Ballet de l’Opéra de Paris, invitée par Rolf Liebermann. Son parcours professionnel la conduit ensuite en Italie où elle prend durant 4 ans la direction artistique du théâtre de La Fenice de Venise, puis de nouveau à Paris, au théâtre de la Ville. Ensuite, elle passe quelques années en Finlande et en Suède avant de revenir à Venise. Enfin, elle revient en France en 1999. D’abord à Paris où elle crée sa propre structure, y invitant régulièrement des artistes renommés comme Trisha Brown ou Lloyd Newson, puis parallèlement à Roubaix comme directrice artistique du Centre chorégraphique national.

La conception de la danse de Carolyn Carlson intègre à la fois une dimension philosophique et une dimension spirituelle. D’ailleurs, elle parle elle-même de « poésie virtuelle ». La poésie est en effet un exercice qu’elle pratique aussi en dehors de la danse puisqu’elle est l’auteur de plusieurs livres de poèmes et calligraphies. Son approche de la danse contemporaine privilégie l’improvisation et les solos dans un univers souvent très dépouillé et minimaliste. On y retrouve un peu l’esprit de la calligraphie asiatique où tout s’exprime en quelques coups de pinceau et un peu d’encre de Chine. Depuis 40 ans, Carolyn Carlson a influencé de manière importante la danse contemporaine en Europe et ses créations font le tour du monde. Sa première pièce, « Density 21.5 », est montée en Avignon en 1972. Depuis, elle a créé plus de 100 pièces, dont certaines comme « Blue Lady » (1983), « Signes » (1997, et qui a remporté une victoire de la musique en 1998) ou encore « Mundus Imaginalis » (2010) ont marqué les esprits. Entre autres distinctions, elle a été décorée des insignes de chevalier de la légion d’honneur en 2000, puis de celles de commandeur de l’ordre des Arts et des Lettres le 20 mars 2013. Elle a également été la première chorégraphe à recevoir le lion d’or à la Biennale de Venise en 2006 À l’âge de 70 ans, Carolyn Carlson est actuellement à la tête du Centre chorégraphique national (CCN) de Roubaix et du Nord-Pas-de-Calais et sera remplacée par Olivier Dubois le 1er janvier 2014. Par ailleurs, elle dirige l’Atelier de Paris-Carolyn Carlson une structure internationale créée en 1999 dans les locaux de la Cartoucherie de Paris.

J’intègre ci-dessous la vidéo d’un passage de « Blue Lady », filmée au Bataclan, où Carolyn Carlson danse lors d’un concert de René Aubry (le compositeur de la musique) en mars 2004.

Carolyn Carlson est le sujet d’un tout nouveau livre de photographies, « Carolyn Carlson – Regards, gestes et costumes », écrit et photographié par Raphaël-Didier de l’Hommel. Ce livre tout en couleurs a deux particularités, outre ses photographies exclusives et uniques : la première est de présenter 7 calligraphies réalisées par Carolyn Carlson elle-même (dont une inédite), la seconde est d’être en édition bilingue français-anglais. J’ai moi-même beaucoup travaillé sur ce livre avec l’auteur afin d’aboutir à un livre d’un format pratique (contrairement à d’autres livres déjà édités précédemment ailleurs) et visuellement agréable à parcourir. L’auteur, quant à lui, est un admirateur du travail de Carolyn Carlson de longue date, puisque les photos qu’il présente ont été prises entre 1980 et 2010. Il a été le témoin de séances d’improvisation exceptionnelles dans divers pays d’Europe, qu’il a pu photographier de manière privilégiée. J’avoue que c’était pour moi un travail important puisqu’il s’agit du premier livre en couleur que j’édite. L’erreur n’était pas permise, mais je sais de source sûre (et directe…) que Carolyn Carlson a beaucoup apprécié le travail réalisé sur ce livre et je ne doute pas qu’il plaira également à tous ceux qui aiment cette danseuse/chorégraphe ainsi que son travail. Pour en savoir davantage, vous pouvez visiter le site de l’éditeur.

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Les sourieurs de l’opéra

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Désirant développer l’édition de livres pour les danseurs et par les danseurs, j’ai créé ma maison d’édition en 2006. Cela a débuté par mon livre « Le rock’n’roll : technique de danse et pratique », résultat de plusieurs années de travail et de formalisation des bases de cette danse largement pratiquée en France. Depuis ces débuts où, d’étape en étape, j’ai développé divers ouvrages liés à la danse, je n’avais pas encore édité d’auteur français. Je suis passé de l’étape de l’auto-édition à l’étape de l’édition en français de livres américains. L’autobiographie de Frankie Manning a été le premier projet et il fait encore référence aujourd’hui par rapport à l’édition d’origine. Une nouvelle étape se concrétise en mars avec la sortie du premier livre original écrit par une Française et édité aux éditions Rolland, la maison d’édition que j’ai créée.

Ce livre a pour titre « Les Sourieurs de l’Opéra ». Lorsque son auteur, Aurore Rivals, m’a proposé son manuscrit il y a plusieurs mois, je me suis dit qu’il y avait dans ce texte une originalité de ton mêlée à une action qui se déroule dans le monde du ballet classique. Après la lecture de ce texte initial, j’ai donc décidé d’accepter ce projet, ainsi que le travail d’accompagnement que tout éditeur se doit de faire pour mener un auteur à « accoucher » de son texte sous une forme commercialisable. Le rôle d’un éditeur digne de ce nom (aussi spécialisé soit-il dans un domaine, comme moi dans la danse) est d’être présent aux côtés de son auteur et de le complémenter dans un échange de points de vue constructif basé sur le texte d’origine et les contraintes d’une publication au grand public. Il est rare qu’un auteur sorte d’une traite un texte parfait (et encore… peut-on considérer qu’un texte est un jour parfait ?), à moins d’en être à plus de vingt ouvrages publiés et mûrement revus en étroite collaboration avec un correcteur. L’expérience fait qu’un auteur s’améliore au fil de ses ouvrages. Bref, nous avons travaillé de concert sur ce texte qui a été repris plusieurs fois afin d’aboutir au livre qui va sortir mi-mars 2012.

Je vous livre ici le texte de la quatrième de couverture de ce livre d’Aurore Rivals.
Le sourire est leur métier, la danse est leur passion : Nils, Chrissy et Cillian sont les danseurs étoiles de l’Opéra. Nils se prend pour la réincarnation de Maximilien Robespierre et mène sa révolution très personnelle aussi bien à l’Opéra que dans sa vie intime. Eddy, le maître de ballet, homme sombre et solitaire, porte sur le monde un regard d’une extrême lucidité. Il sait déjouer les comédies humaines, celle des autres comme la sienne, mais son esprit trop clairvoyant finira par avoir raison de lui. Ce roman nous fait découvrir des éclats de vie de ces personnages qui, à leur manière, font leur révolution dans l’univers de l’Opéra et du ballet classique. Les interprètes du Lac des Cygnes vont ainsi peu à peu dévoiler le côté blanc et le côté noir de leur existence.

Et voici un court extrait pour vous en donner une idée. (p. 19)
– Alors, princesse, on est prête ?
Chrissy est en train d’écraser le bout de ses pointes dans le bac à colophane d’un air absent. Elle aime se perdre dans ce geste quotidien qui l’apaise, qui lui permet de faire abstraction de toutes les angoisses avec lesquelles elle a rendez-vous, sans faute, la veille du spectacle. La chevauchée des mauvaises pensées, elle apprend à vivre avec, elle ne cherche pas à les fuir, mais ne les laisse pas non plus la posséder. Tout à l’heure, il ne faudra pas faillir, il ne faudra pas leur laisser l’opportunité de faire la comparaison et de penser à une autre danseuse ; enfin, il faudra faire en sorte que Chrissy en blanche Odette et en noire Odile, ce soit une évidence. Chrissy enfile ses chaussons comme une jeune justicière enfile ses gants de cuir. Ce soir, elle part au combat. Nils se poste devant elle, lui tend impérieusement un frêle coquelicot qu’il a pris le temps de choisir et de cueillir exprès pour elle.
– Tiens, c’est pour donner des couleurs à ta petite loge… parce qu’elle est un peu tristounette. Tu devrais la décorer.
Nils accompagne ses paroles d’un geste vague et désigne les murs de la loge entièrement nus. Seule une petite photographie en noir et blanc est collée en haut à droite du grand miroir central. C’est la mère de Chrissy, celle qu’elle se plaît à appeler la « Mère Courage », celle qui se débat avec l’existence, avec son propre âge, avec la vieillesse de ses parents et avec les angoisses de sa fille. Combien de fois a-t-elle caressé ses cheveux d’or alors que le petit corps de Chrissy se crispait en de terribles convulsions à presque chaque veille de spectacle ?

Les Sourieurs, ce sont ces danseurs que nous voyons sur scène, au sourire permanent, qui semblent danser avec élégance mais sans effort des pièces imposant la difficile discipline du ballet classique comme « Le Lac des Cygnes ». Ils passent une bonne partie de leur temps à l’Opéra, mais ils ont aussi leur vie en dehors de la scène. Certains comme Nils ont même une conception très personnelle de la vie. Mais que savons-nous de ces artistes, au fond ? Que peut-il bien se passer dans leur vie en dehors des deux heures que dure le spectacle que nous regardons, médusés sur notre siège ? « Les Sourieurs de l’Opéra » nous parle de certains de ces personnages qui, finalement, sont comme nous : ils mangent, ils dorment, ils ont des sentiments, des joies, des peines. Aurore Rivals, musicienne de formation, tire en partie son inspiration du fait d’avoir côtoyé des danseuses et des danseurs durant des années entières. Elle les a observés, elle les dépeint avec un regard facétieux qui, parfois, nous fait sourire et, d’autres fois, nous émeut. Le ton qu’elle emploie est loin du babillage mielleux pour petites filles que l’on lit habituellement autour des ballerines et des ballets classiques. C’est un ton et une histoire modernes, réalistes, avec des personnages attachants. J’espère que vous aurez envie de découvrir ce livre de 144 pages à prix abordable (aux alentours de 12 euros) et de le faire découvrir autour de vous. D’ailleurs, vous pouvez retrouver la page Facebook du livre « Les Sourieurs de l’Opéra » ici, ainsi que la page Facebook des éditions Rolland ici. Enfin, sachez que tant que le livre n’est pas sorti en librairie, il vous est possible de le précommander à tarif préférentiel en utilisant le formulaire présenté ici, sur la page de description du livre du site Rolland éditions.

Le choix d’accepter ou refuser un livre est difficile. J’ai beau animer une maison d’édition dédiée à la danse, aux danseuses et aux danseurs (et par extension à la musique), je ne peux pas pour autant accepter tous les projets de livre qui me sont proposés. D’abord pour des raisons de capacité de production (rien à voir avec les grosses maisons d’édition qui tirent à 100 000 exemplaires et qui font des bénéfices conséquents), ensuite pour des raisons financières puisque, comme je me trouve dans une « niche », il y a assez peu de ventes et donc peu de revenus à investir dans de nouveaux projets qu’il me faut donc choisir avec justesse. J’édite actuellement environ 2 ouvrages par an. Difficile de faire davantage, malgré les encouragements et les sollicitations de toutes parts de sortir des livres de technique de niveau intermédiaire ou avancé… Ainsi plus les livres que j’édite auront du succès, plus je serai en mesure d’éditer de nouveaux projets à destination des amateurs de danse. N’hésitez pas à faire connaître ces livres autour de vous, sans les moyens des gros éditeurs pour faire de la publicité, seul le bouche à oreille peut faire connaître les livres que j’édite !

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Livres sur la danse interactifs ?

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Me voici donc de retour pour l’alimentation hebdomadaire de ce blog sur lequel j’ai beaucoup de retours positifs. Merci à tous ! La rentrée est là et bon nombre d’entre nous reçoivent aussi bien dans leur boîte aux lettres papier que dans leur boîte à e-mails les prospectus annonçant le redémarrage de la saison de danse dans les écoles et les associations. D’ailleurs, la plupart du temps, on reçoit les deux : une e-mail en plus d’un courrier papier. Parfois même, on lit dans l’e-mail : « surveillez votre boîte aux lettre car un courrier postal arrive !  » alors qu’on peut lire dans ledit courrier sur papier : « pour plus d’informations consultez notre site Internet ! » Si avec cela l’information n’est pas passée, c’est qu’il manque des lunettes à certains. Ainsi la complémentarité (ou parfois la redondance) entre les médias classiques et les nouvelles technologies est-elle entrée dans notre quotidien.

Comme vous le savez à présent, j’ai créé une maison d’éditions spécialement dédiée aux livres sur la danse, Ch. Rolland Editions, dont le catalogue s’étoffe d’année en année. D’ailleurs, si vous ou une de vos connaissances a un projet d’écriture de livre (technique ou non) sur le sujet, n’hésitez pas à prendre contact avec moi (page contact du site de la maison d’éditions) car je suis en permanence à la recherche de nouveaux projets de qualité. Mais revenons au sujet de cet article. Les livres que j’édite font peu référence au média qu’est Internet (hormis à quelques adresses de sites web à l’occasion). Un autre éditeur (de grande taille), lui, a décidé d’expérimenter un nouveau système en annoncant « Le sens des choses » de J. Attali comme le premier « hyperlivre » qui intègre un nouveau système de référence vers du contenu multimédia accessible en ligne.

Le principe est que le lecteur trouve des petits carrés en bas de certaines pages. Ces carrés correspondent à un code-barre en 2D et représentent une adresse où le contenu multimédia complémentaire peut être trouvé. Soit on tape la référence sur le site Internet dédié au livre, soit on utilise une application spécifique qui permet à un téléphone mobile de lire ce code (via son appareil photo intégré) et de charger automatiquement le contenu multimédia dans le téléphone. Bref, cela semble pratique. Imaginez que j’utilise ce système dans mes livres… On peut imaginer qu’une figure décrite dans le livre soit associée au code-barre menant vers une vidéo où l’on voit cette figure réalisée en vrai. On peut aussi imaginer qu’une morceau de musique cité puisse mener via le code-barre à un extrait sur Internet ou à un site de vente en ligne.

Je vois tout de même quelques inconvénients à ce système en dehors du prix de la mise en oeuvre qui ne le rend accessible pour l’instant qu’aux très gros éditeurs faisant beaucoup de bénéfices… Tout d’abord, le système expérimenté dans le livre d’Attali cité-ci dessus n’est gratuit que pendant 6 mois : au bout de ce délai, il faudra que les propriétaires du livre payent pour accéder à ce qui me semble leur être dû… Je l’ai dit, cela coûte de l’argent d’éditer un livre et l’ajout de contenu multimédia alourdit encore la facture. Deuxième argument : que se passera-t-il si l’éditeur fait faillite, décide d’arrêter d’entretenir la plateforme multimédia ou se fait racheter par un autre éditeur qui n’a pas la même vision des choses ? On peut imaginer que le site Internet associé au livre disparaisse à jamais avec son contenu complémentaire dans le pire des cas. Dans le meilleur des cas, le site perdurera mais le format des vidéos ne suivra pas les avancées technologiques (saura-t-on encore lire des K7 vidéo VHS dans 50 ans ?). En revanche, le livre restera tant que les mites ne l’auront pas mangé… J’ai dans ma bibliothèque plusieurs livres (sur la danse en couple évidemment) qui datent du début des années 1900. Je peux vous dire que leur contenu est encore bien lisible et compréhensible un siècle plus tard.

On le voit, les technologies et les modes de vie ne cessent d’évoluer. Je reste cependant encore attaché au support papier. Rien de tel que de tenir un livre dans les mains et de le feuilleter pour en extraire de nouvelles connaissances ou se divertir. Même avec l’arrivée de nouveaux concepts comme ces codes-barre 2D ou les e-books (livres électroniques ressemblant à des tablettes portables), le livre sur papier a encore de belles années devant lui. Je ne dis pas que je ne ferai pas de vidéos un jour (toutefois d’autres le font déjà très bien), mais la réalisation d’un livre, tâche longue et complexe, est vraiment quelque chose que je maîtrise et l’aboutissement de ce travail par un objet conséquent que l’on peut tenir entre ses mains est plutôt gratifiant.

Que conclure de tout cela ? Il est vrai que je n’ai pas beaucoup parlé de danse dans cet article plutôt informatif et technologique… Mais la danse n’est pas loin. J’ai déjà un certain nombre de projets en tête pour satisfaire le manque réel de livres et supports sur papier à destination des danseuses et danseurs, mais je suis ouvert à toute proposition de projet. Si vous avez des idées n’hésitez pas à m’en faire part et je verrai ce que je peux faire. J’espère que les éditions Ch. Rolland pourront également aider les enseignants en danse à fournir à leurs élèves des supports écrits de qualité. En ce début de saison, je suis content de voir que mon travail a plu non seulement à la communauté des danseurs (enseignants réputés et élèves ont salué le travail réalisé), mais aussi à la communauté des professionnels du livre (mon édition du livre de Frankie Manning en français a été sélectionnée ce mois-ci par le site lechoixdeslibraires.com) auprès des plus grands. Bref, merci à tous ces gens pour leur support et rendez-vous sur le site Internet de Ch. Rolland Editions pour le catalogue complet ou pour me contacter. [Je sais, ça fait un peu publicité, mais la semaine prochaine je reprends les articles directement centrés sur la danse, promis.]

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